15
janvier

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) édite une brochure pour informer les femmes sur les effets indésirables et les précautions d'emploi des contraceptifs oestroprogestatifs. Le Cespharm met cette brochure à la disposition des confrères.

Dans le cadre de la réévaluation du rapport bénéfice / risque des contraceptifs hormonaux combinés (CHC) contenant des progestatifs de 3e et 4e générations, le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments a conclu à un rapport bénéfice / risque favorable des CHC, le risque bien connu de thromboembolie veineuse étant maintenant mieux pris en considération. Cette position est en cours d’examen par la Commission européenne.

En France, l'ANSM et la Haute autorité de santé (HAS) ont émis des recommandations à l'intention des professionnels de santé et des femmes :
- utilisation préférentielle des CHC contenant du lévonorgestrel ou de la noréthistérone (ou du norgestimate) en combinaison avec la dose la plus faible d'estrogène,
- examen médical attentif et examens biologiques lors d'une première prescription de CHC, afin de repérer les facteurs de risque et d'adapter au mieux la contraception à chaque femme,
- information des femmes sous CHC sur les premiers signes et les symptômes d'accident thromboembolique et sur la nécessité de consulter un médecin s'ils surviennent.

Dans ce contexte, l'ANSM, en collaboration avec la HAS, les professionnels de santé et les associations de patients, a élaboré la brochure "Vous et vos contraceptifs oestroprogestatifs". Destiné aux femmes, ce document doit les aider à mieux connaître les effets indésirables, les signes évocateurs d'un accident thrombotique et la conduite à tenir en cas de survenue, ainsi que les précautions d'emploi pour minimiser les risques liés à la prise de contraceptifs oestroprogestatifs.

Les pharmaciens ont un rôle important à jouer dans l’information des femmes sur les effets indésirables et les précautions d’emploi des contraceptifs oestroprogestatifs, notamment à l’occasion de la dispensation des CHC (pilules, anneau vaginal, patch).

13
janvier

La Sécurité routière lance une campagne pour alerter sur les facteurs pouvant altérer les capacités nécessaires à la conduite et inciter au dialogue avec les professionnels de santé. Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens des outils pour relayer le message auprès du public.

 

La conduite de véhicules nécessite de bonnes capacités de perception, d'analyse, de mouvement, de réaction et un comportement adapté. De nombreux médicaments sont susceptibles d'altérer ces capacités de conduite [ANSM]. La consommation de substances psycho-actives (alcool, drogues...) est l'une des principales causes d'accident [ONISR]. Par ailleurs, certaines affections médicales et handicaps peuvent modifier les capacités de conduite et nécessitent des adaptations (aménagement du véhicule, conduite diurne uniquement, pauses fréquentes…)

 

Dans le cadre de cette campagne, une affiche (recto/verso) et un dépliant "Santé et conduite" ont été élaborés par un groupe pluridisciplinaire piloté par la Délégation à la sécurité et à la circulation routières et la Direction générale de la santé. Le dépliant rappelle les règles à suivre pour conduire dans de bonnes conditions de sécurité. Il pointe les situations à risque et incite au dialogue avec les professionnels de santé.

 

Les pharmaciens sont en première ligne pour sensibiliser le public et fournir des conseils adaptés, notamment lors de la dispensation de médicaments porteurs du pictogramme indiquant un risque pour la conduite, en repérant des troubles ou une consommation de produits pouvant altérer les capacités nécessaires à la conduite ou face à des plaintes exprimées (fatigue, baisse de l'acuité visuelle…).

26
décembre

La Fédération française de cardiologie (FFC) lance la campagne "100 (une) cardiaques" pour sensibiliser le public et particulièrement les femmes à la prévention et à la prise en charge des maladies cardiovasculaires.

Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité chez les femmes. Celles-ci sont désormais victimes de plus en plus jeunes d’accidents cardiovasculaires. Entre 2002 et 2008 en France, le nombre de femmes hospitalisées pour infarctus du myocarde a progressé de 15% chez les 35-44 ans et de 18% chez les 45-54 ans alors même que ce taux a baissé dans toutes les classes d’âges chez les hommes (BEH n°41/2012).

