01
mars

Durant tout le mois de mars, l’INCa renouvelle sa campagne d’information et de sensibilisation au dépistage organisé du cancer colorectal.

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France et le deuxième en termes de mortalité. Et pourtant, diagnostiqué tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Dans le cadre du programme national organisé par les pouvoirs publics, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les 2 ans, à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant. 17 millions de personnes sont ainsi ciblées.

Si ce dépistage est assez bien identifié dans la population concernée, une enquête récente montre que les français sous-estiment la fréquence et la mortalité du cancer colorectal et connaissent insuffisamment les bénéfices d’une détection précoce [Enquête INCa/BVA, janvier 2013].

La campagne lancée par l’INCa vise à faire prendre conscience de l’intérêt d’un dépistage précoce du cancer colorectal. L’objectif est également de favoriser le passage à l’acte, en dédramatisant la réalisation de ce dépistage autour d’un message simple et concret : "Le meilleur endroit pour faire le test, c’est chez soi".

Une large diffusion de ce message est prévue dans les médias (TV, radio, presse, Internet). Un film d’animation pédagogique est disponible sur le site de l’INCa afin de faire comprendre l’intérêt du dépistage organisé et d’en préciser les modalités. Une affichette, une brochure et une carte postale à remettre au public complètent notamment ce dispositif de communication.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

22
février

Le Cespharm met à la disposition des confrères les outils d’information édités par l’Inpes sur la supplémentation en acide folique (vitamine B9) des femmes souhaitant avoir un enfant.

La prise de vitamine B9 au moment de la conception constitue une mesure efficace de prévention de certaines anomalies congénitales, notamment les anomalies de fermeture du tube neural et l’anencéphalie.

Une alimentation conforme aux repères du Programme National Nutrition Santé (PNNS), suffisamment riche en fruits et légumes, doit permettre d’atteindre les apports nutritionnels conseillés en vitamine B9. Cependant, près de trois quarts des femmes en âge de procréer ont des apports alimentaires insuffisants [INCA2, Afssa 2009]. Une supplémentation systématique est donc recommandée – 400 µg d’acide folique par jour ; 5 mg/j chez les femmes à risque – au moins 4 semaines avant la conception et jusqu’à la 12ème semaine d’aménorrhée. Or, en 2010, seuls 40,3 % des femmes qui ont eu un enfant ont bénéficié de cette supplémentation et, parmi celles-ci, 34,2% l’ont débutée avant la grossesse [Enquête nationale périnatale 2010].

Dans ce contexte, l’Inpes appelle les professionnels de santé à relayer auprès des femmes cette recommandation encore insuffisamment connue.

Une affiche et une brochure "Vous avez un projet de bébé ? Pensez dès maintenant à la vitamine B9" ont été conçues pour inciter les femmes à aborder la question de l’apport en vitamine B9 avec leur médecin dès qu’elles ont un projet de grossesse. Le dépliant revient également sur les repères du PNNS, indique les aliments riches en acide folique et met en garde contre la prise de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé.

Ces documents ainsi qu’une sélection de brochures sur les conseils nutritionnels au cours de la grossesse sont mis à la disposition des pharmaciens par le Cespharm.

18
janvier

Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.

Le grand froid, le vent glacé, la neige sont des risques météorologiques potentiellement dommageables pour la santé (gelures, hypothermies, déclenchement de crises d’asthme et de crises d’angor, infections broncho-pulmonaires…). Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques, respiratoires ou endocriniennes) et les personnes en situation de précarité.

Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir, en particulier les extrémités ainsi que le nez et la bouche ; porter de bonnes chaussures pour éviter les chutes,
- Limiter les activités extérieures pour les personnes à risque et les efforts physiques, même pour les personnes en bonne santé,
- Etre particulièrement vigilant aux enfants et nourrissons : éviter l’utilisation d’un porte-bébé susceptible de comprimer les membres inférieurs de l’enfant et d’entraîner des gelures,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Appeler le "115" (numéro vert de l’urgence sociale) face à une personne sans abri ou en difficulté dans la rue,
- S’informer des éventuelles recommandations locales spécifiques émises par les
préfectures.

Des documents d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinés au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.

Par ailleurs, l’ANSM propose sur son site internet, un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.