Bon usage du médicament

Actualités
19
avril
2016

L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier de nouvelles recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales, à l’intention notamment des professionnels de santé de ville.

17
décembre
2015
A l'approche de la vaste campagne de communication de l'Ordre rappelant que le médicament n'est pas un produit de consommation courante et que la pharmacie ne peut être assimilée aux autres réseaux de distribution, le Cespharm propose une brochure qui met en avant le rôle du pharmacien. A vos commandes !

"La pharmacie n'est pas un commerce comme les autres". C'est le 11 janvier que sera donné le coup d'envoi de la campagne de l'Ordre national des pharmaciens visant à diffuser ce message.

Pour accompagner cette communication, le Cespharm vous invite à commander et à diffuser largement la brochure "Pourquoi est-ce important de parler avec son pharmacien ?" Celle-ci fera connaître au public l'importance du dialogue avec le pharmacien d'officine comme précieux élément de sécurité autour des traitements.

Cet outil est un complément essentiel à la campagne, puisqu'il met en avant :

- la disponibilité, la proximité et le rôle du pharmacien dans la sécurité des patients ;
- l'importance de la compréhension par le patient, au sortir de l'officine, de l'enjeu et du bon usage des traitements ;
- des réponses à des questions fréquentes, en lien notamment avec l'achat de médicaments sur Internet ou la fiabilité des sources d'information médicales.

C'est le moment de passer commande pour optimiser votre communication dans le cadre de la campagne à venir !

10
novembre
2015

Une dispensation d'isotrétinoïne sur 3 ne respecterait pas les impératifs liés au test de grossesse préalable. Ce chiffre de l'Assurance maladie a conduit l'ANSM à proposer une version uniformisée du Guide de délivrance de la molécule pour le pharmacien et à actualiser ses documents pour la minimisation des risques.

Deux semaines après la publication des nouvelles recommandations relatives au traitement de l'acné, l'ANSM propose des versions actualisées des documents pour la minimisation des risques de l'isotrétinoïne.

Un Guide du pharmacien pour la délivrance de la molécule (auparavant proposé sous plusieurs versions par les différents laboratoires commercialisant l'isotrétinoïne) est dorénavant disponible dans une version uniformisée, élaborée "sous l'autorité de l'ANSM". Ce Guide intègre la notion de prescription initiale réservée au dermatologue (en vigueur depuis le printemps) et le détail des risques liés à ce médicament : tératogénicité, troubles psychiatriques, troubles pancréatiques et hépatiques notamment. Il propose également un tableau pratique, listant de façon claire les points à vérifier lors d'une première dispensation ou d'un renouvellement.

Les deux brochures d'information destinées aux patients traités par isotrétinoïne – l'une pour les hommes, la seconde pour les femmes – ont également été mises à jour. Par ailleurs le Carnet-patiente, mentionne désormais la vigilance nécessaire quant à l'éventuelle apparition d'effets indésirables de la molécule et invite à une déclaration de pharmacovigilance le cas échéant. Il intègre, bien sûr, la notion de prescription initiale par un dermatologue.

26
octobre
2015

Isotrétinoïne, minocycline, Diane 35. Au vu des multiples alertes liées à des traitements de l'acné ces dernières années, de nouvelles recommandations en la matière viennent d'être publiées. Labellisées par la HAS, elles abordent notamment l'éducation des patients et la délivrance de l'isotrétinoïne.

Les recommandations de bonne pratique dans la prise en charge de l'acné, fraîchement publiées par la Société française de dermatologie (SFD), actualisent celles émises par l'Afssaps en 2007. Labellisées par la HAS, elles orientent le choix du traitement non plus selon le type de lésions (comédons, papulo-pustules, nodules) mais en fonction du stade de gravité de l'acné. Un arbre décisionnel avec photos et description des cinq stades de référence résume ces recommandations.

Elles comportent par ailleurs un volet sur l'information et l'éducation des patients, identifiées comme des facteurs pouvant améliorer l'adhésion au traitement et devant faire partie de la prise en charge. Le patient doit en effet être averti du caractère suspensif du traitement et de la nécessité de suivre un traitement d'entretien local "aussi longtemps que nécessaire". Il doit également être sensibilisé au délai de quelques semaines nécessaire à l'obtention d'une amélioration visible et aux moyens de limiter l'irritation liée aux traitements locaux notamment.

L'isotrétinoïne orale fait l'objet d'un focus particulier en lien avec deux de ses effets indésirables : sa tératogénicité et l'apparition possible de troubles psychiatriques (pages 9 et 10 des recommandations).

La SFD rappelle que sa prescription initiale est désormais réservée aux dermatologues et qu'elle est contre-indiquée chez les femmes en âge de procréer sauf dans le cas où toutes les conditions du programme de prévention des grossesses sont réunies. Ces femmes doivent notamment se voir remettre un carnet-patiente rappelant ces conditions. Aucune délivrance ne peut avoir lieu sans la présentation du carnet dûment rempli chaque mois par le prescripteur, ni au-delà des 7 premiers jours suivant la date d'établissement de la prescription. Une contraception efficace est obligatoire avant, pendant et un mois après le traitement par isotrétinoïne.

