02
septembre

2,6 millions. Il s'agit du nombre de médicaments contrefaits saisis en France en 2014, un chiffre qui a doublé par rapport à 2013. Face à ce constat, une vaste campagne pour informer et conseiller le public a été mise en place. Une affiche et une brochure sont à votre disposition auprès du Cespharm.

Si la sécurisation du circuit de distribution du médicament en France contribue à empêcher la pénétration de contrefaçons dans la chaîne de distribution, le nombre de médicaments falsifiés saisis par les douanes françaises a toutefois doublé entre 2013 et 2014. Par ailleurs, l'OMS estime qu'un médicament sur deux, parmi ceux proposés sur Internet, serait contrefait.

C'est dans ce contexte que l'Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM) lance la campagne "Le faux médicament, késako ?". Une affiche et une brochure pédagogique ont été élaborées dans ce cadre. Leur but ? Informer sur les dangers liés à ces contrefaçons, conseiller le public sur l'achat de médicaments en ligne et la conduite à tenir lors de séjours à l'étranger. Au fil de ses 15 pages, la brochure explique notamment l'importance de consulter la liste officielle des sites légaux de pharmacies en ligne et comment repérer un site Internet frauduleux.

La campagne s'appuie également sur le site Internet le-faux-medicament-kesako.com, ludique et riche en informations.

Pour sensibiliser vos patients à cette problématique croissante, le Cespharm met à votre disposition les outils de l'IRACM.

04
août

Trois décès par noyade chaque jour ! C'est ce qu'a enregistré l'InVS entre le 1er juin et le 5 juillet de cette année. Si la baignade doit avant tout rester un plaisir, elle impose la vigilance et des réflexes incontournables. Pour le rappeler au public cet été, le Cespharm vous propose deux affiches et une brochure, élaborées par l'Inpes.

Pas de boisson alcoolisée avant une baignade, choisir de préférence des zones surveillées, respecter les consignes de sécurité selon les courants marins et la météo, prêter une attention toute particulière à sa forme physique et une vigilance sans faille aux enfants, même équipés de brassards !

Ces messages de bon sens sont recensés au sein d'une brochure et de deux affiches éditées par l'Inpes que vous pouvez vous procurer auprès du Cespharm.

La rubrique "La piscine" du site Internet sur les accidents domestiques prevention-maison.fr constitue également une source d'information à ce sujet pour le grand public.

20
juillet

 

La mise sur le marché du premier autotest de dépistage du VIH est attendue pour mi-septembre. Profitez de l'été pour vous y préparer ! Afin de vous y aider, le Cespharm a élaboré une fiche pratique destinée à vous guider dans la dispensation de ce nouveau dispositif médical. En trois clics, elle sera téléchargée et imprimée.

 

 

 

C'est mi-septembre qu'arrivera dans les officines le premier autotest de dépistage du VIH. Un test destiné à être réalisé par le patient lui-même, dans un environnement domestique.

Délai de fiabilité de l'autotest par rapport à la dernière prise de risque, renvoi vers Sida info service pour la réponse à toute question au moment de la réalisation du test ou face au résultat, contacts utiles au niveau national et local, conduite à tenir en six points très concrets lors de la dispensation d'un autotest… Tous ces éléments sont détaillés dans la Fiche pratique Accompagner la dispensation d'un autotest de dépistage du VIH, élaborée par le Cespharm en partenariat avec la Société française de lutte contre le sida (SFLS). Cet outil pratique et concret a été pensé pour accompagner votre exercice au quotidien.

 

Un tableau recensant les différentes solutions de dépistage et leur fiabilité en fonction du délai écoulé depuis le dernier risque d'exposition au VIH figure également dans ce document.

 

Téléchargeable et imprimable, cette fiche vous permettra d'être au point dès les premières demandes qui vous seront adressées !

 

Pour une formation encore plus poussée sur le VIH et les autotests, contactez votre COREVIH le plus proche.

10
juillet

Méfiance et conscience du danger potentiel des produits utilisés à des fins amaigrissantes sont primordiales de la part des professionnels de santé et du public. Dans un rapport récemment publié sur ce thème, l'ANSM fait notamment le point sur les informations à diffuser en la matière.

Le rapport de l'ANSM intitulé "Evaluation des risques liés à l'utilisation de produits de santé à des fins d'amaigrissement", publié il y a quelques jours, fait le point sur les pratiques visant une perte de poids et leurs risques (gare notamment aux prescriptions hors AMM).

L'Agence alerte sur l'importance d'une vigilance permanente par chacun "compte tenu du renouvellement constant de l'offre". Elle note par ailleurs que son "contrôle de la promotion autour des produits revendiquant un effet sur le poids est fonction de leur statut réglementaire et ne peut être exhaustif".

Au travers de ses 30 pages, le rapport recense également les informations qui doivent être connues du grand public et communiquées par les professionnels de santé.

Le public doit en particulier être conscient qu'aucune décision de perte du poids n'est anodine. La méfiance doit être de mise sur les produits vendus sur Internet, les médicaments conseillés par des proches, les produits dont l'origine n'est pas connue même s'ils se revendiquent naturels et les méthodes "miracle". Par ailleurs, la prise en charge du surpoids ou de l'obésité nécessite un contrôle médical.

Les patients doivent également être sensibilisés au fait que toute réaction anormale suite à la prise d'un produit de santé doit être signalée à un médecin ou à un pharmacien. Les effets indésirables peuvent être déclarés par le patient lui-même auprès de l'ANSM et l'Agence européenne du médicament diffuse une fiche d'information à ce sujet.

Vous êtes particulièrement bien placés pour faire passer ces messages. A vous de jouer !

09
juillet

L’Institut national du cancer (INCa) mène une campagne d’information sur la prévention des cancers évitables. Son objectif ? Aider chacun à faire le point sur ses risques de développer un cancer et lui donner les moyens d’agir pour les réduire.

Selon le Baromètre cancer 2010, plus de 1 personne sur 2 pense que "le cancer, c’est souvent héréditaire" et 1 personne sur 3 estime "qu’on ne peut rien faire pour éviter le cancer". En réalité, les facteurs génétiques héréditaires représentent moins de 10 % des causes de cancer. En revanche, les facteurs de risque évitables, liés aux modes de vie et aux comportements (tels le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité et la sédentarité), sont responsables de 40 % des cancers. Impliqué dans 17 localisations cancéreuses différentes, le tabac est le premier facteur de risque évitable, loin devant tous les autres facteurs. Viennent ensuite, à part égale, l’alcool et une alimentation déséquilibrée.

Face à ce constat, la campagne de l’INCa vise à informer le public sur l’importance relative des 9 principaux facteurs de risque évitables de cancers. A cette occasion, chacun est invité à identifier ses propres facteurs de risque grâce à un test simple et rapide, à compléter en ligne sur le site de l’INCa. Des conseils de prévention adaptés seront, si besoin, proposés.

Par ailleurs, l’INCa met à disposition sur son site une brochure intitulée "Nutrition et cancers" destinée au public. Cet outil fait le point sur l’état actuel des connaissances en matière de facteurs de risque et de protection liés à la nutrition. Il est disponible, pour l’instant, uniquement en téléchargement. Un document d’information professionnelle portant sur cette thématique peut également être consulté sur le site de l’INCa.