04
novembre

Afin d'éviter la centaine de décès annuels liés à des intoxications au monoxyde de carbone, la période de remise en marche des appareils de chauffage est idéale pour rappeler les gestes de prévention. Le Cespharm vous propose une affiche et une brochure sur cette thématique. A vous de jouer !

Maux de tête, nausées, fatigue, malaises… Face à ces symptômes, ce sont 2 000 personnes qui ont été prises en charge dans un service d'urgences hospitalières suite à une exposition au monoxyde de carbone entre septembre 2014 et mars 2015 (source InVS). Ces intoxications potentiellement mortelles peuvent toutefois être évitées en adoptant les bons gestes de prévention.

La vérification annuelle des appareils de chauffage, d'eau chaude et de ventilation ainsi que le respect du mode d'emploi des appareils à combustion (chauffages d'appoint notamment) sont primordiaux. De même, il est important d'aérer les intérieurs au moins 10 minutes par jour afin de limiter la présence de ce gaz, indétectable par nos sens (inodore, incolore et non irritant) mais pourtant mortel.

Pour rappeler au plus grand nombre ces messages qui "concernent tout le monde", le Cespharm vous propose une affiche et une brochure pédagogique éditées par l'Inpes et le ministère en charge de la Santé.

29
octobre

A l’approche de l’hiver, le Cespharm met à votre disposition une sélection d’outils d’information rappelant les gestes à adopter pour limiter la transmission des virus hivernaux. Les documents proposés mettent notamment l’accent sur le lavage des mains, geste de prévention essentiel mais insuffisamment appliqué (Baromètre santé Inpes, 2010).

 

L’hiver est une période propice à la propagation des virus responsables de grippes, rhumes, rhinopharyngites, bronchiolites et gastroentérites. Le contact avec les mains contaminées d’une personne infectée joue un rôle important dans la transmission de ces infections. Il est donc recommandé de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou d’utiliser une solution hydroalcoolique, notamment après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, avant chaque repas, ou encore après avoir utilisé les transports en commun.

 

Pour limiter les risques de transmission des virus respiratoires de l’hiver, d’autres gestes barrières ont également démontré leur efficacité :
- se couvrir la bouche avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer,
- jeter son mouchoir en papier dans une poubelle immédiatement après usage,
- porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade,
- aérer régulièrement le logement.

 

Pour vous aider à relayer ces messages de prévention, le Cespharm vous propose une sélection d’affiches et de brochures à remettre au public. Un dossier d'information professionnelle sur les infections respiratoires de l’hiver est également mis à votre disposition.

26
octobre

Isotrétinoïne, minocycline, Diane 35. Au vu des multiples alertes liées à des traitements de l'acné ces dernières années, de nouvelles recommandations en la matière viennent d'être publiées. Labellisées par la HAS, elles abordent notamment l'éducation des patients et la délivrance de l'isotrétinoïne.

Les recommandations de bonne pratique dans la prise en charge de l'acné, fraîchement publiées par la Société française de dermatologie (SFD), actualisent celles émises par l'Afssaps en 2007. Labellisées par la HAS, elles orientent le choix du traitement non plus selon le type de lésions (comédons, papulo-pustules, nodules) mais en fonction du stade de gravité de l'acné. Un arbre décisionnel avec photos et description des cinq stades de référence résume ces recommandations.

Elles comportent par ailleurs un volet sur l'information et l'éducation des patients, identifiées comme des facteurs pouvant améliorer l'adhésion au traitement et devant faire partie de la prise en charge. Le patient doit en effet être averti du caractère suspensif du traitement et de la nécessité de suivre un traitement d'entretien local "aussi longtemps que nécessaire". Il doit également être sensibilisé au délai de quelques semaines nécessaire à l'obtention d'une amélioration visible et aux moyens de limiter l'irritation liée aux traitements locaux notamment.

L'isotrétinoïne orale fait l'objet d'un focus particulier en lien avec deux de ses effets indésirables : sa tératogénicité et l'apparition possible de troubles psychiatriques (pages 9 et 10 des recommandations).

