Bon usage du médicament

Actualités
11
avril
2011

A l’occasion de la Journée Mondiale de la maladie de Parkinson (11 avril 2011), l’Afssaps édite une brochure d’information à destination des patients et de leur entourage sur les risques, notamment les troubles compulsifs du comportement, associés aux médicaments dopaminergiques (lévodopa et les agonistes dopaminergiques). L’objectif de ce document est notamment de faciliter le dialogue avec le médecin et le pharmacien.

Ces troubles du comportement peuvent se manifester par une tendance à jouer de manière inconsidérée à des jeux notamment d’argent, par des achats compulsifs, par une hypersexualité conduisant parfois à des conduites inappropriées… Ils peuvent avoir des conséquences graves, notamment sociales, professionnelles et familiales.

Ces effets indésirables concernent l’ensemble des médicaments dopaminergiques. Ils sont majoritairement rapportés chez les patients parkinsoniens traités par des posologies élevées de médicament ou lors d’associations de plusieurs médicaments dopaminergiques. Ils sont généralement réversibles après diminution des doses ou modification du traitement.

La brochure "Médicaments dopaminergiques : mieux connaître certains effets indésirables pour en parler plus facilement", élaborée avec des neurologues et des représentants d’associations de patients, permet d’alerter les patients ou leur entourage sur ces effets indésirables et de les inciter à consulter leur médecin ou interroger leur pharmacien lors de la survenue de ces troubles.

Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance.

Commander la brochure mise à disposition par le Cespharm !

15
mars
2011

La poursuite de la réévaluation des médicaments indiqués dans la prise en charge de la toux chez le nourrisson a conduit l’Afssaps à contre-indiquer, chez l’enfant de moins de 2 ans, les spécialités antihistaminiques H1 de première génération à base de phénothiazines (prométhazine, alimémazine et oxomémazine), chlorphénamine, pimétixène ainsi que le fenspiride, utilisés dans le traitement de la toux.

Cette contre-indication est effective à partir du 15 mars 2011. En conséquence, les résumés des caractéristiques du produit (RCP), les notices et les conditionnements des médicaments concernés ont été modifiés, les spécialités strictement indiquées chez le nourrisson étant retirées du marché.

Les conditions d’utilisation de ces médicaments sont désormais différentes selon l’âge des enfants. Pour rappel, l’Afssaps, en partenariat avec la Société française de pédiatrie et la Société pédiatrique de pneumologie et d’allergologie, a redéfini les modalités de prise en charge de la toux aiguë chez le nourrisson en octobre dernier.

Les pharmaciens sont en première ligne pour informer les parents de ces nouvelles recommandations, des mesures hygiéno-diététiques préconisées et des symptômes nécessitant une consultation médicale.

Pour les y aider, le dépliant "Bébé tousse ?", à remettre aux parents, résume les mesures permettant d’améliorer le confort de l’enfant et les situations qui requièrent un avis médical. Une série de questions-réponses sur la toux du nourrisson est par ailleurs disponible sur le site de l’Afssaps afin de répondre aux principales interrogations des parents.

Commandez des exemplaires du dépliant à remettre aux parents auprès du Cespharm !

16
décembre
2010

3% environ des accidents de la route sont attribuables à la prise de médicaments. Tel est le résultat d’une étude de grande envergure coordonnée par l’Inserm dans le cadre d’une collaboration entre l’Afssaps, la Caisse nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) et l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS).

Le risque principal d’accidents de la route provient des médicaments de niveau 2 ou de niveau 3, essentiellement anxiolytiques, hypnotiques, antiépileptiques et antidépresseurs. La prise de médicaments de niveau 1, bien qu’ayant des effets reconnus comme pouvant retentir sur les capacités de conduite, ne semble, en revanche, pas avoir d’incidence sur l’accidentologie.

Rappelons que dès 2005, l’Afssaps a catégorisé l’ensemble des spécialités susceptibles d’altérer l’aptitude à la conduite, du niveau 1 (risque faible) au niveau 3 (risque maximal). Cette classification s’est accompagnée d’un système d’information des usagers sous la forme de trois pictogrammes correspondant chacun à un niveau de risque du médicament.

Les pharmaciens sont en première ligne pour informer et conseiller les patients sur les effets potentiels des médicaments sur la conduite automobile. Pour vous aider à intervenir dans ce domaine, l’Afssaps propose, sur son site, une Mise au point « Médicaments et conduite automobile » destinée aux professionnels de santé. Le Cespharm met à votre disposition la brochure à remettre au public, éditée par l’Afssaps, sur ce thème.

Commandez auprès du Cespharm la brochure « Médicaments et conduite automobile » destinée au public !

06
décembre
2010