Pour un rappel toujours utile, l'ensemble des éléments conditionnant la délivrance de cette molécule est détaillé en page 9 des recommandations.

24
septembre
2015

L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier des recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux per os utilisés en hématologie, destinées notamment aux professionnels de santé de ville.

L’objectif est de les aider à gérer plus efficacement les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter le recours à certaines hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.

Ces recommandations concernent les traitements de cancers hématologiques (en particulier la leucémie myéloïde chronique et le myélome multiple) :

- les inhibiteurs de tyrosine kinase ciblant BCR-ABL (imatinib-Glivec, dasatinib-Sprycel, nilotinib-Tasigna, bosutinib-Bosulif, ponatinib-Iclusig) ou JAK (ruxolitinib-Jakavi) ;

- les immunomodulateurs (thalidomide, lénalidomide-Revlimid, pomalidomide-Imnovid).

Elles proposent notamment les mesures à mettre en œuvre pour prévenir certains de leurs effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en cas de toxicité avérée.

Elles sont disponibles sur le site de l’INCa sous la forme de deux documents interactifs. Seront prochainement mises à disposition des fiches pratiques récapitulant par molécule les modalités de prévention, de suivi et de gestion des effets secondaires.

D’autres recommandations sont d’ores et déjà prévues. Elles porteront sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales utilisées dans le traitement des tumeurs solides (poumon, peau, rein, prostate, sein, système digestif).

02
septembre
2015

2,6 millions. Il s'agit du nombre de médicaments contrefaits saisis en France en 2014, un chiffre qui a doublé par rapport à 2013. Face à ce constat, une vaste campagne pour informer et conseiller le public a été mise en place. Une affiche et une brochure sont à votre disposition auprès du Cespharm.

Si la sécurisation du circuit de distribution du médicament en France contribue à empêcher la pénétration de contrefaçons dans la chaîne de distribution, le nombre de médicaments falsifiés saisis par les douanes françaises a toutefois doublé entre 2013 et 2014. Par ailleurs, l'OMS estime qu'un médicament sur deux, parmi ceux proposés sur Internet, serait contrefait.

C'est dans ce contexte que l'Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM) lance la campagne "Le faux médicament, késako ?". Une affiche et une brochure pédagogique ont été élaborées dans ce cadre. Leur but ? Informer sur les dangers liés à ces contrefaçons, conseiller le public sur l'achat de médicaments en ligne et la conduite à tenir lors de séjours à l'étranger. Au fil de ses 15 pages, la brochure explique notamment l'importance de consulter la liste officielle des sites légaux de pharmacies en ligne et comment repérer un site Internet frauduleux.

La campagne s'appuie également sur le site Internet le-faux-medicament-kesako.com, ludique et riche en informations.

Pour sensibiliser vos patients à cette problématique croissante, le Cespharm met à votre disposition les outils de l'IRACM.

10
juillet
2015

Méfiance et conscience du danger potentiel des produits utilisés à des fins amaigrissantes sont primordiales de la part des professionnels de santé et du public. Dans un rapport récemment publié sur ce thème, l'ANSM fait notamment le point sur les informations à diffuser en la matière.

Le rapport de l'ANSM intitulé "Evaluation des risques liés à l'utilisation de produits de santé à des fins d'amaigrissement", publié il y a quelques jours, fait le point sur les pratiques visant une perte de poids et leurs risques (gare notamment aux prescriptions hors AMM).

L'Agence alerte sur l'importance d'une vigilance permanente par chacun "compte tenu du renouvellement constant de l'offre". Elle note par ailleurs que son "contrôle de la promotion autour des produits revendiquant un effet sur le poids est fonction de leur statut réglementaire et ne peut être exhaustif".

Au travers de ses 30 pages, le rapport recense également les informations qui doivent être connues du grand public et communiquées par les professionnels de santé.

Le public doit en particulier être conscient qu'aucune décision de perte du poids n'est anodine. La méfiance doit être de mise sur les produits vendus sur Internet, les médicaments conseillés par des proches, les produits dont l'origine n'est pas connue même s'ils se revendiquent naturels et les méthodes "miracle". Par ailleurs, la prise en charge du surpoids ou de l'obésité nécessite un contrôle médical.

Les patients doivent également être sensibilisés au fait que toute réaction anormale suite à la prise d'un produit de santé doit être signalée à un médecin ou à un pharmacien. Les effets indésirables peuvent être déclarés par le patient lui-même auprès de l'ANSM et l'Agence européenne du médicament diffuse une fiche d'information à ce sujet.

Vous êtes particulièrement bien placés pour faire passer ces messages. A vous de jouer !