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Troubles de la mémoire, démences vasculaires et maladie d'Alzheimer voient leur risque bondir de 61 % en cas d'hypertension artérielle non contrôlée. Pour le faire savoir et encourager le public à ne pas prendre les troubles tensionnels à la légère, le Comité français de lutte contre l'HTA propose un livret d'information.
Une hypertension artérielle (HTA) non contrôlée entre 35 et 64 ans, accroît de 61 % le risque de développer la maladie d'Alzheimer selon une étude parue cet été dans The Lancet neurology. L'explication ? Au même titre que le diabète, l'obésité, l'hypercholestérolémie, l'inactivité ou le tabagisme, l'HTA contribue à altérer les artères cérébrales avec une double conséquence : un risque accru, bien connu, d'accidents vasculaires cérébraux et celui, plus confidentiel, de perte de mémoire, de démence vasculaire ou… de maladie d'Alzheimer !
Le risque de troubles des fonctions cérébrales dépend du volume et du nombre de lésions cérébrovasculaires. Au final, plus la pression artérielle est restée longtemps supérieure à la normale, plus les lésions sont potentiellement nombreuses et donc le risque important. Les lésions des parois vasculaires favorisent par ailleurs la formation des plaques amyloïdes dégénératives retrouvées au cours de la maladie d'Alzheimer.
Pour sa campagne annuelle de sensibilisation du grand public, le Comité français de lutte contre l'HTA et ses partenaires proposent un livret d'information sur cette thématique. Intitulé "Quand l'hypertension fait perdre la tête", il est disponible en téléchargement sur le site Internet du Comité.
Pour sensibiliser les personnes âgées et leur entourage à la culture du Bien-vieillir, l'INPES étoffe son dispositif d'information en proposant notamment le guide "Bien vivre son âge". Il s'adresse aux plus de 75 ans et vient compléter la brochure "Vieillir… et alors ?", destinée aux jeunes seniors.
Si 30 % du vieillissement personnel dépend de l'hérédité, les 70 % restants seraient étroitement liés au mode de vie et aux habitudes. Pour guider les plus de 75 ans et leurs proches dans une approche positive du vieillissement et "optimiser les chances d'une bonne santé physique, sociale et mentale", l'INPES et les organismes de retraite proposent la brochure "Bien vivre son âge". A travers 40 pages, celle-ci détaille des messages de prévention en santé et des idées concrètes et faciles à appliquer afin de garder le moral, lutter contre l'isolement et éviter les accidents domestiques.
Disponible sur le site du Cespharm, le guide s'inscrit au sein d'un dispositif plus large comprenant notamment le tout récent site Internet reponses-bien-vieillir.fr et la brochure "Vieillir… et alors ?". Le site reponses-bien-vieillir.fr propose 15 mini vidéos sur les différents aspects de cette thématique et autant de questions-réponses sous forme de texte. Deux guides en lien avec l'aménagement de l'habitat et les solutions de logement sont également consultables sur ce site.
Les modalités pratiques de mise en œuvre de l’accompagnement par le pharmacien des patients asthmatiques viennent d’être publiées. Pour aider les confrères dans cette mission, le Cespharm met à leur disposition des grilles d’évaluation de l’utilisation des systèmes d’inhalation utilisés dans l’asthme et deux documents d’information professionnelle.
L’avenant n°4 à la convention nationale pharmaceutique relatif notamment à l’accompagnement par les pharmaciens des patients asthmatiques est paru au Journal officiel du 2 décembre 2014. Il précise les modalités pratiques de mise en œuvre de cet accompagnement pour les patients en initiation ou en reprise (après une interruption d’au moins 4 mois) d’un traitement de fond à base de corticoïde inhalé.
L’accompagnement s’effectue dans le cadre d’entretiens pharmaceutiques destinés notamment à évaluer les connaissances du patient sur son traitement, à favoriser le bon usage de ses médicaments (dont le renforcement de l’apprentissage des techniques d’inhalation), à améliorer son adhésion thérapeutique et à l’aider à contrôler les facteurs déclenchant ses crises.
Pour aider le pharmacien dans cette mission, les partenaires conventionnels ont élaboré un guide d’accompagnement des patients asthmatiques, une fiche de suivi de l’entretien ainsi que des outils pédagogiques (planche illustrant une bronche asthmatique versus une bronche saine, mémo à remettre aux patients sur les facteurs déclenchants, …).