L'opération "100 (une) cardiaques" se déroule du 22 au 31 décembre 2013. Elle est portée par des femmes touchées par une maladie cardiovasculaire dans les 101 départements de France et d'outre-mer. Acceptant de prêter leur image pour cette campagne, elles témoignent ainsi du poids de ces maladies et souhaitent inciter les femmes à une meilleure prévention.

Pour informer et sensibiliser le public sur les maladies cardiovasculaires, la FFC propose de nombreux outils via son site internet http://www.fedecardio.org/, les réseaux sociaux, une application mobile "Cardio info" et des fiches conseils et brochures. Une brochure "Cœur, artères, femmes" est notamment disponible à la commande sur le site de la FFC.

Pour vous aider à relayer ces messages de prévention, le Cespharm vous propose une sélection de brochures à remettre au public et de documents à usage professionnel sur les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque.

20
décembre

Le Comité national Contre le Tabagisme (CNCT) lance une nouvelle campagne dénonçant la pression des fabricants de tabac pour maintenir une norme tabagique dans notre société. Cette campagne illustre également toute la difficulté de la démarche d’arrêt pour les fumeurs en raison notamment de la dépendance créée par le tabac.

Le tabagisme reste la première cause de mortalité prématurée évitable en France, responsable d’environ 200 morts par jour. Alors que 60% des fumeurs expriment le souhait d'arrêter de fumer [Baromètre santé 2010, Inpes], la part de ceux qui y parviennent reste faible. Moins de 5% des fumeurs réussiraient à arrêter sans aucune aide au bout d’un an [Communiqué de presse CNCT, déc. 2013].

Au travers de sa nouvelle campagne, le CNCT souhaite interpeller le public sur les pratiques de l'industrie du tabac qui contribuent à maintenir une norme tabagique et ainsi à dissuader les fumeurs de toute tentative d'arrêt. Un spot intitulé "Le complot" est diffusé du 19 décembre 2013 à la fin janvier 2014 sur différentes chaînes de télévision, sur internet et les réseaux sociaux de l’association. Il cible en particulier les jeunes fumeurs qui n'ont pas toujours conscience de leur dépendance vis-à-vis des produits et des pratiques développées par les fabricants de tabac. Il illustre les difficultés majeures que peuvent éprouver les fumeurs au cours du sevrage, soumis à des sollicitations multiples.

Face à ce constat, il parait essentiel de sensibiliser le public par des messages de prévention et d’accompagner les fumeurs dans leur démarche d’arrêt du tabac. A cet effet, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens une sélection d’affiches et de brochures à remettre au public ainsi que des documents à usage professionnel sur l’aide à l’arrêt du tabac.

10
décembre

L’hiver est une période propice à la propagation de certains virus saisonniers. Pour limiter les risques de transmission et promouvoir les mesures simples de prévention, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens des documents d'information à remettre au public.

Gastroentérite, bronchiolite, infections respiratoires virales… trois brochures, éditées par l'Inpes, permettent de rappeler les réflexes à adopter pour éviter la propagation de ces maladies et éviter d'éventuelles complications.

"Diarrhée du jeune enfant, évitez la déshydratation !"
Le dépliant est axé sur l'utilisation des solutions de réhydratation orale : préparation, conservation, fréquence d'administration. S'y ajoutent des conseils sur l'alimentation, la surveillance de l'enfant et les signes d'aggravation.

"La bronchiolite"
Comment limiter les risques de transmission du virus ? Quelle conduite tenir en cas de signes évocateurs de bronchiolite ? Quelle prise en charge de la maladie ? Le dépliant est un support pratique d'information pour répondre aux questions que peuvent vous poser les parents.

"Virus respiratoires : limitons les risques d'infection"
Le dépliant rappelle de façon illustrée les modes de transmission des virus respiratoires et les trois gestes simples pour limiter les risques d'infection : lavage des mains, utilisation de mouchoirs en papier, port d'un masque chirurgical.

L’Inpes et le ministère chargé de la santé, par le biais de campagnes d’information, rappellent chaque année au public ces messages de prévention en mettant l’accent sur le lavage des mains, geste essentiel pour limiter la propagation des infections.

29
novembre

Le rapport "La culture de prévention en santé : des questions fondamentales" a été présenté par le Pr Dreux devant l'Académie nationale de médecine le 15 octobre dernier. Il propose dix recommandations pour développer la prévention en France.

"Il n’y a pas en France de véritable politique de prévention. Ce constat, argumenté par de nombreux rapports d’organismes officiels, a conduit l’Académie nationale de Médecine à créer un groupe de travail pluridisciplinaire chargé d’étudier la situation actuelle et de proposer des mesures pour y remédier" déclare le Pr Dreux, membre des Académies nationales de médecine et de pharmacie et Président du Cespharm.

Les auteurs du rapport rappellent que le développement d'une culture de prévention implique de mettre en place des programmes d'actions à tous les âges de la vie, pour créer et maintenir un capital santé. Face à l'étendue du sujet, les auteurs ciblent les enjeux principaux de la prévention en santé : humanistes, sanitaires, sociaux, économiques. Ils abordent des questions plus spécifiques sur la place de la famille et de l'école, sur l'apport des technologies de l'information et de la communication en santé et sur la médecine prédictive. Ils soulignent l'importance d'une prévention fondée sur les preuves.

En conclusion du rapport, dix recommandations prioritaires sont proposées, notamment : la création d'une gouvernance interministérielle des actions de prévention et l'attribution de crédits d'Etat dédiés ; l'étude du rapport coût/efficacité des actions de prévention ; le renforcement de l'information objective du public et des campagnes de prévention ainsi que des actions ciblées sur les populations en état de précarité ; la mise en place d'un parcours de prévention comportant des consultations gratuites ; un renforcement de la médecine scolaire et l'initiation de l'éducation à la santé dès l'école primaire…

Les auteurs appellent l'ensemble des professionnels de santé associés aux acteurs psychosociaux à un engagement fort, nécessaire pour développer une véritable culture de prévention en santé en France.

27
novembre

L'ANSM lance une campagne pour alerter patients et professionnels de santé sur les risques d'erreurs liées à l'utilisation des dispositifs d'administration des solutions buvables de médicaments. Une affichette est mise à la disposition des pharmaciens pour sensibiliser le public.

De nombreux risques d'erreurs ou erreurs médicamenteuses en lien avec des dispositifs d'administration des solutions buvables – pipette, gobelet, compte-goutte ou cuillère-mesure – ont été signalés à l'ANSM. Ces erreurs, qui peuvent être à l'origine d'effets indésirables graves, touchent majoritairement les nourrissons et les enfants âgés de 2 à 11 ans. Elles sont principalement dues à l'administration d'un médicament avec le dispositif d'un autre médicament, à une incompréhension des modalités d'utilisation du dispositif fourni voire de la posologie prescrite ou liées au dispositif lui-même (manque de lisibilité, double graduation…).

Dans ce contexte, l'ANSM lance une campagne d'information et de sensibilisation destinée aux patients et à leurs proches. Une affichette rappelle que chaque dispositif d'administration est spécifique d'un médicament donné et propose des règles simples pour limiter le risque d'erreur :
- toujours conserver le dispositif d'administration avec le médicament correspondant pour éviter toute confusion,
- en cas de doute, demander conseil à un professionnel de santé,
- toujours lire la notice d'information avant utilisation.

Les pharmaciens ont un rôle essentiel de promotion du bon usage de ces médicaments, en s'assurant notamment de la bonne compréhension de la posologie et du mode d'administration et en montrant, si possible, le dispositif d'administration aux patients. Ils doivent également s'assurer que le médicament qu'ils délivrent est le plus adapté et privilégier, lorsqu’il existe, le conditionnement adapté à la population ciblée.

Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable au CRPV dont ils dépendent.