Santé environnementale

Actualités
18
janvier
2013

Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.

Le grand froid, le vent glacé, la neige sont des risques météorologiques potentiellement dommageables pour la santé (gelures, hypothermies, déclenchement de crises d’asthme et de crises d’angor, infections broncho-pulmonaires…). Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques, respiratoires ou endocriniennes) et les personnes en situation de précarité.

Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir, en particulier les extrémités ainsi que le nez et la bouche ; porter de bonnes chaussures pour éviter les chutes,
- Limiter les activités extérieures pour les personnes à risque et les efforts physiques, même pour les personnes en bonne santé,
- Etre particulièrement vigilant aux enfants et nourrissons : éviter l’utilisation d’un porte-bébé susceptible de comprimer les membres inférieurs de l’enfant et d’entraîner des gelures,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Appeler le "115" (numéro vert de l’urgence sociale) face à une personne sans abri ou en difficulté dans la rue,
- S’informer des éventuelles recommandations locales spécifiques émises par les
préfectures.

Des documents d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinés au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.

Par ailleurs, l’ANSM propose sur son site internet, un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.

28
décembre
2012

La loi interdisant l’utilisation du bisphénol A dans les contenants alimentaires (loi n°2012-1442 du 24 décembre 2012) a été publiée au Journal Officiel le 26 décembre 2012.

Elle étend, à compter du 1er janvier 2013, la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché des biberons à base de bisphénol A (loi n°2010-729 du 30 juin 2010) à l’ensemble des conditionnements, contenants ou ustensiles à usage alimentaire destinés aux nourrissons et enfants en bas âge.

Cette suspension prendra effet, dans les mêmes conditions, au 1er janvier 2015, pour tout autre conditionnement, contenant ou ustensile comportant du bisphénol A et destiné à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires.

D’ici là, tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A devra comporter un avertissement sanitaire déconseillant son usage aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes, aux nourrissons et enfants en bas âge. Les conditions de cette obligation d’information seront fixées par décret.

En outre, la loi étend l’interdiction du bisphénol A aux collerettes de tétines et de sucettes et aux anneaux de dentition (article L.5231-2 du code de la santé publique).

Pour rappel, le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boites de conserve ou de canettes. Les études scientifiques sur sa toxicité font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapport de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines époques de la vie : grossesse, périodes pré et postnatales.

10
décembre
2012

La nouvelle campagne relayée dans le cadre du programme "Vitrines d’éducation et de prévention pour la santé" a pour thème la prévention des intoxications au monoxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant invisible, inodore et non irritant, issu d’une combustion incomplète des matières organiques. Il peut se dégager d’appareils à combustion – chauffage, cheminées, moteurs à combustion interne - mal entretenus ou utilisés dans de mauvaises conditions. Chaque année, plusieurs milliers de personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone dont une centaine de cas sont mortels.

En présence d’un appareil à combustion, maux de tête, nausées, vomissements sont des symptômes qui doivent alerter. Il est alors nécessaire d’aérer, d’évacuer les lieux et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

La baisse des températures est l’occasion de rappeler les gestes simples à adopter pour limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone :
- faire contrôler et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude ainsi que les conduits de fumées par un professionnel qualifié,
- aérer tous les jours pendant au moins 10 minutes et ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air,
- respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion ; ne pas faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu,
- ne jamais utiliser un groupe électrogène dans un lieu fermé (maison, cave, garage …).

Les adhérents au programme Vitrines ont reçu l’affiche "Le monoxyde de carbone", éditée par l’Inpes et le ministère chargé de la santé. Une sélection de documents destinés à être remis au public est mise à la disposition des pharmaciens.

Pour rejoindre les adhérents au programme Vitrines, consultez la rubrique Agir au quotidien / Programme Vitrines.

17
août
2012

Météo France prévoit, à partir de ce week-end, une forte augmentation des températures dans plusieurs départements. La Direction générale de la santé (DGS) rappelle les recommandations pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs.

Les départements concernés sont actuellement la Haute-Garonne (31), le Gers (32), le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), le Tarn (81) et le Tarn-et-Garonne (82). La vague de chaleur est susceptible de s’étendre progressivement à d’autres départements du Sud-ouest et du centre.

La DGS rappelle les mesures à adopter pour éviter l’apparition de pathologies graves liées à la chaleur.

Les personnes fragiles (notamment personnes âgées de plus de 65 ans, handicapées ou malades à domicile, dépendantes ou en situation de précarité) doivent :
- boire régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif
- se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour
- donner des nouvelles à leurs proches et si nécessaire demander de l’aide
- éviter de sortir aux heures les plus chaudes
- maintenir leur logement à l’abri de la chaleur et passer si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, supermarché…)

Les enfants et les adultes doivent boire abondamment de l’eau et rester le moins possible exposés à la chaleur. Il convient d’éviter les efforts physiques intenses.

La plateforme téléphonique "Canicule info service" : 0 800 06 66 66, du ministère chargé de la santé, est ouverte pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit depuis un poste fixe).
Pour aider les confrères à relayer les messages auprès du public, le Cespharm propose l’affichette
"En période de fortes chaleurs ou de canicule" et le dépliant "La canicule et nous… Comprendre et agir", édités par l’Inpes.

Un dossier complet "Canicule et chaleurs extrêmes" est accessible sur le site du ministère de la santé. Par ailleurs, l’ANSM (anciennement Afssaps) propose sur son site internet, un dossier "Canicule et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.

20
juin
2012

Durant toute la saison pollinique, les pharmaciens sont fréquemment sollicités pour conseiller les personnes atteintes d’allergies aux pollens. Pour les y aider, le Réseau national de surveillance aérobiologique propose des informations régulièrement actualisées sur le niveau de risque allergique.

Plus de 20% des Français souffrent d’une allergie aux pollens, ou pollinose, avec une prédominance chez les adolescents et les jeunes adultes. Si cette affection est souvent bénigne, elle ne doit pas être négligée en raison de son impact sur la qualité de vie.

De janvier à octobre, les différents pollens (arbres, graminées, herbacées) se succèdent dans l’atmosphère. Les saisons polliniques varient selon les espèces végétales, les régions et les conditions météorologiques. Pour pouvoir alerter les patients et promouvoir des mesures de prévention adaptées, il est utile de connaître les périodes de dissémination des pollens des principales plantes allergisantes en fonction des régions.

Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) publie sur son site www.pollens.fr des informations pratiques sur la pollinose et les pollens. Il propose notamment un bulletin allergo-pollinique hebdomadaire ainsi qu’un bulletin d’alerte. Ce dernier permet de recevoir chaque semaine, par e-mail, les prévisions du risque allergique des départements de son choix. Le RNSA met également à disposition une application "Alertes pollen" pour différents environnements numériques (ordinateur, page web personnelle, smartphone).

07
février
2012

Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.

Une exposition prolongée au froid peut entraîner une hypothermie et des engelures. Elle favorise également l’aggravation de pathologies préexistantes (en particulier cardiovasculaires) et le développement d’infections broncho-pulmonaires. Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques et respiratoires) et les personnes en situation de précarité.

Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir à l’extérieur, en particulier au niveau des extrémités ; éviter l’utilisation de porte-bébés (risque d’engelures graves des membres inférieurs),
- Limiter les efforts physiques importants en extérieur (courir, pelleter, …), notamment pour les patients insuffisants cardiaques ou coronariens,
- En cas de froid intense : limiter dans la mesure du possible les sorties à l’extérieur, notamment pour les nourrissons et les personnes âgées,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Prévenir le "115" face à une personne sans abri ou en difficulté en raison du grand froid dans la rue.

Des brochures d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinées au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.

Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.

05
janvier
2012

Le Ministère chargé de la santé édite une brochure sur le bisphénol A. Elle propose des gestes simples pour limiter l’exposition des femmes enceintes ou allaitantes, des nourrissons et des jeunes enfants.

Le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boîtes de conserve ou de canettes. Le chauffage de ce plastique et de ces résines favorise la libération des molécules de bisphénol A, qui peuvent alors se retrouver dans les aliments et boissons.

Les études scientifiques sur la toxicité du bisphénol A font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapports de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines périodes de la vie : grossesse, périodes pré et postnatale.

Par mesure de précaution, la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de biberons à base de bisphénol A ont été suspendues en France en juin 2010 et au niveau européen en juin 2011. Par ailleurs, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi le 12 octobre 2011 (en cours de discussion au Sénat). Elle vise à interdire progressivement l’utilisation de bisphénol A dans les contenants alimentaires à partir de 2013 pour les enfants jusqu’à 3 ans et en 2014 pour l’ensemble de la population.

La brochure "Bisphénol A", élaborée par le Ministère chargé de la santé, permet d’informer le public sur les gestes de prévention visant à limiter l’exposition au bisphénol A des personnes les plus sensibles : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes.

Commandez la brochure "Bisphénol A" en cliquant ici.

20
décembre
2011

L’Inpes et le ministère chargé de la santé lancent une campagne rappelant les mesures de prévention à adopter pour limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone.

Chaque année, en France, plus de 5000 personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone. Ces intoxications sont souvent dues à un défaut d’entretien des appareils à combustion ou des conduits de cheminées, une ventilation insuffisante et/ou une utilisation inappropriée de certains appareils.

Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est difficile à détecter et se diffuse très vite dans l’environnement. Il peut être responsable de graves intoxications avec perte de connaissance, paralysie musculaire, coma ou décès de la personne.

En présence d’un appareil à combustion, maux de tête, nausées, vomissements sont des symptômes qui doivent alerter. Il est alors nécessaire d’aérer, d’évacuer les lieux et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

Afin de limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone au domicile, il est recommandé :
- avant chaque hiver, de faire contrôler et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude ainsi que les conduits de fumées par un professionnel qualifié,
- d’aérer tous les jours pendant au moins 10 minutes et de ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air,
- de respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion.

Dans le cadre de cette campagne, un dépliant et une affiche rappelant les gestes de prévention à adopter seront largement diffusés durant tout l’hiver.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !