Santé environnementale
Durant toute la saison pollinique, les pharmaciens sont fréquemment sollicités pour conseiller les personnes atteintes d’allergies aux pollens. Pour les y aider, le Réseau national de surveillance aérobiologique propose des informations régulièrement actualisées sur le niveau de risque allergique.
Plus de 20% des Français souffrent d’une allergie aux pollens, ou pollinose, avec une prédominance chez les adolescents et les jeunes adultes. Si cette affection est souvent bénigne, elle ne doit pas être négligée en raison de son impact sur la qualité de vie.
De janvier à octobre, les différents pollens (arbres, graminées, herbacées) se succèdent dans l’atmosphère. Les saisons polliniques varient selon les espèces végétales, les régions et les conditions météorologiques. Pour pouvoir alerter les patients et promouvoir des mesures de prévention adaptées, il est utile de connaître les périodes de dissémination des pollens des principales plantes allergisantes en fonction des régions.
Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) publie sur son site www.pollens.fr des informations pratiques sur la pollinose et les pollens. Il propose notamment un bulletin allergo-pollinique hebdomadaire ainsi qu’un bulletin d’alerte. Ce dernier permet de recevoir chaque semaine, par e-mail, les prévisions du risque allergique des départements de son choix. Le RNSA met également à disposition une application "Alertes pollen" pour différents environnements numériques (ordinateur, page web personnelle, smartphone).
Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.
Une exposition prolongée au froid peut entraîner une hypothermie et des engelures. Elle favorise également l’aggravation de pathologies préexistantes (en particulier cardiovasculaires) et le développement d’infections broncho-pulmonaires. Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques et respiratoires) et les personnes en situation de précarité.
Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir à l’extérieur, en particulier au niveau des extrémités ; éviter l’utilisation de porte-bébés (risque d’engelures graves des membres inférieurs),
- Limiter les efforts physiques importants en extérieur (courir, pelleter, …), notamment pour les patients insuffisants cardiaques ou coronariens,
- En cas de froid intense : limiter dans la mesure du possible les sorties à l’extérieur, notamment pour les nourrissons et les personnes âgées,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Prévenir le "115" face à une personne sans abri ou en difficulté en raison du grand froid dans la rue.
Des brochures d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinées au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.
Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.
Le Ministère chargé de la santé édite une brochure sur le bisphénol A. Elle propose des gestes simples pour limiter l’exposition des femmes enceintes ou allaitantes, des nourrissons et des jeunes enfants.
Le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boîtes de conserve ou de canettes. Le chauffage de ce plastique et de ces résines favorise la libération des molécules de bisphénol A, qui peuvent alors se retrouver dans les aliments et boissons.
Les études scientifiques sur la toxicité du bisphénol A font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapports de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines périodes de la vie : grossesse, périodes pré et postnatale.
Par mesure de précaution, la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de biberons à base de bisphénol A ont été suspendues en France en juin 2010 et au niveau européen en juin 2011. Par ailleurs, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi le 12 octobre 2011 (en cours de discussion au Sénat). Elle vise à interdire progressivement l’utilisation de bisphénol A dans les contenants alimentaires à partir de 2013 pour les enfants jusqu’à 3 ans et en 2014 pour l’ensemble de la population.
La brochure "Bisphénol A", élaborée par le Ministère chargé de la santé, permet d’informer le public sur les gestes de prévention visant à limiter l’exposition au bisphénol A des personnes les plus sensibles : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes.
Commandez la brochure "Bisphénol A" en cliquant ici.
Organisée par les sociétés et fédérations mycologiques de France avec le soutien de l’Office national des forêts, la semaine nationale du champignon aura lieu du 16 au 23 octobre. Les pharmaciens sont invités à y participer.
Le public fait traditionnellement appel au pharmacien pour identifier les champignons. Educateur de santé de proximité, le pharmacien a un rôle majeur de sensibilisation du public aux règles de cueillette et à la prévention des intoxications.
La semaine du champignon a pour objectif d’informer le public sur les espèces locales, les règles de cueillette dans le respect de l’écosystème, et d’alerter sur les risques de confusion entre espèces comestibles et espèces toxiques.
Du 16 au 23 octobre prochain, des animations sont prévues partout en France à l’initiative des sociétés de mycologie départementales (liste des sociétés disponible sur le site http://www.mycofrance.com/setd.html). Autant d’occasions pour les pharmaciens de montrer leur engagement en matière de mycologie : vitrine éducative sur les champignons, participation à l’organisation d’excursions mycologiques, remise de documents d’information au public etc.
A cet effet, le Cespharm met à la disposition des confrères la brochure éditée par la Société mycologique de France et ses partenaires à l’occasion de la semaine nationale du champignon.
Participez à cette manifestation, et commandez la brochure auprès du Cespharm !