La SFD rappelle que sa prescription initiale est désormais réservée aux dermatologues et qu'elle est contre-indiquée chez les femmes en âge de procréer sauf dans le cas où toutes les conditions du programme de prévention des grossesses sont réunies. Ces femmes doivent notamment se voir remettre un carnet-patiente rappelant ces conditions. Aucune délivrance ne peut avoir lieu sans la présentation du carnet dûment rempli chaque mois par le prescripteur, ni au-delà des 7 premiers jours suivant la date d'établissement de la prescription. Une contraception efficace est obligatoire avant, pendant et un mois après le traitement par isotrétinoïne.

Pour un rappel toujours utile, l'ensemble des éléments conditionnant la délivrance de cette molécule est détaillé en page 9 des recommandations.

13
octobre

 

La nouvelle campagne de vaccination contre la grippe saisonnière vient de débuter et se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2016.

 

 Cette année, la composition du vaccin antigrippal trivalent est modifiée. Elle intègre la souche A(H3N2) qui a majoritairement circulé en Europe l’hiver dernier, et contre laquelle le précédent vaccin n’était pas efficace.

 

 La diminution de la couverture vaccinale des populations à risque se poursuit (46,1 % en 2014 contre 48,9 % en 2013). Cette nouvelle baisse concerne en particulier les personnes âgées de 65 ans et plus (48,5 % en 2014 versus 51,9 % en 2013). Pour inverser cette tendance, l’Assurance maladie lance une campagne d’information, avec pour signature "La grippe : pour éviter l’hospitalisation, passez à la vaccination".

 

Pour rappel, le vaccin antigrippal est pris en charge à 100% notamment pour :
 - les sujets âgés de 65 ans et plus,
 - les
personnes souffrant de certaines pathologies chroniques,
 - les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse,
 - les personnes obèses ayant un IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2,
 - les professionnels de santé libéraux en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère (dont les pharmaciens titulaires d'officine).

 

Comme lors des campagnes précédentes, les personnes "non primo-vaccinantes" invitées par l’Assurance maladie peuvent retirer directement le vaccin chez leur pharmacien sur présentation de leur imprimé de prise en charge et se faire vacciner par un(e) infirmier(e) libéral(e), sans prescription médicale préalable. Sont exclus de ce dispositif les femmes enceintes, les sujets de moins de 18 ans et les "primo-vaccinants", pour lesquels une prescription médicale reste obligatoire. Un mémo récapitulant les modalités de la campagne est consultable sur le site de l’Assurance maladie.

 

En complément de la vaccination, il est important de rappeler aux personnes à risque les "gestes barrières" pour se protéger contre la grippe : lavage pluriquotidien des mains, aération quotidienne du logement, port d’un masque de protection en cas de contact avec un sujet malade, … Pour vous y aider, le Cespharm met à votre disposition une sélection d’outils d’information.

08
octobre

"Envie d'un bébé ? Vite un check-up !" Tel est le slogan choisi en 2015 par la Fondation PremUp pour sa campagne de sensibilisation pour la santé de la femme enceinte et du nourrisson. Partenaire de cette opération, le Cespharm met à votre disposition l'affiche et la brochure de la campagne.

Si la nécessité d'un suivi médical pendant la grossesse est bien connue, l'importance d'une préparation alors que la conception n'est encore qu'un projet est loin d'être une notion acquise pour tous. C'est pour sensibiliser le public à cette idée, pour protéger au mieux la santé de la mère et celle de l'enfant, que la Fondation PremUp a pensé sa campagne 2015. Pour vous faire relais de ces messages, l'affiche et le dépliant de l'opération sont mis à votre disposition par le Cespharm.

La brochure détaille la nécessité pour toute femme de s'informer auprès d'un professionnel de santé avant même l'arrêt de sa contraception, de réaliser un bilan de santé général et d'adopter un mode de vie équilibré avant de concrétiser un projet de bébé.

Des messages de prévention à diffuser largement.

29
septembre

Si le "Don de vie" a été labellisé Grande cause nationale en 2009 et largement promu depuis, le public ne semble pas encore familiarisé avec toutes les possibilités en termes de dons. Pour faire le tour de la question, le Cespharm propose un mini-dépliant complet.

