Enfant / Nourrisson

Actualités
30
juin
2015

Le niveau 3 d'alerte canicule vient d'être activé dans plusieurs départements de l'Hexagone. Coup de chaleur, déshydratation, voire décès… Pour vous aider à prévenir les risques liés aux fortes chaleurs, le Cespharm vous propose une sélection d'outils d'information pour vos patients et votre pratique professionnelle.

De chaque épisode de forte chaleur peut découler une vague d'hospitalisations et de décès, évitables pour la plupart. Pour limiter les conséquences des températures actuellement élevées, sensibilisez vos patients aux bons réflexes à adopter dans ces circonstances !

Pour tous, le message essentiel est de boire chaque jour 1,5 L d'eau, de ne pas consommer d'alcool et de maintenir les habitations à l'abri de la chaleur (aération aux heures les moins chaudes, fermeture des volets dans la journée…) et de ne pas rester soi-même au soleil.

Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables (pas ou très peu de sudation donc risque d'hyperthermie), aussi, elles relèvent de consignes particulières. L'hydratation doit toujours s'accompagner chez le sujet âgé d'une alimentation normale et équilibrée afin d'éviter tout risque d'hyponatrémie de dilution. Il convient par ailleurs de mouiller la peau régulièrement en ventilant légèrement pour faire baisser la température corporelle, de ne pas sortir aux heures les plus chaudes, de passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais ou climatisé, et de donner des nouvelles à son entourage.

Pour appuyer ce discours auprès de vos patients de tous âges, le Cespharm met à votre disposition une affiche et une brochure qui leur sont destinées. Elles détaillent les réflexes à avoir en cas de fortes chaleur et renvoient vers le numéro vert Canicule info service (0 800 06 66 66). La brochure informe en outre que les sujets âgés, handicapés ou isolés peuvent être inscrits sur le registre des mairies ou faire appel au Centres communaux d'action sociale pour bénéficier d'aide en cas de canicule. Deux documents pour votre pratique professionnelle, fraîchement mis à jour, sont également disponibles auprès du Cespharm.

En parallèle, le ministère chargé de la Santé propose le dossier "Canicule et chaleurs extrêmes", consultable en ligne. Un second dossier intitulé "Conditions climatiques extrêmes et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur est par ailleurs disponible sur le site de l'ANSM.

22
septembre
2014

Les alertes à la pollution de l'air sont de plus en plus fréquentes. Tant et si bien qu'un arrêté paru au Journal officiel revoit les messages sanitaires à diffuser aux populations les plus fragiles et à la population générale selon le niveau de pollution.

La ministre en charge de la Santé précise, dans l'arrêté du 20 août 2014 (publié au Journal officiel le 31 août), les recommandations sanitaires à diffuser lors de pics de pollution de l'air (particules fines, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre et ozone).

Ces dernières ne classent désormais plus la population par tranche d'âge mais par degré de vulnérabilité. Elles distinguent dorénavant les populations vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, sujets de plus de 65 ans, pathologies cardiaques ou respiratoires), les populations sensibles (sujets se reconnaissant comme sensibles ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés en cas de pollution, par exemple : diabète, immunodépression, troubles neurologiques, risque cardiaque, respiratoire ou infectieux…) et la population générale.

Selon que le seuil dépassé soit celui "d'information et de recommandation" ou celui "d'alerte", selon le polluant et la population concernée, les préconisations sont de limiter ou d'éviter les déplacements aux abords des grands axes routiers ou les sorties en après-midi ainsi que toute activité physique intense (en extérieur et parfois même en intérieur). L'arrêté précise qu'en "cas de symptômes ou d'inquiétude", il est recommandé de prendre "conseil auprès [de son] pharmacien, ou de [consulter son] médecin ou de [contacter] la permanence sanitaire locale" lorsqu'elle existe.

Ces messages doivent être largement diffusés au moment des pics de pollution par les Agences régionales de santé et le ministère en charge de la Santé notamment. Ils peuvent être complétés ou adaptés selon le contexte.

07
juillet
2014

Les réflexes à adopter face au soleil ? Pour un rappel utile auprès de vos patients, le Cespharm vous accompagne au cours de l'été dans le relais de la campagne de prévention des risques solaires menée par l'Inpes.

Source de vitamine D et de bonne humeur, le soleil n'en est pas moins à l'origine d'une pléiade de méfaits. Afin de limiter les risques d'insolation, de lésions oculaires et de cancers cutanés, un seul mot d'ordre : se protéger des UV !

Pour sensibiliser l'opinion à cette problématique, l'Inpes lance sa campagne annuelle de sensibilisation. Ainsi, tout au long des mois de juillet et août, l'institut rappellera les 4 gestes à respecter pour une protection efficace contre le soleil. L'occasion d'insister sur l'importance de les appliquer durant toute la période estivale, quels que soient l'environnement et l'activité pratiquée. Un déjeuner à la terrasse d'une brasserie, du jardinage ou des promenades à la campagne méritent autant d'attention qu'un moment passé sur une plage. Une vigilance toute particulière doit, en outre, être portée aux enfants dont la peau et les yeux sont plus fragiles que ceux d'un adulte et chez qui la déshydratation peut être rapide et lourde de conséquences.

Pour diffuser au mieux tous ces messages, le dispositif de communication de l'Inpes s'appuie sur le site prevention-soleil.fr ainsi que sur la diffusion de spots radio et de messages télévisés (Météo des plages sur France 2 et France 3). En complément, le Cespharm met à votre disposition l'affiche et la brochure de l'Inpes qui s'adressent à vos patients ainsi que des documents à usage professionnel (dossier et fiche mémo). La brochure "Grain de beauté ou mélanome ? Comment faire la différence" est également proposée. Elle incite le public à surveiller ses grains de beauté et à consulter un médecin au moindre doute.

02
août
2013

En mer, en rivière, en lac ou en piscine… pour se baigner en toute sécurité, quelques mesures de précaution sont à adopter. L’Inpes les rappelle dans la brochure "Mode d’emploi de la baignade".

Entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été recensées, dont 497 sont à l’origine d’un décès [InVS, Enquête NOYADES 2012]. La plupart des noyades impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, au fait de ne pas savoir nager ou à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise ou à une imprudence.

Pour prévenir les risques de noyade, le respect de quelques règles simples est nécessaire :
- choisir les zones de baignade surveillées et respecter les consignes de sécurité
- prendre en compte sa forme physique et ne pas surestimer son niveau de natation
- prévenir un proche avant de se baigner
- ne pas s'exposer longtemps au soleil et entrer dans l'eau progressivement
- ne pas boire d'alcool avant la baignade

Par ailleurs, une formation aux gestes de premiers secours est nécessaire pour intervenir efficacement en cas d'accident.

Avec les enfants, une surveillance permanente et rapprochée
En tout lieu de baignade, un enfant doit toujours être surveillé par un adulte responsable. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d'eau. Afin de minimiser les risques, les équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et leur apprendre à nager le plus tôt possible.

Pour permettre aux confrères de relayer ces messages de prévention auprès du public, le Cespharm met à leur disposition la brochure "Mode d’emploi de la baignade" et l’affiche "Pour un été en toute sécurité, 3 réflexes simples", éditées par l’Inpes.

29
juillet
2013

L'ANSM édite une brochure sur les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bon usage afin d'apporter aux patients et à leur entourage les informations nécessaires avant de démarrer le traitement.

Limitée en France, l'utilisation du méthylphénidate est cependant en constante croissance depuis 10 ans. Il est indiqué dans le cadre de la prise en charge du trouble déficit de l'attention / hyperactivité (TDAH) chez l'enfant de 6 ans et plus, lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s'avèrent insuffisantes.

Une surveillance particulière doit être apportée, notamment en cas d'utilisation au long cours, en raison des risques d'effets indésirables neuropsychiatriques, cardiovasculaires et cérébro-vasculaires et du risque de retard de croissance staturo-pondéral chez l'enfant. Les risques de mésusage et de dépendance nécessitent également une surveillance particulière.

Les données de suivi publiées par l'ANSM [Rapport du 17/07/2013] montrent que les mesures de surveillance renforcée des médicaments contenant du méthylphénidate ont permis de limiter les dérives d'utilisation et de confirmer la balance bénéfice/risque positive lors d'une utilisation sur la base d'un diagnostic bien établi et dans le respect des conditions d'utilisation définies par l'AMM.

Les conditions particulières de prescription et de délivrance de ces médicaments stupéfiants sont détaillées sur le site Meddispar et sur le site de l'ANSM.

Rappelons que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être déclaré par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance.

La brochure "Vous et le traitement du trouble déficit de l'attention / hyperactivité par méthylphénidate" a été conçue par l'ANSM en lien avec les laboratoires et l'association de patients HyperSupers TDAH France. Elle a pour but de rappeler aux patients et à leur entourage les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bonne utilisation du médicament.

Commandez la brochure mise à disposition par le Cespharm !

22
juillet
2013

Les températures élevées actuellement observées sur l'ensemble du territoire sont l'occasion de rappeler les mesures à adopter pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs.

Pour les personnes fragiles (notamment personnes âgées de plus de 65 ans, handicapées ou malades à domicile, dépendantes ou en situation de précarité) :
- boire régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif
- se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour
- donner des nouvelles à leurs proches et si nécessaire demander de l’aide
- éviter de sortir aux heures les plus chaudes
- maintenir leur logement à l’abri de la chaleur et passer si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, supermarché…)

Pour les enfants et les adultes : boire abondamment de l’eau et rester le moins possible exposés à la chaleur. Il convient d’éviter les efforts physiques intenses.

La plateforme téléphonique « Canicule info service » : 0 800 06 66 66, du ministère chargé de la santé, est ouverte pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit depuis un poste fixe du lundi au samedi de 8h à 20h). La carte de vigilance Météo-France, mise à jour 2 fois par jour, permet de suivre l'évolution de la situation météorologique par département: http://france.meteofrance.com/vigilance/

Pour aider les confrères à relayer les messages auprès du public, le Cespharm propose l’affichette "En période de fortes chaleurs ou de canicule" et le dépliant "La canicule et nous… Comprendre et agir", édités par l’Inpes.

Un dossier complet "Canicule et chaleurs extrêmes" est accessible sur le site du ministère de la santé. Par ailleurs, l’ANSM propose sur son site internet, un dossier "Conditions climatiques extrêmes et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.