07
février

Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.

Une exposition prolongée au froid peut entraîner une hypothermie et des engelures. Elle favorise également l’aggravation de pathologies préexistantes (en particulier cardiovasculaires) et le développement d’infections broncho-pulmonaires. Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques et respiratoires) et les personnes en situation de précarité.

Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir à l’extérieur, en particulier au niveau des extrémités ; éviter l’utilisation de porte-bébés (risque d’engelures graves des membres inférieurs),
- Limiter les efforts physiques importants en extérieur (courir, pelleter, …), notamment pour les patients insuffisants cardiaques ou coronariens,
- En cas de froid intense : limiter dans la mesure du possible les sorties à l’extérieur, notamment pour les nourrissons et les personnes âgées,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Prévenir le "115" face à une personne sans abri ou en difficulté en raison du grand froid dans la rue.

Des brochures d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinées au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.

Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.

03
février

L’Afssaps propose un document d’information que les médecins sont invités à remettre aux patients avant de débuter un traitement par isotrétinoïne orale. L’objectif est d’alerter sur les risques associés au traitement, notamment les effets tératogènes et les troubles psychologiques.

Le feuillet, à imprimer sur le site de l’Afssaps, est un outil de dialogue avec le patient et son entourage. Il précise les règles à respecter au cours d’un traitement par isotrétinoïne orale pour prévenir la survenue d’effets indésirables graves. Les principaux sont le risque de malformations fœtales et les troubles psychologiques, en particulier troubles dépressifs et comportements suicidaires.

L’Afssaps précise que le lien entre la prise d’isotrétinoïne et la survenue de troubles dépressifs n’est pas établi à ce jour. Toutefois, une vigilance particulière est nécessaire afin de détecter et de prendre en charge précocement toute modification inhabituelle de l’état psychologique du patient.

Rappelons que, avant l’initiation d’un traitement par isotrétinoïne orale, toutes les patientes en âge de procréer doivent signer un accord de soin et de contraception, recevoir un carnet-patiente et une brochure sur la contraception. Une contraception efficace doit être instaurée au moins 4 semaines avant le début du traitement. Un test sérologique de grossesse doit être réalisé dans les 3 jours précédant la première prescription puis mensuellement.

Les patientes doivent présenter leur carnet à chaque consultation et pour toute dispensation d’isotrétinoïne. Avant toute délivrance, les pharmaciens doivent s’assurer que le carnet-patiente mentionne la date et le résultat des tests de grossesse et que l’ordonnance date de moins de 7 jours.

31
janvier

Trois sociétés savantes lancent une campagne auprès des professionnels de santé pour optimiser la prise en charge des patients hypertendus. L’objectif annoncé : 70 % d’hypertendus traités et contrôlés en 2015.

Le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA), la Société française d’hypertension artérielle et la Société française neuro-vasculaire, avec le soutien de la Direction générale de la santé souhaitent mobiliser les professionnels de santé pour une meilleure prise en charge de l’HTA. En France, le taux d’hypertendus contrôlés stagne depuis 5 ans à 50 %.

La campagne vise à augmenter le taux de patients hypertendus traités et contrôlés à 70 % et ainsi limiter la survenue de complications (maladies cardio- et cérébrovasculaires, maladies rénales, démence…).

A cette occasion, un livret d’information a été élaboré. Envoyé à 60 000 médecins - généralistes et spécialistes, il est mis à la disposition de tous les professionnels concernés sur le site du CFLHTA (www.comitehta.org). Il propose 7 conseils pratiques aux prescripteurs pour atteindre l’objectif fixé :
1. s’assurer du niveau tensionnel en dehors de la consultation, notamment par l’automesure tensionnelle
2. dépister une mauvaise observance des traitements (un questionnaire d’évaluation de l’observance est proposé dans le livret)
3. passer de la monothérapie à la bithérapie…
4. puis de la bithérapie à la trithérapie chez les patients non contrôlés
5. rechercher les signes en faveur d’une cause à l’HTA non contrôlée
6. organiser le parcours de soins des hypertendus et l’accès aux spécialistes
7. évaluer la performance de la prise en charge

A l’officine, chaque rencontre avec un patient hypertendu offre l’occasion d’améliorer sa prise en charge. Le pharmacien a un rôle central dans la promotion du bon usage des médicaments et de l’observance des traitements. Il contribue également à l’éducation des patients à l’automesure tensionnelle. Si nécessaire, il oriente le patient vers une consultation médicale.

