Enfant / Nourrisson
Météo France prévoit, à partir de ce week-end, une forte augmentation des températures dans plusieurs départements. La Direction générale de la santé (DGS) rappelle les recommandations pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs.
Les départements concernés sont actuellement la Haute-Garonne (31), le Gers (32), le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), le Tarn (81) et le Tarn-et-Garonne (82). La vague de chaleur est susceptible de s’étendre progressivement à d’autres départements du Sud-ouest et du centre.
La DGS rappelle les mesures à adopter pour éviter l’apparition de pathologies graves liées à la chaleur.
Les personnes fragiles (notamment personnes âgées de plus de 65 ans, handicapées ou malades à domicile, dépendantes ou en situation de précarité) doivent :
- boire régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif
- se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour
- donner des nouvelles à leurs proches et si nécessaire demander de l’aide
- éviter de sortir aux heures les plus chaudes
- maintenir leur logement à l’abri de la chaleur et passer si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, supermarché…)
Les enfants et les adultes doivent boire abondamment de l’eau et rester le moins possible exposés à la chaleur. Il convient d’éviter les efforts physiques intenses.
La plateforme téléphonique "Canicule info service" : 0 800 06 66 66, du ministère chargé de la santé, est ouverte pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit depuis un poste fixe).
Pour aider les confrères à relayer les messages auprès du public, le Cespharm propose l’affichette "En période de fortes chaleurs ou de canicule" et le dépliant "La canicule et nous… Comprendre et agir", édités par l’Inpes.
Un dossier complet "Canicule et chaleurs extrêmes" est accessible sur le site du ministère de la santé. Par ailleurs, l’ANSM (anciennement Afssaps) propose sur son site internet, un dossier "Canicule et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.
Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.
Une exposition prolongée au froid peut entraîner une hypothermie et des engelures. Elle favorise également l’aggravation de pathologies préexistantes (en particulier cardiovasculaires) et le développement d’infections broncho-pulmonaires. Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques et respiratoires) et les personnes en situation de précarité.
Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir à l’extérieur, en particulier au niveau des extrémités ; éviter l’utilisation de porte-bébés (risque d’engelures graves des membres inférieurs),
- Limiter les efforts physiques importants en extérieur (courir, pelleter, …), notamment pour les patients insuffisants cardiaques ou coronariens,
- En cas de froid intense : limiter dans la mesure du possible les sorties à l’extérieur, notamment pour les nourrissons et les personnes âgées,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Prévenir le "115" face à une personne sans abri ou en difficulté en raison du grand froid dans la rue.
Des brochures d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinées au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.
Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.
Le Ministère chargé de la santé édite une brochure sur le bisphénol A. Elle propose des gestes simples pour limiter l’exposition des femmes enceintes ou allaitantes, des nourrissons et des jeunes enfants.
Le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boîtes de conserve ou de canettes. Le chauffage de ce plastique et de ces résines favorise la libération des molécules de bisphénol A, qui peuvent alors se retrouver dans les aliments et boissons.
Les études scientifiques sur la toxicité du bisphénol A font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapports de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines périodes de la vie : grossesse, périodes pré et postnatale.
Par mesure de précaution, la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de biberons à base de bisphénol A ont été suspendues en France en juin 2010 et au niveau européen en juin 2011. Par ailleurs, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi le 12 octobre 2011 (en cours de discussion au Sénat). Elle vise à interdire progressivement l’utilisation de bisphénol A dans les contenants alimentaires à partir de 2013 pour les enfants jusqu’à 3 ans et en 2014 pour l’ensemble de la population.
La brochure "Bisphénol A", élaborée par le Ministère chargé de la santé, permet d’informer le public sur les gestes de prévention visant à limiter l’exposition au bisphénol A des personnes les plus sensibles : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes.
Commandez la brochure "Bisphénol A" en cliquant ici.
Le Ministère chargé de la santé et l’Inpes lancent une campagne de mobilisation contre la rougeole à l’attention des jeunes de 15 à 30 ans. Il s’agit de sensibiliser les adolescents et les jeunes adultes à la recrudescence de la rougeole et de leur rappeler l’importance d’être vaccinés.
Depuis 2008, une épidémie de rougeole sévit en France en raison d’une couverture vaccinale encore insuffisante. Elle s’est nettement intensifiée en 2011 (près de 14 600 cas notifiés sur les huit premiers mois de l’année 2011, contre 5 075 cas en 2010). Aujourd’hui, la rougeole ne touche plus seulement les enfants mais atteint également les adolescents et les jeunes adultes chez lesquels elle peut être à l’origine de graves complications (pneumopathies, encéphalites…).
Rappelons que le calendrier vaccinal 2011 recommande de vacciner les enfants dès 1 an ainsi que toutes les personnes nées depuis 1980 avec deux doses de vaccin trivalent rougeole–oreillons–rubéole.
Un important dispositif de communication est mis en place à l’attention du public : campagnes radio, presse et internet, distribution de brochures d’information sur la vaccination ROR auprès des collégiens et des lycéens. De plus, depuis le mois d’août, le Ministère chargé de la santé et l’Inpes proposent un site d’information dédié à la rougeole (www.info-rougeole.fr), accessible à tous.
Le pharmacien est un acteur privilégié pour sensibiliser les parents à l’importance d’une vaccination ROR complète de leur(s) enfant(s) et inciter les jeunes adultes (jusqu’à l’âge de 31 ans révolus) non immunisés à se faire vacciner contre la rougeole.
Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !