Bon usage du médicament

Actualités
02
décembre
2014

 

Les modalités pratiques de mise en œuvre de l’accompagnement par le pharmacien des patients asthmatiques viennent d’être publiées. Pour aider les confrères dans cette mission, le Cespharm met à leur disposition des grilles d’évaluation de l’utilisation des systèmes d’inhalation utilisés dans l’asthme et deux documents d’information professionnelle.

 

L’avenant n°4 à la convention nationale pharmaceutique relatif notamment à l’accompagnement par les pharmaciens des patients asthmatiques est paru au Journal officiel du 2 décembre 2014. Il précise les modalités pratiques de mise en œuvre de cet accompagnement pour les patients en initiation ou en reprise (après une interruption d’au moins 4 mois) d’un traitement de fond à base de corticoïde inhalé.

 

L’accompagnement s’effectue dans le cadre d’entretiens pharmaceutiques destinés notamment à évaluer les connaissances du patient sur son traitement, à favoriser le bon usage de ses médicaments (dont le renforcement de l’apprentissage des techniques d’inhalation), à améliorer son adhésion thérapeutique et à l’aider à contrôler les facteurs déclenchant ses crises.

 

Pour aider le pharmacien dans cette mission, les partenaires conventionnels ont élaboré un guide d’accompagnement des patients asthmatiques, une fiche de suivi de l’entretien ainsi que des outils pédagogiques (planche illustrant une bronche asthmatique versus une bronche saine, mémo à remettre aux patients sur les facteurs déclenchants, …).

 

Le Cespharm met par ailleurs à la disposition des confrères une grille d’évaluation des gestes pour chaque système d’inhalation disponible dans le traitement de l’asthme. Conçues avec des experts pneumologues, ces grilles constituent un outil utile pour évaluer le degré de maîtrise des techniques d’inhalation des patients. Le Cespharm propose également une fiche technique sur le rôle du pharmacien dans la prise en charge des patients asthmatiques et un dossier d’information professionnelle sur l’asthme.

01
décembre
2014

L’ANSM mène une campagne visant à alerter le public et les professionnels de santé sur le risque d’erreurs liées à l’utilisation des unidoses et des dispositifs transdermiques. Pour vous aider à sensibiliser le public à leur bon usage, le Cespharm met à votre disposition deux nouveaux outils.

De nombreuses erreurs médicamenteuses liées à une confusion entre unidoses ont été signalées à l’ANSM. Elles concernent principalement les nourrissons et les enfants et peuvent être à l’origine d’effets indésirables graves (convulsions notamment). Dans ce contexte, l’ANSM a élaboré une affichette rassemblant des règles simples à respecter pour limiter ce risque de confusion. Elle souligne en outre l’importance de s’assurer de la bonne compréhension par les parents de l’indication et de la voie d’administration des unidoses délivrées.

Par ailleurs, des signalements d’erreurs médicamenteuses en lien avec l’utilisation des dispositifs transdermiques ont été rapportés à l’ANSM. Les trois quart d’entre eux ont entraîné la survenue d’effets indésirables, parmi lesquels près de la moitié ont été considérés comme graves. Face à ce constat, l’ANSM rappelle l’importance de vérifier la bonne compréhension par le patient et son entourage des modalités d’utilisation des patchs. Afin de minimiser le risque d’erreur, il est notamment recommandé de :

- ne jamais découper un patch, sauf indication contraire dans la notice,

- alterner les sites de pose à chaque changement de patch,

- éviter de s’exposer à des sources de chaleur ou de pratiquer une activité sportive en cas de forte chaleur,

- retirer le patch usagé avant l’application d’un nouveau patch,

- signaler le port de patch aux professionnels de santé.

L’ANSM propose un outil d’aide au suivi d’un traitement par dispositif transdermique destiné à être remis par un professionnel de santé, notamment le pharmacien lors de la délivrance de patch. Deux questions/réponses portant sur l’utilisation de ces dispositifs, élaborés respectivement à l’intention des professionnels de santé et du public, sont consultables sur son site Internet.

17
novembre
2014

L'Ordre des pharmaciens s'associe à la HAS et au ministère en charge de la Santé pour affirmer le rôle du pharmacien d'officine dans la sécurité des patients. Une affiche et une brochure visant à faire connaître au public l'importance du dialogue avec le pharmacien sont mises à votre disposition par le Cespharm.

"Pourquoi est-ce important de parler avec son pharmacien ?" C'est à cette question que souhaitent répondre l'affiche et la brochure élaborées par la Haute autorité de Santé et mises en forme et éditées par l'Ordre des pharmaciens dans le cadre de la Semaine de la sécurité des patients.

Ces outils encouragent le public à échanger avec le pharmacien d'officine présenté comme un professionnel de santé disponible et accessible. Ils mettent par ailleurs en lumière la façon dont ces échanges constituent un précieux élément de sécurité et de vigilance autour des traitements.

La brochure donne des conseils utiles lors des visites à la pharmacie. Elle met notamment en avant l'importance de la compréhension de l'enjeu et du bon usage des traitements par le patient au sortir de l'officine. Elle répond en outre à des questions fréquentes, en lien, par exemple, avec la vente de médicaments sur Internet ou la fiabilité des sources d'information médicales.

Ces outils sont mis à votre disposition par le Cespharm, à l'occasion de la Semaine de la sécurité des patients… et bien au-delà !

15
janvier
2014

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) édite une brochure pour informer les femmes sur les effets indésirables et les précautions d'emploi des contraceptifs oestroprogestatifs. Le Cespharm met cette brochure à la disposition des confrères.

Dans le cadre de la réévaluation du rapport bénéfice / risque des contraceptifs hormonaux combinés (CHC) contenant des progestatifs de 3e et 4e générations, le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments a conclu à un rapport bénéfice / risque favorable des CHC, le risque bien connu de thromboembolie veineuse étant maintenant mieux pris en considération. Cette position est en cours d’examen par la Commission européenne.

En France, l'ANSM et la Haute autorité de santé (HAS) ont émis des recommandations à l'intention des professionnels de santé et des femmes :
- utilisation préférentielle des CHC contenant du lévonorgestrel ou de la noréthistérone (ou du norgestimate) en combinaison avec la dose la plus faible d'estrogène,
- examen médical attentif et examens biologiques lors d'une première prescription de CHC, afin de repérer les facteurs de risque et d'adapter au mieux la contraception à chaque femme,
- information des femmes sous CHC sur les premiers signes et les symptômes d'accident thromboembolique et sur la nécessité de consulter un médecin s'ils surviennent.

Dans ce contexte, l'ANSM, en collaboration avec la HAS, les professionnels de santé et les associations de patients, a élaboré la brochure "Vous et vos contraceptifs oestroprogestatifs". Destiné aux femmes, ce document doit les aider à mieux connaître les effets indésirables, les signes évocateurs d'un accident thrombotique et la conduite à tenir en cas de survenue, ainsi que les précautions d'emploi pour minimiser les risques liés à la prise de contraceptifs oestroprogestatifs.

Les pharmaciens ont un rôle important à jouer dans l’information des femmes sur les effets indésirables et les précautions d’emploi des contraceptifs oestroprogestatifs, notamment à l’occasion de la dispensation des CHC (pilules, anneau vaginal, patch).

27
novembre
2013

L'ANSM lance une campagne pour alerter patients et professionnels de santé sur les risques d'erreurs liées à l'utilisation des dispositifs d'administration des solutions buvables de médicaments. Une affichette est mise à la disposition des pharmaciens pour sensibiliser le public.

De nombreux risques d'erreurs ou erreurs médicamenteuses en lien avec des dispositifs d'administration des solutions buvables – pipette, gobelet, compte-goutte ou cuillère-mesure – ont été signalés à l'ANSM. Ces erreurs, qui peuvent être à l'origine d'effets indésirables graves, touchent majoritairement les nourrissons et les enfants âgés de 2 à 11 ans. Elles sont principalement dues à l'administration d'un médicament avec le dispositif d'un autre médicament, à une incompréhension des modalités d'utilisation du dispositif fourni voire de la posologie prescrite ou liées au dispositif lui-même (manque de lisibilité, double graduation…).

Dans ce contexte, l'ANSM lance une campagne d'information et de sensibilisation destinée aux patients et à leurs proches. Une affichette rappelle que chaque dispositif d'administration est spécifique d'un médicament donné et propose des règles simples pour limiter le risque d'erreur :
- toujours conserver le dispositif d'administration avec le médicament correspondant pour éviter toute confusion,
- en cas de doute, demander conseil à un professionnel de santé,
- toujours lire la notice d'information avant utilisation.

Les pharmaciens ont un rôle essentiel de promotion du bon usage de ces médicaments, en s'assurant notamment de la bonne compréhension de la posologie et du mode d'administration et en montrant, si possible, le dispositif d'administration aux patients. Ils doivent également s'assurer que le médicament qu'ils délivrent est le plus adapté et privilégier, lorsqu’il existe, le conditionnement adapté à la population ciblée.

Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable au CRPV dont ils dépendent.

08
octobre
2013

La première base de données publique sur les médicaments est mise à la disposition du public et des professionnels de santé dans un espace dédié au médicament sur le site du ministère chargé de la santé.

Hébergée sur medicaments.gouv.fr, cette base de données scientifiques et administratives sur les traitements et le bon usage des produits de santé a été développée par l'ANSM, en partenariat avec la HAS et l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM), sous l'égide du ministère chargé de la santé.

Cette base a été réalisée en application de la loi du 29/12/2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. Elle constitue la première étape de la mise en place d'un service public d'information en santé, annoncé dans le cadre de la Stratégie nationale de santé.

Elle permet au public et aux professionnels de santé d’accéder à des données et documents de référence sur les médicaments commercialisés ou ayant été commercialisés durant les deux dernières années en France.
Pour chaque médicament sont notamment présentés le résumé des caractéristiques du produit, la notice, les conditions de prescription et de délivrance, le prix, les indications thérapeutiques, les niveaux de service médical rendu et d'amélioration du service médical rendu, des informations de sécurité sanitaire. Des icônes indiquent si le médicament est soumis à prescription médicale obligatoire, s'il est remboursé par la sécurité sociale et s'il appartient à un groupe générique.

L'espace medicaments.gouv.fr propose également une information pédagogique sur ce qu'est un médicament, comment il est mis sur le marché, le système de surveillance et les règles de bon usage. Une rubrique est consacrée aux génériques. Il permet, en outre, d'accéder aux formulaires de déclaration d'effets indésirables liés à la prise d'un médicament.

04
septembre
2013

Le ministère de la santé organise la 3ème édition de la semaine de la sécurité des patients du 25 au 29 novembre 2013. Les outils de la campagne peuvent dès à présent être commandés sur le site www.sante.gouv.fr/ssp.

La semaine de la sécurité des patients s'intègre désormais dans le programme national pour la sécurité des patients, lancé en février dernier, et dont l’une des priorités est de mettre en avant le patient comme co-acteur de sa sécurité.

Elle vise à favoriser la communication sur la sécurité des soins et mettre en avant le dialogue entre les usagers et les professionnels de santé. L'édition 2013 se décline autour de 3 principaux thèmes, définis en lien avec des représentants des professionnels libéraux et hospitaliers ainsi que des représentants des usagers :
- bien utiliser les médicaments
- favoriser la communication et apprendre de ses erreurs
- bien préparer la sortie du patient hospitalisé

Tous les professionnels de santé - notamment les pharmaciens -, libéraux ou exerçant dans des établissements de santé, sont invités à s’engager dans l’opération et à mener des actions d’information et de sensibilisation du public.

En appui de ces actions, une charte d'engagement, des affiches et des dépliants sur les 3 thèmes prioritaires seront proposés. Ces outils peuvent d’ores et déjà être commandés en ligne sur le site du ministère de la santé.