17
août

Météo France prévoit, à partir de ce week-end, une forte augmentation des températures dans plusieurs départements. La Direction générale de la santé (DGS) rappelle les recommandations pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs.

Les départements concernés sont actuellement la Haute-Garonne (31), le Gers (32), le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), le Tarn (81) et le Tarn-et-Garonne (82). La vague de chaleur est susceptible de s’étendre progressivement à d’autres départements du Sud-ouest et du centre.

La DGS rappelle les mesures à adopter pour éviter l’apparition de pathologies graves liées à la chaleur.

Les personnes fragiles (notamment personnes âgées de plus de 65 ans, handicapées ou malades à domicile, dépendantes ou en situation de précarité) doivent :
- boire régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif
- se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour
- donner des nouvelles à leurs proches et si nécessaire demander de l’aide
- éviter de sortir aux heures les plus chaudes
- maintenir leur logement à l’abri de la chaleur et passer si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, supermarché…)

Les enfants et les adultes doivent boire abondamment de l’eau et rester le moins possible exposés à la chaleur. Il convient d’éviter les efforts physiques intenses.

La plateforme téléphonique "Canicule info service" : 0 800 06 66 66, du ministère chargé de la santé, est ouverte pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit depuis un poste fixe).
Pour aider les confrères à relayer les messages auprès du public, le Cespharm propose l’affichette
"En période de fortes chaleurs ou de canicule" et le dépliant "La canicule et nous… Comprendre et agir", édités par l’Inpes.

Un dossier complet "Canicule et chaleurs extrêmes" est accessible sur le site du ministère de la santé. Par ailleurs, l’ANSM (anciennement Afssaps) propose sur son site internet, un dossier "Canicule et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.

19
juillet

Le décret n° 2012-883 du 17 juillet 2012 est paru au Journal Officiel du 19 juillet 2012. Il précise les modalités de la dispensation supplémentaire non renouvelable de 6 mois de contraceptifs oraux par le pharmacien, sur présentation d’une ordonnance datant de moins d'un an dont la durée de validité est expirée (art. L. 5125-23-1 du CSP).

Afin de permettre la poursuite d’un traitement contraceptif lorsque la totalité des contraceptifs prescrits a été délivrée, le pharmacien peut procéder à une dispensation supplémentaire des contraceptifs oraux mentionnés sur l’ordonnance si :
- le contraceptif oral ne figure pas sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé sur proposition de l’ANSM en vue de l’exclure du dispositif (liste non parue à ce jour)
- l’ordonnance date de moins d'un an.

Le pharmacien doit s’assurer que la dispensation supplémentaire à laquelle il procède, sur renouvellement de la prescription par une infirmière, ou à son initiative, ou du fait de l’un et l’autre, n’excède pas au total six mois.

Lors de la dispensation, le pharmacien ne peut délivrer en une seule fois une quantité de médicaments correspondant à une durée de traitement supérieure à trois mois (art R. 5132-12). Il doit procéder à l’enregistrement de cette délivrance (art. R. 5132-14) et doit porter sur l’original de l’ordonnance la mention "dispensation supplémentaire de contraceptifs oraux" et en préciser la durée.

Enfin, le pharmacien doit informer la femme du caractère non renouvelable au-delà de 6 mois de ce mode de dispensation et de la nécessité de consulter un médecin ou une sage-femme, si elle envisage de poursuivre une contraception médicamenteuse.

11
juillet

L’Association Asthme & Allergies organise la 4e édition du concours de création "Asthme, Tram, Gram". L’occasion pour vos patients asthmatiques et leurs proches d’imaginer ce que serait leur vie sans asthme…

"Et si je n’avais pas d’asthme ? " est le thème de cette nouvelle édition du concours "Asthme, Tram, Gram", organisé par l’Association Asthme & Allergies avec le soutien de Novartis Pharma SAS. Le concours est ouvert à toutes les formes d’expression : écriture, dessin, photographie, collage, bande dessinée… Il doit permettre aux personnes asthmatiques et leur entourage de témoigner de leur quotidien et mieux faire connaître cette maladie qui touche 4 millions de français.

Les créations sont à déposer, jusqu’au 30 septembre 2012, sur le site de l’Association Asthme & Allergies ou par courrier : Concours "Asthme, Tram, Gram" – 66 rue des tilleuls 92100 Boulogne Billancourt.

Le concours récompensera 16 lauréats désignés par un jury (membres de l’association Asthme & Allergies, allergologue, journaliste, blogueur…). Les internautes pourront également voter en ligne pour leur création préférée dès le 1er octobre.

Les gagnants recevront des lots placés sous le signe du sport (vélos, rollers…) et de la culture (abonnements à des magazines, cartes de téléchargement de musique…).

Modalités de participation et règlement disponible sur le site : http://asthme-allergies.org

10
juillet

La Haute autorité de santé (HAS), au terme d’une réflexion sur la prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques, publie de nouveaux outils intitulés "Parcours de soins". L’objectif est de promouvoir l’accompagnement personnalisé et coordonné du malade.

Plus de 15 millions de personnes souffrent d’une maladie chronique et plus de 9 millions sont en affections de longue durée (ALD). Pour favoriser la prise en charge de ces malades, la HAS a initié une nouvelle approche en s’appuyant sur le parcours de soins personnalisé. Les outils élaborés visent à répondre à 3 enjeux :
– promouvoir une gestion prospective et coordonnée de la prise en charge, organisée dans la durée ;
– cibler les points critiques du parcours de soins et harmoniser les pratiques des professionnels de santé ;
– faciliter l’implication du patient dans sa prise en charge.

Les premières publications concernent la maladie rénale chronique, l’insuffisance cardiaque, la bronchopneumopathie chronique obstructive et la maladie de Parkinson.
Pour chaque pathologie, la HAS propose :

  • un guide du parcours de soins : document de référence pour les professionnels de santé, il définit la prise en charge générale du malade chronique dès le diagnostic, et précise le rôle et l’articulation des professionnels aux différentes étapes. Il s’accompagne d’une synthèse sur les points critiques et d’un schéma simplifié du parcours de soins.
  • un programme personnalisé de soins (PPS) : outil pratique partagé par le patient et les professionnels, il doit servir à mettre en oeuvre un parcours de soins adapté à la situation globale du patient. Il est conçu en deux parties : la description des objectifs et interventions établis avec le patient et la planification du suivi (examens biologiques, consultations…).

D’autres outils sont en préparation sur la maladie coronarienne, la fibrillation auriculaire, la sclérose en plaque et la maladie d’Alzheimer.

03
juillet

En ce début de période estivale, l’Inpes lance sa campagne d’information sur les comportements à adopter pour se protéger du soleil.

Coups de soleil, photosensibilisation, vieillissement cutané prématuré, cancers de la peau, lésions oculaires... sont autant de risques liés à une exposition excessive au soleil. Selon les données du Baromètre Cancer Inpes / INCa 2010, seul un Français sur deux connaît la plage horaire pendant laquelle les rayons solaires sont les plus dangereux (12h-16h). Les comportements préventifs vis-à-vis du soleil restent insuffisamment et inégalement adoptés.

Le pharmacien est un interlocuteur privilégié pour délivrer un message global de prévention solaire et expliquer les 4 gestes essentiels à adopter :
- éviter les heures les plus ensoleillées (de 12h à 16h) et préférer l’ombre ;
- porter tee-shirt, chapeau et lunettes de soleil conformes à la norme CE ;
- appliquer régulièrement de la crème solaire (toutes les 2 heures et après chaque baignade) ;
- protéger particulièrement les enfants et adolescents.

La campagne lancée par l’Inpes prévoit la diffusion de spots radios sur les stations nationales et autoroutières, la publication d’annonces presse et des animations en bord de mer au cours desquelles dépliants d’information et affiches seront distribués. Le site www.prevention-soleil.fr permet de répondre de façon pédagogique à toutes les questions du public.

Par ailleurs, l’Afssaps (devenue ANSM) a actualisé en juillet 2011 ses recommandations sur le bon usage des produits de protection solaire afin de guider le public dans le choix et la bonne utilisation de ces produits (consultables sur le site ansm.sante.fr).

Participez à cette campagne et commandez les documents mis à disposition par le Cespharm !

02
juillet

L’Inpes et le ministère des Affaires Sociales et de la Santé lancent une campagne d’information sur les méthodes de contraception d’urgence et leur délai d’efficacité. Les femmes sont incitées à se renseigner auprès des professionnels de santé en cas de doute.

D’après le Baromètre santé 2010 de l’Inpes, 48% des dernières grossesses n’étaient pas planifiées chez les femmes de 18-24 ans. En 2007, seule une femme sur 10 ayant eu recours à l’IVG avait utilisé la contraception d’urgence pour éviter une grossesse. Une méconnaissance des délais des différentes méthodes existantes, de leur mode d’utilisation et de leurs conditions d’accès peut expliquer ce faible recours à la contraception d’urgence.

La campagne lancée par l’Inpes a pour objectif d’informer les femmes – en particulier les 18-24 ans - qu’il est possible de bénéficier d’une contraception d’urgence jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel à risque de grossesse. Il convient pour cela de s’adresser le plus rapidement possible à un professionnel de santé.

La campagne est déclinée sous forme de spots radios (du 22 juin au 10 juillet) et de bannières web (du 22 juin au 17 juillet). La rubrique du site www.choisirsacontraception.fr dédiée à la contraception d’urgence a été actualisée et enrichie.

Rappelons que le Cespharm propose la brochure à remettre systématiquement lors de la dispensation anonyme et gratuite de la contraception d’urgence aux mineures. Edité dans le cadre d’un partenariat avec l’Assurance maladie, ce document rassemble les messages éducatifs à délivrer à l’occasion de cette dispensation.

