Hépatites
Le risque de décès prématuré est accru de 70 % chez les patients atteints d'hépatite B chronique par rapport à la population générale. Il s'agit de la conclusion d'une étude fraîchement rendue publique par l'Inserm. Face à ce constat, les auteurs réaffirment l'importance de la vaccination dans l'enfance.
Une étude de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm), fait état d'une hausse de 70 % du risque de décès précoce chez les patients atteints d'hépatite B chronique par rapport à la population générale. Pour arriver à ce constat, ce sont plus de 1 100 patients atteints d'hépatite B chronique qui ont été suivis pendant 8 ans dans les départements de la Côte d'or et du Doubs.
Les principales complications de l'infection observées au cours de ce travail ont été des carcinomes hépatocellulaires, des maladies hépatiques (hors carcinomes hépatocellulaires) et des lymphomes non Hodgkiniens, dont les risques ont respectivement été multipliés par 16, 10 et 9 par rapport au reste de la population. Cette étude souligne au passage le rôle oncogène du virus HBV sur les lymphocytes.
Plusieurs facteurs de risque de mortalité prématurée chez ces patients VHB chroniques ont par ailleurs été identifiés :
- sexe masculin ;
- au moment du diagnostic : âge supérieur à 45 ans, forte charge virale ou complications déjà existantes ;
- consommation importante d'alcool ;
- exposition aux infections nosocomiales.
Face aux résultats de ce travail, les auteurs réaffirment l'importance de la vaccination au cours de l'enfance.
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Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.
Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
- des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
- des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
- des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.
Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l'acquisition de ces compétences requiert une formation d'une durée minimale de quarante heures d'enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.
L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).
L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .