Actualités
La Haute autorité de santé (HAS) met à la disposition des professionnels de santé une nouvelle fiche mémo sur les méthodes de contraception utilisables par les femmes présentant des risques cardiovasculaires.
La fiche mémo "Contraception chez la femme à risque cardiovasculaire" doit aider les professionnels de santé à trouver avec chaque femme, selon ses antécédents médicaux et ses préférences, une méthode de contraception qui lui convient le mieux, à une période donnée de sa vie.
Les différentes méthodes contraceptives sont classées, pour chaque maladie ou facteur de risque cardiovasculaire, par catégories – utilisables, utilisables avec un suivi plus attentif, non recommandées, à ne pas utiliser – suivant les critères établis par l'Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français. Ces niveaux d'éligibilité sont présentés selon un code couleur (vert à rouge) pour une meilleure lisibilité. La fiche présente également la liste des principaux facteurs de risque et maladies cardiovasculaires, les moyens d'identifier une femme à risque cardiovasculaire, l'information à délivrer sur les risques de thrombose et le suivi médical spécifique.
Cette nouvelle fiche vient compléter une série de documents sur la contraception récemment publiés par la HAS à l'attention des professionnels de santé : document de synthèse sur les méthodes contraceptives jugées efficaces par l'OMS, fiche mémo sur les conditions de prescription et les conseils en contraception, accompagnée de fiches spécifiques à différentes situations (contraception chez l'adolescente, chez l'homme, en post-partum ou après une IVG, contraception d'urgence…).
Le ministère de la santé organise la 3ème édition de la semaine de la sécurité des patients du 25 au 29 novembre 2013. Les outils de la campagne peuvent dès à présent être commandés sur le site www.sante.gouv.fr/ssp.
La semaine de la sécurité des patients s'intègre désormais dans le programme national pour la sécurité des patients, lancé en février dernier, et dont l’une des priorités est de mettre en avant le patient comme co-acteur de sa sécurité.
Elle vise à favoriser la communication sur la sécurité des soins et mettre en avant le dialogue entre les usagers et les professionnels de santé. L'édition 2013 se décline autour de 3 principaux thèmes, définis en lien avec des représentants des professionnels libéraux et hospitaliers ainsi que des représentants des usagers :
- bien utiliser les médicaments
- favoriser la communication et apprendre de ses erreurs
- bien préparer la sortie du patient hospitalisé
Tous les professionnels de santé - notamment les pharmaciens -, libéraux ou exerçant dans des établissements de santé, sont invités à s’engager dans l’opération et à mener des actions d’information et de sensibilisation du public.
En appui de ces actions, une charte d'engagement, des affiches et des dépliants sur les 3 thèmes prioritaires seront proposés. Ces outils peuvent d’ores et déjà être commandés en ligne sur le site du ministère de la santé.
La rentrée scolaire est une période propice pour proposer aux familles de vérifier leur statut vaccinal et de mettre à jour si besoin leurs vaccins. A cette occasion, le Cespharm s’associe à l’Inpes pour mobiliser les pharmaciens autour de la vaccination.
Professionnels de santé de proximité, ces derniers occupent une place privilégiée pour relayer auprès du public les recommandations vaccinales en vigueur, répondre à ses questions sur la vaccination et l’accompagner dans sa décision de se faire vacciner. Pour les y aider, le Cespharm met à la disposition des confrères une sélection de documents d’information professionnelle et de brochures à remettre au public intégrant les nouvelles recommandations vaccinales.
Le calendrier vaccinal 2013, publié en avril dernier (BEH n°14-15), a introduit des modifications importantes, parmi lesquelles :
CHEZ LE NOURRISSON
– simplification du schéma de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et les infections invasives à Hib : 2 injections aux âges de 2 et 4 mois, suivies d’un rappel avancé à l’âge de 11 mois,
– avancement à l’âge de 11 mois des rappels contre l’hépatite B et contre les infections invasives à pneumocoque,
– administration de la 1re dose du vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole à l’âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode de garde.
CHEZ L'ENFANT ET L'ADOLESCENT
– ajout d’un rappel coquelucheux à l’âge de 6 ans,
– avancement de l’âge de la vaccination des jeunes filles contre les infections à papillomavirus humains entre 11 et 14 ans (rattrapage jusqu’à 19 ans révolus),
– suppression du rappel dTPolio aux âges de 16-18 ans.
CHEZ L'ADULTE
administration des rappels dTPolio désormais à âges fixes : 25, 45, 65, 75, 85, 95 ans, …
Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.
Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
- des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
- des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
- des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.
Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l'acquisition de ces compétences requiert une formation d'une durée minimale de quarante heures d'enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.
L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).
L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .
En mer, en rivière, en lac ou en piscine… pour se baigner en toute sécurité, quelques mesures de précaution sont à adopter. L’Inpes les rappelle dans la brochure "Mode d’emploi de la baignade".
Entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été recensées, dont 497 sont à l’origine d’un décès [InVS, Enquête NOYADES 2012]. La plupart des noyades impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, au fait de ne pas savoir nager ou à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise ou à une imprudence.
Pour prévenir les risques de noyade, le respect de quelques règles simples est nécessaire :
- choisir les zones de baignade surveillées et respecter les consignes de sécurité
- prendre en compte sa forme physique et ne pas surestimer son niveau de natation
- prévenir un proche avant de se baigner
- ne pas s'exposer longtemps au soleil et entrer dans l'eau progressivement
- ne pas boire d'alcool avant la baignade
Par ailleurs, une formation aux gestes de premiers secours est nécessaire pour intervenir efficacement en cas d'accident.
Avec les enfants, une surveillance permanente et rapprochée
En tout lieu de baignade, un enfant doit toujours être surveillé par un adulte responsable. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d'eau. Afin de minimiser les risques, les équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et leur apprendre à nager le plus tôt possible.
Pour permettre aux confrères de relayer ces messages de prévention auprès du public, le Cespharm met à leur disposition la brochure "Mode d’emploi de la baignade" et l’affiche "Pour un été en toute sécurité, 3 réflexes simples", éditées par l’Inpes.
L'ANSM édite une brochure sur les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bon usage afin d'apporter aux patients et à leur entourage les informations nécessaires avant de démarrer le traitement.
Limitée en France, l'utilisation du méthylphénidate est cependant en constante croissance depuis 10 ans. Il est indiqué dans le cadre de la prise en charge du trouble déficit de l'attention / hyperactivité (TDAH) chez l'enfant de 6 ans et plus, lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s'avèrent insuffisantes.
Une surveillance particulière doit être apportée, notamment en cas d'utilisation au long cours, en raison des risques d'effets indésirables neuropsychiatriques, cardiovasculaires et cérébro-vasculaires et du risque de retard de croissance staturo-pondéral chez l'enfant. Les risques de mésusage et de dépendance nécessitent également une surveillance particulière.
Les données de suivi publiées par l'ANSM [Rapport du 17/07/2013] montrent que les mesures de surveillance renforcée des médicaments contenant du méthylphénidate ont permis de limiter les dérives d'utilisation et de confirmer la balance bénéfice/risque positive lors d'une utilisation sur la base d'un diagnostic bien établi et dans le respect des conditions d'utilisation définies par l'AMM.
Les conditions particulières de prescription et de délivrance de ces médicaments stupéfiants sont détaillées sur le site Meddispar et sur le site de l'ANSM.
Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance.
La brochure "Vous et le traitement du trouble déficit de l'attention / hyperactivité par méthylphénidate" a été conçue par l'ANSM en lien avec les laboratoires et l'association de patients HyperSupers TDAH France. Elle a pour but de rappeler aux patients et à leur entourage les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bonne utilisation du médicament.
Commandez la brochure mise à disposition par le Cespharm !
Les températures élevées actuellement observées sur l'ensemble du territoire sont l'occasion de rappeler les mesures à adopter pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs.
Pour les personnes fragiles (notamment personnes âgées de plus de 65 ans, handicapées ou malades à domicile, dépendantes ou en situation de précarité) :
- boire régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif
- se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour
- donner des nouvelles à leurs proches et si nécessaire demander de l’aide
- éviter de sortir aux heures les plus chaudes
- maintenir leur logement à l’abri de la chaleur et passer si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, supermarché…)
Pour les enfants et les adultes : boire abondamment de l’eau et rester le moins possible exposés à la chaleur. Il convient d’éviter les efforts physiques intenses.
La plateforme téléphonique « Canicule info service » : 0 800 06 66 66, du ministère chargé de la santé, est ouverte pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit depuis un poste fixe du lundi au samedi de 8h à 20h). La carte de vigilance Météo-France, mise à jour 2 fois par jour, permet de suivre l'évolution de la situation météorologique par département: http://france.meteofrance.com/vigilance/
Pour aider les confrères à relayer les messages auprès du public, le Cespharm propose l’affichette "En période de fortes chaleurs ou de canicule" et le dépliant "La canicule et nous… Comprendre et agir", édités par l’Inpes.
Un dossier complet "Canicule et chaleurs extrêmes" est accessible sur le site du ministère de la santé. Par ailleurs, l’ANSM propose sur son site internet, un dossier "Conditions climatiques extrêmes et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.
La 3ème édition de la semaine de la sécurité des patients aura lieu du 25 au 29 novembre 2013. Pilote de cette opération, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) lance un appel à projet pour la réalisation de supports de communication ainsi qu'un concours vidéo.
La semaine de la sécurité des patients s'intègre désormais dans le programme national pour la sécurité des patients, lancé en février dernier, et dont l’une des priorités est de mettre en avant le patient comme co-acteur de sa sécurité.
Cette année, trois thèmes ont été retenus pour la semaine de la sécurité des patients :
- bien utiliser les médicaments
- favoriser la communication et apprendre de ses erreurs
- la sortie du patient hospitalisé
Un effort sera déployé vis-à-vis des professionnels de santé libéraux et de leurs patients, favorisant ainsi le décloisonnement entre la ville et l'hôpital.
Dès aujourd'hui un appel à projet est ouvert à tous les acteurs souhaitant réaliser un support de communication sur le thème de la qualité et de la sécurité des soins, avec pour objectif principal de favoriser la communication entre les patients, leur entourage et les professionnels de santé. Les demandes de participation doivent parvenir à la DGOS avant le 15 septembre 2013.
Par ailleurs, le ministère organise un concours vidéo axé sur la promotion de la sécurité des soins. Les réalisations sont à envoyer à la DGOS avant le 15 octobre 2013.
Le règlement de l'appel à projet et celui du concours vidéo sont annexés à l'instruction n°DGOS/PF2/2013/254 du 24 juin 2013. Les documents et vidéos sélectionnés seront diffusés sur le site du ministère de la santé dans le cadre de la semaine de la sécurité des patients 2013.
Tous les professionnels de santé et les structures concernées pourront prochainement s'inscrire sur le site www.sante.gouv.fr/ssp pour marquer leur engagement dans cette opération. Des supports de communication élaborés dans le cadre de la campagne, seront également mis à leur disposition.
En ce début de période estivale, le ministère chargé de la santé et l'Inpes lancent une campagne d'information et de sensibilisation sur les risques solaires notamment chez l'enfant.
Chaque année, 80 000 cancers de la peau sont diagnostiqués en France [Baromètre Inpes-Inca, 2010]. En 2010, près de 1 600 personnes sont décédées à la suite d'un mélanome qui s'avère, à près de 70%, être le résultat d'une surexposition au soleil [CIRC].
Les moins de 15 ans sont particulièrement sensibles aux rayons UV. Les coups de soleil reçus dans l'enfance augmentent considérablement le risque de cancer de la peau à l'âge adulte et sont à l'origine de lésions oculaires potentiellement graves.
De façon générale, il est important de rappeler les bons réflexes à adopter pour se protéger du soleil :
- éviter toute exposition entre 12h et 16h. Les bébés ne doivent jamais être exposés directement au soleil,
- porter des lunettes de soleil, un tee-shirt et un chapeau à bords larges,
- appliquer de la crème solaire en couche suffisante toutes les 2 heures ou après chaque baignade. Privilégier les crèmes dont l'indice de protection solaire est élevé (≤ 30) et qui protègent des UVA et des UVB.
La campagne lancée par l'Inpes insiste sur l'importance de la protection solaire chez les plus jeunes. Le dispositif de communication prévoit la diffusion de spots radio, de messages de prévention à la télévision et par le biais d'applications mobiles Météo. L'affiche et le dépliant d'information seront largement diffusés auprès du public. Le site www.prevention-soleil.fr permet de répondre de façon pédagogique à toutes les questions du public.
Participez à cette campagne et commandez les documents mis à disposition par le Cespharm !