Le Cespharm met par ailleurs à la disposition des confrères une grille d’évaluation des gestes pour chaque système d’inhalation disponible dans le traitement de l’asthme. Conçues avec des experts pneumologues, ces grilles constituent un outil utile pour évaluer le degré de maîtrise des techniques d’inhalation des patients. Le Cespharm propose également une fiche technique sur le rôle du pharmacien dans la prise en charge des patients asthmatiques et un dossier d’information professionnelle sur l’asthme.
L’ANSM mène une campagne visant à alerter le public et les professionnels de santé sur le risque d’erreurs liées à l’utilisation des unidoses et des dispositifs transdermiques. Pour vous aider à sensibiliser le public à leur bon usage, le Cespharm met à votre disposition deux nouveaux outils.
De nombreuses erreurs médicamenteuses liées à une confusion entre unidoses ont été signalées à l’ANSM. Elles concernent principalement les nourrissons et les enfants et peuvent être à l’origine d’effets indésirables graves (convulsions notamment). Dans ce contexte, l’ANSM a élaboré une affichette rassemblant des règles simples à respecter pour limiter ce risque de confusion. Elle souligne en outre l’importance de s’assurer de la bonne compréhension par les parents de l’indication et de la voie d’administration des unidoses délivrées.
Par ailleurs, des signalements d’erreurs médicamenteuses en lien avec l’utilisation des dispositifs transdermiques ont été rapportés à l’ANSM. Les trois quart d’entre eux ont entraîné la survenue d’effets indésirables, parmi lesquels près de la moitié ont été considérés comme graves. Face à ce constat, l’ANSM rappelle l’importance de vérifier la bonne compréhension par le patient et son entourage des modalités d’utilisation des patchs. Afin de minimiser le risque d’erreur, il est notamment recommandé de :
- ne jamais découper un patch, sauf indication contraire dans la notice,
- alterner les sites de pose à chaque changement de patch,
- éviter de s’exposer à des sources de chaleur ou de pratiquer une activité sportive en cas de forte chaleur,
- retirer le patch usagé avant l’application d’un nouveau patch,
- signaler le port de patch aux professionnels de santé.
L’ANSM propose un outil d’aide au suivi d’un traitement par dispositif transdermique destiné à être remis par un professionnel de santé, notamment le pharmacien lors de la délivrance de patch. Deux questions/réponses portant sur l’utilisation de ces dispositifs, élaborés respectivement à l’intention des professionnels de santé et du public, sont consultables sur son site Internet.
L'Ordre des pharmaciens s'associe à la HAS et au ministère en charge de la Santé pour affirmer le rôle du pharmacien d'officine dans la sécurité des patients. Une affiche et une brochure visant à faire connaître au public l'importance du dialogue avec le pharmacien sont mises à votre disposition par le Cespharm.
"Pourquoi est-ce important de parler avec son pharmacien ?" C'est à cette question que souhaitent répondre l'affiche et la brochure élaborées par la Haute autorité de Santé et mises en forme et éditées par l'Ordre des pharmaciens dans le cadre de la Semaine de la sécurité des patients.
Ces outils encouragent le public à échanger avec le pharmacien d'officine présenté comme un professionnel de santé disponible et accessible. Ils mettent par ailleurs en lumière la façon dont ces échanges constituent un précieux élément de sécurité et de vigilance autour des traitements.
La brochure donne des conseils utiles lors des visites à la pharmacie. Elle met notamment en avant l'importance de la compréhension de l'enjeu et du bon usage des traitements par le patient au sortir de l'officine. Elle répond en outre à des questions fréquentes, en lien, par exemple, avec la vente de médicaments sur Internet ou la fiabilité des sources d'information médicales.
Ces outils sont mis à votre disposition par le Cespharm, à l'occasion de la Semaine de la sécurité des patients… et bien au-delà !
Trop souvent perçus comme anodins, les compléments alimentaires ne font pas toujours l'objet de l'attention qu'ils méritent pour la sécurité du patient. Le dispositif de nutrivigilance a besoin des professionnels de santé pour signaler les effets indésirables consécutifs à leur prise ou à celle de certains aliments spécifiques.
Comparable au dispositif de pharmacovigilance dont l'ANSM est en charge pour les médicaments, celui de nutrivigilance, géré par l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), concerne les compléments alimentaires et certains produits alimentaires : aliments ou boissons enrichis en substances à but nutritionnel ou physiologique ; nouveaux aliments et nouveaux ingrédients non traditionnels en Europe ; aliments destinés à des populations particulières (sportifs, nourrissons, patients souffrant d'intolérances alimentaires…).