28
juin

 

Le Cespharm met à la disposition des confrères des grilles d’évaluation de l’utilisation des systèmes d’inhalation disponibles dans le traitement de l’asthme. Il s’agit d’aider les patients à améliorer ou à maintenir leurs compétences techniques.

 L’efficacité d’un traitement antiasthmatique inhalé dépend du niveau de performance de la technique d’inhalation. L’apprentissage technique n’étant pas acquis une fois pour toutes, il est important de proposer régulièrement aux patients de vérifier la bonne utilisation de leur(s) dispositif(s) d’inhalation.

Les grilles d’évaluation des gestes, proposées par le Cespharm, constituent un outil utile pour évaluer le degré de maîtrise des techniques d’inhalation des patients asthmatiques. Elles permettent de répérer les éventuelles erreurs ou omissions, d’en rechercher les causes (mauvaise compréhension des gestes à effectuer, difficultés à réaliser certains gestes techniques…) et de les corriger. Elles peuvent être utilisées notamment lors de l’apprentissage initial des gestes, lors d’un renouvellement d’une ordonnance relative à l’asthme ou en cas de suspicion d’un asthme non contrôlé.

Elles ont été conçues dans le cadre du programme de formation "Education thérapeutique du patient asthmatique : Ateliers pratiques" élaboré par le Cespharm et l'UTIP, en partenariat avec la Société de pneumologie de langue française, l'Association Asthme & Allergies, le Comité national contre les maladies respiratoires et l'Ordre des Pharmaciens. Ce programme se déroule sous la forme d’un stage d’une journée, proposé sur l’ensemble du territoire français. Les dates des prochains stages de formation sont consultables sur le site http://stagesfcc.utip.fr/.

Commandez les grilles d’évaluation de l’utilisation des systèmes d’inhalation utilisés dans l’asthme.

20
juin

Durant toute la saison pollinique, les pharmaciens sont fréquemment sollicités pour conseiller les personnes atteintes d’allergies aux pollens. Pour les y aider, le Réseau national de surveillance aérobiologique propose des informations régulièrement actualisées sur le niveau de risque allergique.

Plus de 20% des Français souffrent d’une allergie aux pollens, ou pollinose, avec une prédominance chez les adolescents et les jeunes adultes. Si cette affection est souvent bénigne, elle ne doit pas être négligée en raison de son impact sur la qualité de vie.

De janvier à octobre, les différents pollens (arbres, graminées, herbacées) se succèdent dans l’atmosphère. Les saisons polliniques varient selon les espèces végétales, les régions et les conditions météorologiques. Pour pouvoir alerter les patients et promouvoir des mesures de prévention adaptées, il est utile de connaître les périodes de dissémination des pollens des principales plantes allergisantes en fonction des régions.

Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) publie sur son site www.pollens.fr des informations pratiques sur la pollinose et les pollens. Il propose notamment un bulletin allergo-pollinique hebdomadaire ainsi qu’un bulletin d’alerte. Ce dernier permet de recevoir chaque semaine, par e-mail, les prévisions du risque allergique des départements de son choix. Le RNSA met également à disposition une application "Alertes pollen" pour différents environnements numériques (ordinateur, page web personnelle, smartphone).

08
juin

 

Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2012 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°20-21 du 29 mai 2012. Le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure "Conseils aux voyageurs" à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger.

 Les nouveautés par rapport aux recommandations 2011 concernent principalement :

la chimioprophylaxie antipaludique : le tableau relatif à la chimioprophylaxie antipaludique recommandée selon les pays a été actualisé.

les mesures préventives antivectorielles : le BEH intègre désormais une liste des produits biocides insecticides pour l’imprégnation des vêtements, tissus ou moustiquaires ainsi qu’une liste des moustiquaires pré-imprégnées d’insecticide. La liste des produits biocides répulsifs corporels recommandés par l’ANSM (anciennement Afssaps) a été mise à jour.

les précautions à prendre lors d’un voyage en avion : les parties relatives à la prévention de la maladie thrombo-embolique et aux contre-indications au voyage aérien ont été développées.

L’intégralité des "Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2012" peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire.

Par ailleurs, l’Inpes adressera prochainement la brochure "Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ?" à toutes les officines des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Corse et Rhône-Alpes. Ce document met l’accent sur la nécessité, pour les voyageurs de retour d’un séjour en zone tropicale et présentant des signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya, de continuer à se protéger des piqûres de moustiques pendant au moins 7 jours après le début des symptômes. Ces mesures sont indispensables pour limiter la diffusion de la maladie dans les départements du sud de la France où Aedes albopictus – vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue – est implanté. Ce dépliant est également disponible sur simple commande auprès du Cespharm.

Commandez les documents mis à votre disposition sur les conseils aux voyageurs.