29
septembre

 

La nouvelle campagne de vaccination contre la grippe saisonnière se déroulera du 10 octobre 2014 au 31 janvier 2015. Plus de 10 millions de personnes à risque de grippe sévère seront invitées à se faire vacciner.

Seulement 48,9 % d’entre elles ont été vaccinées la saison précédente contre 50,1 % en 2012/2013. Ce nouveau recul confirme la tendance à la baisse régulière depuis 2010 du recours à la vaccination antigrippale. Il touche l’ensemble des catégories de population à risque, et en particulier les personnes âgées de 65 à 69 ans. Face à ce constat, l’Assurance maladie rappelle l’importance pour les personnes à risque de se faire revacciner contre la grippe tous les ans.

Rappelons que le vaccin antigrippal est pris en charge à 100 % notamment pour :
- les sujets âgés de 65 ans et plus,
- les
personnes souffrant de certaines pathologies chroniques,
- les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse,
- les personnes obèses ayant un IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2,
- les professionnels de santé libéraux en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère (dont les pharmaciens titulaires d'officine).

Comme lors de la campagne précédente, les personnes "non primo-vaccinantes" invitées par l’Assurance maladie peuvent retirer directement le vaccin chez leur pharmacien sur présentation de leur imprimé de prise en charge et se faire vacciner par un(e) infirmier(e) libéral(e), sans prescription médicale préalable. Sont exclus de ce dispositif les femmes enceintes, les sujets de moins de 18 ans et les "primo-vaccinants", pour lesquels une prescription médicale reste obligatoire.

Il est d’ores et déjà possible de délivrer aux assurés un vaccin antigrippal sur présentation de leur bon de prise en charge et de le facturer selon les modalités précisées par l’Assurance maladie.

Un "mémo" sur les modalités de la campagne sera prochainement mis en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

25
septembre

"Le tabac tue un fumeur sur deux". Il s'agit du slogan de la campagne d'information contre le tabagisme diffusée dès le 26 septembre. Celle-ci accompagne le lancement du Programme national de réduction du tabagisme tout juste annoncé par Marisol Touraine. Une période propice pour parler sevrage avec vos patients !

C'est ce matin, 25 septembre, que Marisol Touraine a présenté les objectifs ambitieux et les mesures du Programme national de réduction du tabagisme en Conseil des ministres. Trois objectifs échelonnés dans le temps : moins 10 % de fumeurs à 5 ans ; être passé sous la barre des 20 % de fumeurs à 10 ans et … faire en sorte que, dans moins de 20 ans, aucun des enfants qui naît aujourd'hui ne soit fumeur !

Dans ce but, le plan prévoit des actions selon trois axes. Il cible tout d'abord la protection des jeunes afin d'éviter leur entrée dans le tabagisme en :
- adoptant les fameux paquets "neutres" afin d'en diminuer l'attractivité ;
- interdisant le tabagisme en voiture en présence d'enfants de moins de 12 ans ;
- rendant non-fumeurs les espaces publics de jeux pour enfants ;
- encadrant la publicité des cigarettes électroniques et interdisant le vapotage dans certains lieux publics afin d'éviter que les e-cigarettes puissent être une porte d'entrée vers le tabagisme.

Le plan vise en deuxième lieu le sevrage tabagique, qu'il souhaite encourager en y impliquant davantage les médecins traitants et en projetant de faire passer le forfait de remboursement du sevrage de 50 à 150 € par an pour les 20-30 ans (mesure déjà en place depuis le 5 septembre 2014 pour les 20-25 ans), les bénéficiaires de la CMU et les patients atteints de cancer.

Le dernier axe concerne l'économie du tabac avec notamment un renforcement de la transparence de l'industrie (à l'image du travail réalisé depuis quelques années pour l'industrie pharmaceutique) et de la lutte contre le commerce illicite.

Le lancement de ce plan sera appuyé dès demain, 26 septembre, par la diffusion d'une campagne d'information télé et radio intitulée " le tabac tue un fumeur sur deux ".

Le Cespharm vous propose une foule d'outils sur cette thématique pour vous aider à communiquer auprès du public et vous permettre d'optimiser votre rôle dans l'accompagnement à l'arrêt du tabac.

22
septembre

Les alertes à la pollution de l'air sont de plus en plus fréquentes. Tant et si bien qu'un arrêté paru au Journal officiel revoit les messages sanitaires à diffuser aux populations les plus fragiles et à la population générale selon le niveau de pollution.

La ministre en charge de la Santé précise, dans l'arrêté du 20 août 2014 (publié au Journal officiel le 31 août), les recommandations sanitaires à diffuser lors de pics de pollution de l'air (particules fines, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre et ozone).

Ces dernières ne classent désormais plus la population par tranche d'âge mais par degré de vulnérabilité. Elles distinguent dorénavant les populations vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, sujets de plus de 65 ans, pathologies cardiaques ou respiratoires), les populations sensibles (sujets se reconnaissant comme sensibles ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés en cas de pollution, par exemple : diabète, immunodépression, troubles neurologiques, risque cardiaque, respiratoire ou infectieux…) et la population générale.

Selon que le seuil dépassé soit celui "d'information et de recommandation" ou celui "d'alerte", selon le polluant et la population concernée, les préconisations sont de limiter ou d'éviter les déplacements aux abords des grands axes routiers ou les sorties en après-midi ainsi que toute activité physique intense (en extérieur et parfois même en intérieur). L'arrêté précise qu'en "cas de symptômes ou d'inquiétude", il est recommandé de prendre "conseil auprès [de son] pharmacien, ou de [consulter son] médecin ou de [contacter] la permanence sanitaire locale" lorsqu'elle existe.

Ces messages doivent être largement diffusés au moment des pics de pollution par les Agences régionales de santé et le ministère en charge de la Santé notamment. Ils peuvent être complétés ou adaptés selon le contexte.

08
septembre

La recrudescence des intoxications liées à la consommation de champignons de cueillette amène le ministère en charge de la Santé et l'Institut de veille sanitaire (InVS) à rappeler dès à présent les mises en garde de rigueur pour pouvoir déguster, sans risque, le fruit de sa récolte.

Entre le 1er juillet et le 17 août 2014, l'InVS a recensé non moins de 240 intoxications liées à la consommation de champignons. Un chiffre en croissance par rapport à l'été 2013 du fait, notamment, des conditions météorologiques particulièrement humides cette année ayant avancé la période de cueillette.

Afin de limiter les accidents de ce type, la Direction générale de la Santé (DGS) et l'InVS rappellent les mises en garde de rigueur, notamment :

- faire examiner la cueillette par un spécialiste (pharmacien, associations ou sociétés de mycologie) avant de la consommer ;
- ne cueillir que des spécimens en bon état et entiers afin d'en faciliter l'identification ;
- ne pas récolter près de sites pollués ;
- pour éviter les contaminations, séparer les champignons par espèce ;
- bannir les sacs plastiques car ils accélèrent le pourrissement ;
- se laver les mains après la récolte, stocker les champignons au réfrigérateur et les consommer, toujours cuits, dans les deux jours.

La DGS et l'InVS rappellent en outre que l'apparition de symptômes (digestifs, visuels, vertiges…) dans les 12 heures qui suivent la consommation de champignons de cueillette doit faire contacter le 15 ou un centre antipoison.

Tous ces conseils sont recensés sur une affiche disponible en téléchargement sur le site Internet du ministère.

01
septembre

Durant tout le mois de septembre, le Cespharm s’associe à l’Inpes pour mobiliser les pharmaciens autour de la vaccination. Pour aider les confrères à sensibiliser le public à l’importance d’être vaccinés et de mettre à jour ses vaccins, il met à leur disposition une sélection d’outils d’information intégrant les nouvelles recommandations vaccinales.

La rentrée scolaire est en effet un moment propice pour ouvrir le dialogue avec le public sur la vaccination. Cette période est notamment l’occasion de proposer aux familles de vérifier leur statut vaccinal et de leur indiquer les rappels et les rattrapages nécessaires.

Le calendrier vaccinal 2014 a été publié le 22 avril dernier et a introduit de nouvelles recommandations concernant principalement les vaccinations contre les infections à papillomavirus humains, la coqueluche, l’hépatite B et les infections invasives à méningocoque B.

Pour aider les pharmaciens à répondre aux questions posées sur la vaccination, le Cespharm leur propose une sélection d’outils d’information professionnelle et de brochures à remettre au public (carte postale présentant le calendrier vaccinal 2014 simplifié, dépliants d’information sur certaines vaccinations, carnet de vaccination des adultes et des adolescents,…).

Par ailleurs, l’Inpes propose sur son site Internet deux questions-réponses portant respectivement sur la triple vaccination rougeole-oreillons-rubéole et la vaccination contre l’hépatite B, élaborés à l’intention des professionnels de santé. Un dossier relatif à la surveillance des vaccins contre les infections à papillomavirus humains est quant à lui accessible sur le site de l’ANSM.