Dermatologie
Une dispensation d'isotrétinoïne sur 3 ne respecterait pas les impératifs liés au test de grossesse préalable. Ce chiffre de l'Assurance maladie a conduit l'ANSM à proposer une version uniformisée du Guide de délivrance de la molécule pour le pharmacien et à actualiser ses documents pour la minimisation des risques.
Deux semaines après la publication des nouvelles recommandations relatives au traitement de l'acné, l'ANSM propose des versions actualisées des documents pour la minimisation des risques de l'isotrétinoïne.
Un Guide du pharmacien pour la délivrance de la molécule (auparavant proposé sous plusieurs versions par les différents laboratoires commercialisant l'isotrétinoïne) est dorénavant disponible dans une version uniformisée, élaborée "sous l'autorité de l'ANSM". Ce Guide intègre la notion de prescription initiale réservée au dermatologue (en vigueur depuis le printemps) et le détail des risques liés à ce médicament : tératogénicité, troubles psychiatriques, troubles pancréatiques et hépatiques notamment. Il propose également un tableau pratique, listant de façon claire les points à vérifier lors d'une première dispensation ou d'un renouvellement.
Les deux brochures d'information destinées aux patients traités par isotrétinoïne – l'une pour les hommes, la seconde pour les femmes – ont également été mises à jour. Par ailleurs le Carnet-patiente, mentionne désormais la vigilance nécessaire quant à l'éventuelle apparition d'effets indésirables de la molécule et invite à une déclaration de pharmacovigilance le cas échéant. Il intègre, bien sûr, la notion de prescription initiale par un dermatologue.
Isotrétinoïne, minocycline, Diane 35. Au vu des multiples alertes liées à des traitements de l'acné ces dernières années, de nouvelles recommandations en la matière viennent d'être publiées. Labellisées par la HAS, elles abordent notamment l'éducation des patients et la délivrance de l'isotrétinoïne.
Les recommandations de bonne pratique dans la prise en charge de l'acné, fraîchement publiées par la Société française de dermatologie (SFD), actualisent celles émises par l'Afssaps en 2007. Labellisées par la HAS, elles orientent le choix du traitement non plus selon le type de lésions (comédons, papulo-pustules, nodules) mais en fonction du stade de gravité de l'acné. Un arbre décisionnel avec photos et description des cinq stades de référence résume ces recommandations.
Elles comportent par ailleurs un volet sur l'information et l'éducation des patients, identifiées comme des facteurs pouvant améliorer l'adhésion au traitement et devant faire partie de la prise en charge. Le patient doit en effet être averti du caractère suspensif du traitement et de la nécessité de suivre un traitement d'entretien local "aussi longtemps que nécessaire". Il doit également être sensibilisé au délai de quelques semaines nécessaire à l'obtention d'une amélioration visible et aux moyens de limiter l'irritation liée aux traitements locaux notamment.
L'isotrétinoïne orale fait l'objet d'un focus particulier en lien avec deux de ses effets indésirables : sa tératogénicité et l'apparition possible de troubles psychiatriques (pages 9 et 10 des recommandations).
La SFD rappelle que sa prescription initiale est désormais réservée aux dermatologues et qu'elle est contre-indiquée chez les femmes en âge de procréer sauf dans le cas où toutes les conditions du programme de prévention des grossesses sont réunies. Ces femmes doivent notamment se voir remettre un carnet-patiente rappelant ces conditions. Aucune délivrance ne peut avoir lieu sans la présentation du carnet dûment rempli chaque mois par le prescripteur, ni au-delà des 7 premiers jours suivant la date d'établissement de la prescription. Une contraception efficace est obligatoire avant, pendant et un mois après le traitement par isotrétinoïne.
Pour un rappel toujours utile, l'ensemble des éléments conditionnant la délivrance de cette molécule est détaillé en page 9 des recommandations.
En amont de la Journée mondiale de l'urticaire du 1er octobre, l'association Asthme et allergies lance un appel à témoignages sur le thème "Urticaire, quand ça démange il y a des jours avec et des jours sans". Les 3 récits sélectionnés seront illustrés et publiés sur Internet lors de la Journée.
A partir du 1er octobre, dans le cadre de la deuxième Journée mondiale de l'urticaire, l'association Asthme et allergies diffusera trois illustrations de témoignages visant à sensibiliser le public sur l'impact de cette pathologie sur la vie quotidienne.
Invitez donc vos patients à témoigner par écrit avant le 15 septembre sur le site journee-urticaire.fr ! Les anecdotes rapportées doivent mettre en avant le fait que "quand ça démange, il y a des jours avec et des jours sans".
Les trois récits sélectionnés par le jury seront illustrés par Marie Crayon, déjà auteur de l'affiche de la Journée mondiale que vous pouvez vous procurer dès à présent auprès du Cespharm. Ces affiches mentionnent également l'appel à témoignages.
Les réflexes à adopter face au soleil ? Pour un rappel utile auprès de vos patients, le Cespharm vous accompagne au cours de l'été dans le relais de la campagne de prévention des risques solaires menée par l'Inpes.
Source de vitamine D et de bonne humeur, le soleil n'en est pas moins à l'origine d'une pléiade de méfaits. Afin de limiter les risques d'insolation, de lésions oculaires et de cancers cutanés, un seul mot d'ordre : se protéger des UV !
Pour sensibiliser l'opinion à cette problématique, l'Inpes lance sa campagne annuelle de sensibilisation. Ainsi, tout au long des mois de juillet et août, l'institut rappellera les 4 gestes à respecter pour une protection efficace contre le soleil. L'occasion d'insister sur l'importance de les appliquer durant toute la période estivale, quels que soient l'environnement et l'activité pratiquée. Un déjeuner à la terrasse d'une brasserie, du jardinage ou des promenades à la campagne méritent autant d'attention qu'un moment passé sur une plage. Une vigilance toute particulière doit, en outre, être portée aux enfants dont la peau et les yeux sont plus fragiles que ceux d'un adulte et chez qui la déshydratation peut être rapide et lourde de conséquences.
Pour diffuser au mieux tous ces messages, le dispositif de communication de l'Inpes s'appuie sur le site prevention-soleil.fr ainsi que sur la diffusion de spots radio et de messages télévisés (Météo des plages sur France 2 et France 3). En complément, le Cespharm met à votre disposition l'affiche et la brochure de l'Inpes qui s'adressent à vos patients ainsi que des documents à usage professionnel (dossier et fiche mémo). La brochure "Grain de beauté ou mélanome ? Comment faire la différence" est également proposée. Elle incite le public à surveiller ses grains de beauté et à consulter un médecin au moindre doute.
Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.
Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
- des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
- des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
- des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.
Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l'acquisition de ces compétences requiert une formation d'une durée minimale de quarante heures d'enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.
L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).
L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .
En ce début de période estivale, le ministère chargé de la santé et l'Inpes lancent une campagne d'information et de sensibilisation sur les risques solaires notamment chez l'enfant.
Chaque année, 80 000 cancers de la peau sont diagnostiqués en France [Baromètre Inpes-Inca, 2010]. En 2010, près de 1 600 personnes sont décédées à la suite d'un mélanome qui s'avère, à près de 70%, être le résultat d'une surexposition au soleil [CIRC].
Les moins de 15 ans sont particulièrement sensibles aux rayons UV. Les coups de soleil reçus dans l'enfance augmentent considérablement le risque de cancer de la peau à l'âge adulte et sont à l'origine de lésions oculaires potentiellement graves.
De façon générale, il est important de rappeler les bons réflexes à adopter pour se protéger du soleil :
- éviter toute exposition entre 12h et 16h. Les bébés ne doivent jamais être exposés directement au soleil,
- porter des lunettes de soleil, un tee-shirt et un chapeau à bords larges,
- appliquer de la crème solaire en couche suffisante toutes les 2 heures ou après chaque baignade. Privilégier les crèmes dont l'indice de protection solaire est élevé (≤ 30) et qui protègent des UVA et des UVB.
La campagne lancée par l'Inpes insiste sur l'importance de la protection solaire chez les plus jeunes. Le dispositif de communication prévoit la diffusion de spots radio, de messages de prévention à la télévision et par le biais d'applications mobiles Météo. L'affiche et le dépliant d'information seront largement diffusés auprès du public. Le site www.prevention-soleil.fr permet de répondre de façon pédagogique à toutes les questions du public.
Participez à cette campagne et commandez les documents mis à disposition par le Cespharm !
En ce début de période estivale, l’Inpes lance sa campagne d’information sur les comportements à adopter pour se protéger du soleil.
Coups de soleil, photosensibilisation, vieillissement cutané prématuré, cancers de la peau, lésions oculaires... sont autant de risques liés à une exposition excessive au soleil. Selon les données du Baromètre Cancer Inpes / INCa 2010, seul un Français sur deux connaît la plage horaire pendant laquelle les rayons solaires sont les plus dangereux (12h-16h). Les comportements préventifs vis-à-vis du soleil restent insuffisamment et inégalement adoptés.
Le pharmacien est un interlocuteur privilégié pour délivrer un message global de prévention solaire et expliquer les 4 gestes essentiels à adopter :
- éviter les heures les plus ensoleillées (de 12h à 16h) et préférer l’ombre ;
- porter tee-shirt, chapeau et lunettes de soleil conformes à la norme CE ;
- appliquer régulièrement de la crème solaire (toutes les 2 heures et après chaque baignade) ;
- protéger particulièrement les enfants et adolescents.
La campagne lancée par l’Inpes prévoit la diffusion de spots radios sur les stations nationales et autoroutières, la publication d’annonces presse et des animations en bord de mer au cours desquelles dépliants d’information et affiches seront distribués. Le site www.prevention-soleil.fr permet de répondre de façon pédagogique à toutes les questions du public.
Par ailleurs, l’Afssaps (devenue ANSM) a actualisé en juillet 2011 ses recommandations sur le bon usage des produits de protection solaire afin de guider le public dans le choix et la bonne utilisation de ces produits (consultables sur le site ansm.sante.fr).
Participez à cette campagne et commandez les documents mis à disposition par le Cespharm !
Le syndicat national des dermatologues vénéréologues (SNDV) organise, le 24 mai prochain, la 14ème journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau. Des centres de dépistage anonyme et gratuit seront ouverts au public partout en France.
L’objectif de cette manifestation, soutenue par l’INCa, est de sensibiliser la population aux cancers de la peau et d’informer sur la nécessité d’un dépistage précoce. Elle permet de rappeler les risques liés au soleil et aux UV artificiels.
L’incidence des cancers de la peau est en forte augmentation en France. Avec 70 000 nouveaux cas estimés chaque année, les carcinomes cutanés figurent parmi les cancers les plus fréquents. Le mélanome, plus rare (9 780 nouveaux cas en 2011), est le plus grave en raison de sa grande capacité à métastaser. Or, dépisté à un stade précoce, le mélanome est de bon pronostic.
Durant la journée du 24 mai, des dermatologues se mobiliseront sur l’ensemble du territoire pour proposer un dépistage anonyme et gratuit. La liste des centres de dépistage est disponible :
- sur le site www.dermatos.fr
- par téléphone au 3015 (numéro vert, appel gratuit depuis un poste fixe)
Par ailleurs, une application gratuite pour smartphones "Soleil Risk" a été développée avec Météo France pour donner les indices UV locaux et des conseils de prévention adaptés. Une communication est également prévue sur les réseaux sociaux.
Participez à cette manifestation et commandez les documents mis à disposition par le Cespharm !
L’Afssaps propose un document d’information que les médecins sont invités à remettre aux patients avant de débuter un traitement par isotrétinoïne orale. L’objectif est d’alerter sur les risques associés au traitement, notamment les effets tératogènes et les troubles psychologiques.
Le feuillet, à imprimer sur le site de l’Afssaps, est un outil de dialogue avec le patient et son entourage. Il précise les règles à respecter au cours d’un traitement par isotrétinoïne orale pour prévenir la survenue d’effets indésirables graves. Les principaux sont le risque de malformations fœtales et les troubles psychologiques, en particulier troubles dépressifs et comportements suicidaires.
L’Afssaps précise que le lien entre la prise d’isotrétinoïne et la survenue de troubles dépressifs n’est pas établi à ce jour. Toutefois, une vigilance particulière est nécessaire afin de détecter et de prendre en charge précocement toute modification inhabituelle de l’état psychologique du patient.
Rappelons que, avant l’initiation d’un traitement par isotrétinoïne orale, toutes les patientes en âge de procréer doivent signer un accord de soin et de contraception, recevoir un carnet-patiente et une brochure sur la contraception. Une contraception efficace doit être instaurée au moins 4 semaines avant le début du traitement. Un test sérologique de grossesse doit être réalisé dans les 3 jours précédant la première prescription puis mensuellement.
Les patientes doivent présenter leur carnet à chaque consultation et pour toute dispensation d’isotrétinoïne. Avant toute délivrance, les pharmaciens doivent s’assurer que le carnet-patiente mentionne la date et le résultat des tests de grossesse et que l’ordonnance date de moins de 7 jours.
L’Afssaps et la DGCCRF alertent sur les risques liés à la pratique de la dépigmentation volontaire de la peau. Des documents d’information destinés au public et aux professionnels de santé sont disponibles sur le site de l’Afssaps.
De nombreuses personnes ont recours à la dépigmentation volontaire pour éclaircir la teinte naturelle de leur peau. Cette pratique repose sur l’usage :
- de médicaments ou de préparations magistrales à fort pouvoir éclaircissant détournés de leur indication médicale ;
- de contrefaçons de médicaments ou de produits éclaircissants illicites contenant le plus souvent des dermocorticoïdes, de l’hydroquinone, voire des dérivés mercuriels.
Ces produits exposent à des risques pour la santé : maladies de peau (infections, acné, vergetures, atrophie, troubles de la pigmentation…), risque accru notamment de diabète, d’hypertension artérielle, de complications rénales et neurologiques. Enfin, ils exposent l’enfant à des risques toxiques en cas d’utilisation chez la femme enceinte ou allaitante.
L’Afssaps et la DGCCRF recommandent de ne pas avoir recours à la dépigmentation volontaire de la peau. Elles incitent les personnes concernées à arrêter cette pratique et à consulter un médecin pour prendre en charge les éventuels effets indésirables.
Pour rappel, les professionnels de santé sont tenus de déclarer à l’Afssaps tout effet indésirable grave survenu après l’utilisation d’un produit éclaircissant de la peau comme pour tout produit cosmétique.
Un rapport d’expertise sur l’évaluation des risques liés à la dépigmentation volontaire, une liste des produits éclaircissants non conformes et dangereux et un document d’information destiné au public "Dépigmentation volontaire de la peau : Attention danger" peuvent être consultés et téléchargés sur le site de l’Afssaps : www.afssaps.fr.