26
janvier

La nouvelle campagne relayée dans le cadre du programme Vitrines d’éducation et de prévention pour la santé a pour thème "Bouger, c’est la santé !".

Le programme national nutrition santé (PNNS) recommande la pratique quotidienne d’au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide chez l’adulte, voire une heure chez l’enfant de plus de 3 ans et l’adolescent.

Il est aujourd’hui reconnu que la pratique régulière d’une activité physique est bénéfique pour la santé. Elle permet notamment :
- de maintenir la fonction musculaire, d’acquérir et préserver le capital osseux,
- de diminuer le risque de développer certaines maladies : maladies cardio-vasculaires, certains cancers, diabète de type 2, ostéoporose…,
- de limiter la prise de poids,
- de contribuer au bien-être et d’améliorer la qualité de vie.

Professionnel de santé de proximité, le pharmacien est bien placé pour promouvoir la pratique régulière d’une activité physique. Il pourra fournir des conseils pratiques et accompagner la personne dans le choix d’une activité adaptée à son âge, à sa condition physique et à son état de santé.

Les adhérents au programme vitrines ont reçu les affiches "Bouger, c’est la santé" et "La santé vient en mangeant et en bougeant", éditées par l’Inpes. Une sélection de documents à remettre au public est mise à la disposition des confrères dans la rubrique Participez aux campagnes.

Pour rejoindre les adhérents au programme Vitrines, consultez la rubrique Agir au quotidien / Programme Vitrines.

18
janvier

Désormais, toute personne sourde ou malentendante, victime ou témoin d’une situation d’urgence, peut composer le "114" pour alerter les services de secours.

Ouvert en septembre 2011, le "114" est un numéro d’urgence national gratuit fonctionnant 24h/24 et 7j/7 sur le territoire métropolitain. Pour des raisons techniques, le numéro sera accessible ultérieurement pour les départements et territoires d’outre-mer. Il a été créé pour permettre la communication entre les personnes sourdes et malentendantes et les différents services de secours : Samu, pompiers, police ou gendarmerie. En France, environ 4 millions de personnes sont concernées.

Le numéro est accessible dans un premier temps exclusivement par Fax ou par SMS. Il ne reçoit pas les appels vocaux téléphoniques. Les messages sont traités par une équipe implantée au CHU de Grenoble, composée de professionnels sourds et entendants spécifiquement formés.

En pratique, après l’envoi d’un SMS ou d’un Fax, le "114" accuse réception du message dans un délai d’une minute. Dans le cas contraire, le message doit être renvoyé. Si besoin, des renseignements complémentaires peuvent être demandés. Après analyse de l’ensemble des informations, le "114" contacte les secours les plus proches de la personne en situation d’urgence et envoie un message de confirmation.

Différents documents ont été élaborés pour faire connaître ce nouveau numéro et expliquer son fonctionnement : dépliant, carte mémo, affiche, vidéo en langue des signes et guide de l’utilisateur. Ces outils ainsi qu’un modèle de Fax d’alerte sont téléchargeables sur le site du ministère des Solidarités et de la Cohésion Sociale (www.solidarite.gouv.fr).

11
janvier

Le Cespharm propose une nouvelle brochure sur la polyarthrite rhumatoïde. Editée par l’association Poly-arctique et l’équipe de recherche Genhotel-Auvergne, elle a pour objectif d’informer les membres des familles concernées et de promouvoir la recherche sur cette maladie.

Avec environ 200 000 personnes atteintes en France, la polyarthrite rhumatoïde est la plus fréquente des maladies auto-immunes. Maladie inflammatoire chronique, elle est caractérisée par une atteinte articulaire évoluant par poussées vers la déformation et la destruction des articulations atteintes. Les premiers signes sont des douleurs articulaires à prédominance matinale accompagnées de gonflements qui justifient une consultation médicale. Un diagnostic précoce établi par un rhumatologue permet une prise en charge optimale. Alors que les facteurs génétiques sont désormais identifiés, le développement de la maladie fait intervenir des facteurs environnementaux encore mal connus.

L’identification des facteurs environnementaux pouvant déclencher la maladie chez des personnes génétiquement prédisposées est l’objet de l’étude menée par les équipes de recherche GenHotel-Auvergne. Ce projet, intitulé "Campagne des 100 000 contre la polyarthrite rhumatoïde" est soutenu par la Société française de rhumatologie, l’Association française des polyarthritiques et l’Association des maîtres de stage en pharmacie d’Auvergne. Il consiste à suivre 100 000 personnes apparentées à un malade atteint de polyarthrite rhumatoïde jusqu’en 2016. Cette étude pourrait permettre de définir de nouvelles stratégies de prévention de la maladie et d’améliorer la qualité de vie des personnes polyarthritiques.

Les modalités pratiques de l’étude et le formulaire d’inscription sont accessibles sur le site internet www.genhotel.com.

Commandez la brochure "Comprendre la polyarthrite rhumatoïde" en cliquant ici.

05
janvier

Le Ministère chargé de la santé édite une brochure sur le bisphénol A. Elle propose des gestes simples pour limiter l’exposition des femmes enceintes ou allaitantes, des nourrissons et des jeunes enfants.

Le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boîtes de conserve ou de canettes. Le chauffage de ce plastique et de ces résines favorise la libération des molécules de bisphénol A, qui peuvent alors se retrouver dans les aliments et boissons.

Les études scientifiques sur la toxicité du bisphénol A font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapports de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines périodes de la vie : grossesse, périodes pré et postnatale.

Par mesure de précaution, la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de biberons à base de bisphénol A ont été suspendues en France en juin 2010 et au niveau européen en juin 2011. Par ailleurs, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi le 12 octobre 2011 (en cours de discussion au Sénat). Elle vise à interdire progressivement l’utilisation de bisphénol A dans les contenants alimentaires à partir de 2013 pour les enfants jusqu’à 3 ans et en 2014 pour l’ensemble de la population.

La brochure "Bisphénol A", élaborée par le Ministère chargé de la santé, permet d’informer le public sur les gestes de prévention visant à limiter l’exposition au bisphénol A des personnes les plus sensibles : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes.

Commandez la brochure "Bisphénol A" en cliquant ici.

20
décembre

L’Inpes et le ministère chargé de la santé lancent une campagne rappelant les mesures de prévention à adopter pour limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone.

Chaque année, en France, plus de 5000 personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone. Ces intoxications sont souvent dues à un défaut d’entretien des appareils à combustion ou des conduits de cheminées, une ventilation insuffisante et/ou une utilisation inappropriée de certains appareils.

Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est difficile à détecter et se diffuse très vite dans l’environnement. Il peut être responsable de graves intoxications avec perte de connaissance, paralysie musculaire, coma ou décès de la personne.

En présence d’un appareil à combustion, maux de tête, nausées, vomissements sont des symptômes qui doivent alerter. Il est alors nécessaire d’aérer, d’évacuer les lieux et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

Afin de limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone au domicile, il est recommandé :
- avant chaque hiver, de faire contrôler et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude ainsi que les conduits de fumées par un professionnel qualifié,
- d’aérer tous les jours pendant au moins 10 minutes et de ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air,
- de respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion.

Dans le cadre de cette campagne, un dépliant et une affiche rappelant les gestes de prévention à adopter seront largement diffusés durant tout l’hiver.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !