28
décembre

La loi interdisant l’utilisation du bisphénol A dans les contenants alimentaires (loi n°2012-1442 du 24 décembre 2012) a été publiée au Journal Officiel le 26 décembre 2012.

Elle étend, à compter du 1er janvier 2013, la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché des biberons à base de bisphénol A (loi n°2010-729 du 30 juin 2010) à l’ensemble des conditionnements, contenants ou ustensiles à usage alimentaire destinés aux nourrissons et enfants en bas âge.

Cette suspension prendra effet, dans les mêmes conditions, au 1er janvier 2015, pour tout autre conditionnement, contenant ou ustensile comportant du bisphénol A et destiné à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires.

D’ici là, tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A devra comporter un avertissement sanitaire déconseillant son usage aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes, aux nourrissons et enfants en bas âge. Les conditions de cette obligation d’information seront fixées par décret.

En outre, la loi étend l’interdiction du bisphénol A aux collerettes de tétines et de sucettes et aux anneaux de dentition (article L.5231-2 du code de la santé publique).

Pour rappel, le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boites de conserve ou de canettes. Les études scientifiques sur sa toxicité font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapport de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines époques de la vie : grossesse, périodes pré et postnatales.

20
décembre

Une nouvelle année … sans tabac ? A partir du 20 décembre, le Comité national contre le tabagisme (CNCT) lance une campagne pour alerter sur le coût humain et financier du tabac pour la société. Le Cespharm s’y associe et invite les confrères à relayer des messages de prévention auprès du public.

Le tabac constitue un coût humain alarmant. La prévalence tabagique progresse depuis 2005, notamment parmi les femmes et les personnes en situation de précarité [Baromètre santé 2010, Inpes]. Le tabagisme est la première cause de mortalité prématurée évitable en France, responsable d’environ 200 morts par jour. Il expose à un risque majoré de développer des cancers et des troubles cardiovasculaires. Un fumeur perd en moyenne 10 à 15 ans de vie "confortable".

S’y ajoute un coût financier et économique souvent mal connu. En France, le coût financier du tabac pour la société a été estimé à plus de 47 milliards d’euros chaque année [OFDT, 2006], soit l’équivalent de 3,05 % du PIB.

Face à cette situation, le CNCT souhaite, au travers de sa nouvelle campagne, interpeller le public et les responsables politiques. Un spot intitulé "Le poids du tabac" est diffusé jusqu’à fin janvier sur différentes chaînes de télévision, sur internet et les réseaux sociaux de l’association. Partenaire de cette action, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens une sélection d’affiches et de brochures à remettre au public et de documents d’information professionnelle sur le tabac.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

11
décembre

L’Alliance Nationale Contre l’Arthrose lance aujourd’hui une campagne d’information sur l’arthrose. Le Cespharm, partenaire de cette action, met à la disposition des confrères des outils pour relayer les messages auprès du public.

En France, l’arthrose est la maladie articulaire chronique la plus fréquente. Elle touche de 9 à 10 millions de personnes et constitue la seconde cause d’invalidité. Or, des mesures de prévention et des moyens thérapeutiques efficaces existent.

A l’initiative de l’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR), les différents acteurs de la prise en charge de l’arthrose se sont regroupés au sein de l’Alliance Nationale Contre l’Arthrose pour mieux lutter contre cette maladie. Ils lancent aujourd’hui une campagne nationale d’information qui repose sur :

- la création d’un site internet destiné au public – www.stop-arthrose.org – dédié aux problématiques et solutions pour lutter contre l’arthrose,

- la diffusion auprès du public d’affiches et d’une brochure expliquant l’arthrose en termes simples autour de 5 messages clés : "l’arthrose est une véritable maladie", "ce que n’est pas l’arthrose", "l’arthrose peut être évitée", "l’arthrose se soigne", "la recherche est en marche",

- le lancement d’une enquête d’envergure auprès des patients atteints d’arthrose pour recueillir leurs besoins et leurs attentes. Le questionnaire est à remplir en ligne sur le site www.stop-arthrose.org.

Partenaire de cette campagne, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens la brochure "L’arthrose : luttons contre les idées reçues" et les affiches relatives à la prévention et aux traitements de l’arthrose. Par ailleurs, un envoi systématique des affiches est prévu auprès des adhérents au programme "Vitrines" les invitant à relayer la campagne pendant tout le mois de janvier.

10
décembre

La nouvelle campagne relayée dans le cadre du programme "Vitrines d’éducation et de prévention pour la santé" a pour thème la prévention des intoxications au monoxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant invisible, inodore et non irritant, issu d’une combustion incomplète des matières organiques. Il peut se dégager d’appareils à combustion – chauffage, cheminées, moteurs à combustion interne - mal entretenus ou utilisés dans de mauvaises conditions. Chaque année, plusieurs milliers de personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone dont une centaine de cas sont mortels.

En présence d’un appareil à combustion, maux de tête, nausées, vomissements sont des symptômes qui doivent alerter. Il est alors nécessaire d’aérer, d’évacuer les lieux et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

La baisse des températures est l’occasion de rappeler les gestes simples à adopter pour limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone :
- faire contrôler et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude ainsi que les conduits de fumées par un professionnel qualifié,
- aérer tous les jours pendant au moins 10 minutes et ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air,
- respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion ; ne pas faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu,
- ne jamais utiliser un groupe électrogène dans un lieu fermé (maison, cave, garage …).

Les adhérents au programme Vitrines ont reçu l’affiche "Le monoxyde de carbone", éditée par l’Inpes et le ministère chargé de la santé. Une sélection de documents destinés à être remis au public est mise à la disposition des pharmaciens.

Pour rejoindre les adhérents au programme Vitrines, consultez la rubrique Agir au quotidien / Programme Vitrines.

03
décembre

L’hiver est une période propice à la propagation de certains virus saisonniers. Pour limiter les risques de transmission, la promotion de mesures simples de prévention, notamment le lavage des mains, est essentielle.

Rhume, rhinopharyngite, grippe, bronchiolite, gastroentérite… Les virus responsables de ces infections se transmettent principalement par les gouttelettes émises lors de la toux ou d’éternuements, les postillons, la salive et le contact avec des mains ou des objets contaminés.

Pour limiter les risques de transmission, des gestes simples ont démontré leur efficacité :
- se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique, notamment après s’être mouché, avoir toussé ou éternué et avant chaque repas,
- se couvrir la bouche avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer,
- jeter son mouchoir en papier dans une poubelle immédiatement après usage,
- porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade,
- aérer régulièrement le logement.

L’Inpes et le ministère chargé de la santé, par le biais de campagnes d’information, rappellent chaque année au public ces messages de prévention en mettant l’accent sur le lavage des mains, geste essentiel pour limiter la propagation des infections.

Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens les brochures d’information éditées par l’Inpes rappelant les mesures simples d’hygiène à adopter et les conseils spécifiques à la bronchiolite et à la diarrhée du jeune enfant.

29
octobre

A l’occasion de la Journée mondiale de l’Accident vasculaire cérébral (AVC), le 29 octobre, le ministère chargé de la santé lance une campagne radiodiffusée pour informer le public sur la conduite à tenir devant des signes évocateurs d’un AVC.

En France, 130 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année. L’AVC est l’une des principales causes de mortalité et la première cause de handicap acquis de l’adulte. Il s’agit d’une urgence médicale absolue en raison de sa survenue brutale et de sa gravité. Une prise en charge très précoce permet de limiter les lésions cérébrales et donc les risques de séquelles et de décès.

La campagne, intitulée "AVC, agir vite, c’est important", s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’actions national AVC 2010-2014. Du 29 octobre au 7 novembre 2012, un message sera diffusé sur l’ensemble des radios de France métropolitaine et des DOM. Il rappelle trois des signes d’alerte des AVC - déformation de la bouche, faiblesse d’un côté du corps, troubles de la parole - et l’importance de l’appel immédiat au centre 15 en présence de l’un de ces signes.

Pour sa part, la Haute autorité de santé (HAS) propose, sur son site internet, des outils pratiques d’aide au repérage de l’AVC et à la conduite à tenir en cas de suspicion d’AVC, à l’attention des professionnels de santé et du public.

Enfin, le Cespharm met à la disposition des confrères la brochure "L’aphasie - prévention" éditée par la Fédération nationale des Aphasiques de France. Ce document rappelle les moyens de prévention de l’AVC – principale cause de l’aphasie – et insiste sur la nécessité d’agir rapidement devant tout signe d’alerte pour limiter les risques de séquelles.