Les signalements d'effets indésirables enregistrés par ce dispositif ont notamment permis l'émission de recommandations en lien avec les boissons énergisantes ou les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Au global, depuis la mise en place du dispositif en 2010, plus d'un tiers des signalements relatifs à des compléments alimentaires ont concerné des produits minceur, capillaires ou hypocholestérolémiants. Pour l'heure, les effets les plus souvent rapportés ont été d'ordre hépatique, digestif et allergique.
Pour déclarer en ligne tout effet indésirable en lien avec la nutrivigilance ou télécharger un formulaire de déclaration à envoyer par courrier postal, l'Anses propose une plateforme électronique réservée aux professionnels de santé, intermédiaires obligatoires de la déclaration.
L'agence évalue actuellement les risques potentiellement liés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux sportifs et aux femmes enceintes. Résultats attendus au cours du premier trimestre 2015.
Que faire face à un patient fiévreux pour identifier s'il est possiblement porteur du virus Ebola ? Pour vous informer sur l'attitude à adopter face à un cas suspect et organiser sa prise en charge, l'Ordre s'est associé au ministère pour élaborer des documents destinés aux pharmaciens.
Professionnel de santé de proximité, le pharmacien peut se trouver face à des cas de fièvre qui laissent le doute s'installer quant à une éventuelle infection par le virus Ebola. Pour le guider dans l'interrogatoire du patient et l'attitude à adopter face à un cas suspect, l'Ordre des pharmaciens s'est associé au ministère en charge de la Santé pour mettre au point une fiche professionnelle détaillant la marche à suivre. Une affiche (en français et en anglais) destinée au public l'accompagne.
Tout patient souffrant d'une fièvre d'au moins 38°C doit être interrogé sur son éventuel voyage en zone à risque dans les 21 jours qui ont précédé la montée en température. Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporels (sang, sueur, selles, salive, sperme, vomissements, urine…). Aucune transmission aérienne n'est avérée et la période de contagion débute uniquement à l'apparition des symptômes.
Il convient donc d'isoler tout patient potentiellement infecté (voir le détail de la démarche de protection dans la fiche professionnelle) et de contacter le 15.
Le ministère chargé de la Santé met par ailleurs à la disposition de tous, un site Internet entièrement consacré à cette pathologie. Il diffuse des informations générales sur la maladie, des conseils pratiques, des détails sur les actions sanitaires menées et consacre une rubrique aux professionnels de santé. Un numéro d'appel est également accessible pour toute question : 0800 13 00 00 (tous les jours de 9h à 21h).
Répondre aux interrogations des pharmaciens inscrits à la section D dans le contexte actuel d'évolution de leurs missions, et émettre des recommandations pour l'exercice de demain. Telles sont les principales ambitions des Etats généraux du pharmacien adjoint d'officine qui se tiendront le 19 janvier 2015.
Face aux succès des rencontres régionales, en place depuis plusieurs années, et du Forum Internet de 2011, la section D organise pour la première fois des Etats généraux du pharmacien adjoint d'officine au niveau national.
Autour de tables rondes, témoignages de terrain, débats et questions-réponses, cet évènement sera l'occasion pour les pharmaciens inscrits à la section D de mettre en œuvre une réflexion autour de l'exercice officinal de demain qui permettra d'aboutir à des recommandations. Des conseillers régionaux de l'Ordre seront également présents pour apporter des réponses concrètes à leurs interrogations professionnelles.
En parallèle, la section D, le Cespharm, le DPC, la qualité à l'officine, les outils de communications de l'Ordre et l'exercice au-delà des frontières feront chacun l'objet d'un stand. Ces derniers accueilleront les pharmaciens tout au long de la journée en proposant des échanges ainsi que des démonstrations sur les outils et sites Internet de l'Ordre.
En amont, la section propose aux pharmaciens de soumettre leurs questions, témoignages et expériences sur le site ega2015.fr (rubrique "la parole est à vous"). Ces éléments pourront alimenter les débats lors desdits Etats généraux qui se tiendront à Paris, le lundi 19 janvier 2015. Programme et inscriptions (ouvertes jusqu'au 31 décembre) sur le site Internet de la manifestation.