Don de sang placentaire, don de sang, don de plasma, don de plaquettes, don de moelle osseuse et don d'organes. Pour faire connaître les Dons de vie, les associations Laurette Fugain, Gregory Lemarchal et la fondation Greffe de vie proposent un dépliant au format carte de crédit. Petit mais complet, ce document explique en quoi consistent ces dons et les conditions à remplir pour les réaliser.

Outre ces informations, la carte dépliante recense les adresses Internet et les numéros de téléphones utiles sur le sujet. Deux cartes de donneur d'organes sont également rattachées à ce document. Bien que dépourvues de valeur légale, celles-ci peuvent toutefois constituer un moyen complémentaire d'affirmer son souhait en la matière. Rien ne pourra toutefois remplacer l'expression de sa position à ses proches, de son vivant, puisque c'est auprès d'eux que les médecins sont légalement tenus de vérifier qu'aucune opposition au don n'avait été exprimée par le défunt.

Ces dépliants d'information sont disponibles à la commande auprès du Cespharm. A diffuser largement !

24
septembre

L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier des recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux per os utilisés en hématologie, destinées notamment aux professionnels de santé de ville.

L’objectif est de les aider à gérer plus efficacement les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter le recours à certaines hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.

Ces recommandations concernent les traitements de cancers hématologiques (en particulier la leucémie myéloïde chronique et le myélome multiple) :

- les inhibiteurs de tyrosine kinase ciblant BCR-ABL (imatinib-Glivec, dasatinib-Sprycel, nilotinib-Tasigna, bosutinib-Bosulif, ponatinib-Iclusig) ou JAK (ruxolitinib-Jakavi) ;

- les immunomodulateurs (thalidomide, lénalidomide-Revlimid, pomalidomide-Imnovid).

Elles proposent notamment les mesures à mettre en œuvre pour prévenir certains de leurs effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en cas de toxicité avérée.

Elles sont disponibles sur le site de l’INCa sous la forme de deux documents interactifs. Seront prochainement mises à disposition des fiches pratiques récapitulant par molécule les modalités de prévention, de suivi et de gestion des effets secondaires.

D’autres recommandations sont d’ores et déjà prévues. Elles porteront sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales utilisées dans le traitement des tumeurs solides (poumon, peau, rein, prostate, sein, système digestif).

09
septembre

Seul un Français sur 4 semble avoir conscience de l'existence d'un risque pour l'enfant à naître lorsque de l'alcool est consommé au cours d'une grossesse. C'est un des résultats d'une récente enquête réalisée pour l'Inpes et la Mildeca. "Zéro alcool pendant la grossesse" faites passer le message !

Retard de croissance du fœtus, accouchement prématuré, faible poids de naissance mais également troubles psychiques ou du comportement de l'enfant sont des conséquences possibles de la consommation d'alcool pendant la grossesse.

A l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d'alcoolisation fœtale, l'Inpes et la Mildeca publient les résultats d'une enquête sur les connaissances et la perception des risques de la consommation d'alcool au cours de la grossesse.

Les résultats sont édifiants : la problématique semble largement sous-estimée par le public ! En effet, seules 25 % des personnes interrogées étaient avisées du fait que même une faible consommation pouvait avoir des conséquences néfastes sur la santé de l'enfant. En dépit du message sanitaire préconisant, depuis 2006, l'absence de consommation d'alcool pendant la grossesse, près de 4 Français sur 10 considèrent "qu'un verre pour les grandes occasions ne pose pas de problème" et quasi autant estiment que les risques ne sont réels pour le nouveau-né que si la consommation est quotidienne.

Paradoxalement, plus de 9 personnes sur 10 approuvent l'apposition obligatoire du pictogramme sur les contenants des boissons alcoolisées et ¾ des Français jugent sa présence nécessaire pour limiter la consommation d'alcool chez la femme enceinte.

Au vu de ces résultats et alors que la consommation d'alcool se banalise chez les jeunes et augmente fortement chez les femmes, le message "zéro alcool pendant la grossesse" doit être martelé. Pour vous permettre de relayer cette information, le Cespharm vous propose une affiche et une carte postale.