17
octobre

Le rapport d'experts sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH, présenté le 26 septembre dernier, est désormais accessible sur le site du ministère de la santé. Parmi les nouvelles recommandations : instaurer un traitement antirétroviral chez toute personne vivant avec le VIH et multiplier les occasions de dépistage.

08
octobre

La première base de données publique sur les médicaments est mise à la disposition du public et des professionnels de santé dans un espace dédié au médicament sur le site du ministère chargé de la santé.

Hébergée sur medicaments.gouv.fr, cette base de données scientifiques et administratives sur les traitements et le bon usage des produits de santé a été développée par l'ANSM, en partenariat avec la HAS et l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM), sous l'égide du ministère chargé de la santé.

Cette base a été réalisée en application de la loi du 29/12/2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. Elle constitue la première étape de la mise en place d'un service public d'information en santé, annoncé dans le cadre de la Stratégie nationale de santé.

Elle permet au public et aux professionnels de santé d’accéder à des données et documents de référence sur les médicaments commercialisés ou ayant été commercialisés durant les deux dernières années en France.
Pour chaque médicament sont notamment présentés le résumé des caractéristiques du produit, la notice, les conditions de prescription et de délivrance, le prix, les indications thérapeutiques, les niveaux de service médical rendu et d'amélioration du service médical rendu, des informations de sécurité sanitaire. Des icônes indiquent si le médicament est soumis à prescription médicale obligatoire, s'il est remboursé par la sécurité sociale et s'il appartient à un groupe générique.

L'espace medicaments.gouv.fr propose également une information pédagogique sur ce qu'est un médicament, comment il est mis sur le marché, le système de surveillance et les règles de bon usage. Une rubrique est consacrée aux génériques. Il permet, en outre, d'accéder aux formulaires de déclaration d'effets indésirables liés à la prise d'un médicament.

30
septembre

La nouvelle campagne de vaccination contre la grippe saisonnière sera officiellement lancée le 11 octobre 2013 et prendra fin le 31 janvier 2014.

 Le taux de couverture vaccinale contre la grippe saisonnière, en baisse constante depuis 2010, se situe bien en dessous de l’objectif de 75 % fixé par la loi de santé publique du 9 août 2004. Seulement 50,1 % des personnes à risque se sont fait vacciner la saison précédente contre 60,2 % en 2009/2010. Ce recul touche l’ensemble des catégories de population à risque, à l’exception des personnes souffrant d’un asthme ou d’une BPCO. Face à ce constat, l’Assurance maladie rappelle l’importance pour les personnes à risque de se faire revacciner contre la grippe tous les ans.

Plus de 10 millions d’assurés sont invités à bénéficier gratuitement du vaccin antigrippal, notamment :
- les sujets âgés de 65 ans et plus,
- les
personnes souffrant de certaines pathologies chroniques,
- les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse,
- les personnes obèses ayant un IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2,
- les professionnels de santé libéraux en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère (dont les pharmaciens titulaires d'officine).

Le calendrier vaccinal 2013 intègre désormais les personnes atteintes d’une hépatopathie chronique dans la liste des personnes éligibles à la vaccination contre la grippe saisonnière.

Comme lors de la campagne précédente, les personnes "non primo-vaccinantes" invitées par l’Assurance maladie peuvent retirer directement le vaccin chez leur pharmacien sur présentation de leur imprimé de prise en charge et se faire vacciner par un(e) infirmier(e) libéral(e), sans prescription médicale préalable. Sont exclus de ce dispositif les femmes enceintes, les sujets de moins de 18 ans et les "primo-vaccinants", pour lesquels une prescription médicale reste obligatoire.

Un "mémo" sur les modalités de la campagne ainsi qu’une lettre d’information aux pharmaciens seront prochainement mis en ligne sur le site de l’Assurance maladie et envoyés dans toutes les officines.

27
septembre

Pour la 9ème année consécutive, l’Institut national du cancer (INCa) lance une campagne d’information et de sensibilisation sur le dépistage organisé du cancer du sein. Partenaire de cette action, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens une sélection d’outils pour relayer les messages auprès des femmes concernées.

Le dépistage organisé du cancer du sein permet aux femmes de 50 à 74 ans de bénéficier tous les deux ans d’un examen clinique des seins et d’une mammographie avec "double lecture" (les examens jugés normaux sont systématiquement relus par un second radiologue), pris en charge à 100 %. Détecté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans plus de neuf cas sur dix.

Cette année, la campagne "Octobre rose" a pour objectif d’apporter des réponses aux questions que se posent les femmes sur le fonctionnement de ce dépistage, ses avantages mais aussi ses inconvénients. Il s’agit de leur permettre de faire un choix éclairé quant à leur participation au dépistage tout en rappelant la recommandation des autorités de santé "A partir de 50 ans, la mammographie est recommandée tous les deux ans".

Pour aider les pharmaciens à relayer cette manifestation, le Cespharm leur propose l’affiche de la campagne ainsi qu’une sélection de documents d’information professionnelle et d’outils à remettre au public : carte postale ; dépliant présentant de façon synthétique le déroulement, les avantages et les inconvénients du dépistage organisé ; brochure proposant une information plus détaillée sur ce dépistage.

18
septembre

A l’occasion de la Journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre prochain, l’association France Alzheimer lance une campagne de sensibilisation autour de la thématique "Avec la maladie d’Alzheimer, quels projets de vie ?". La Haute Autorité de Santé, pour sa part, propose des outils spécifiquement dédiés aux pharmaciens.

De nombreuses manifestations seront mises en place dans toute la France entre les 19 et 22 septembre prochains : stands d’information, portes ouvertes dans les associations départementales France Alzheimer, conférences… (liste des actions sur http://www.journeemondiale.francealzheimer.org/).

L’association France Alzheimer propose de nombreux outils destinés aux patients et à leur entourage : fiches pratiques (portant notamment sur l’alimentation, l’aménagement de l’habitat…), brochures d’information sur la maladie, l’aménagement de l’environnement des personnes malades, les activités à leur proposer… Ces documents peuvent être téléchargés sur le site www.francealzheimer.org (rubrique "Médiathèque").

Pour sa part, la HAS propose sur son site internet des outils d’amélioration des pratiques à l’attention des pharmaciens officinaux sur la iatrogénie des neuroleptiques et les troubles du comportement ainsi que sur l’accompagnement des aidants. Conçus en collaboration avec des pharmaciens d’officine dans le cadre du programme "AMI-Alzheimer" (Alerte et Maîtrise de la iatrogénie des neuroleptiques dans la maladie d’Alzheimer et démences apparentées), ces outils se présentent sous forme de fiches d’action, d’aide mémoire et de supports d’échanges avec les patients et leurs aidants. Pour en savoir plus, consulter le site de la HAS.

Enfin, le Cespharm met à votre disposition une fiche technique faisant le point sur la maladie d’Alzheimer, les thérapeutiques médicamenteuses et la stratégie de prise en charge. Ce document à usage professionnel détaille les différents niveaux possibles d’intervention du pharmacien auprès des patients et de leurs aidants et fournit des contacts utiles.