Actualités
23
novembre
2010

Suite à la déclaration officielle de fin de pandémie grippale A H1N1 par l’OMS, le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) a préconisé le retour aux recommandations habituelles de vaccination contre la grippe saisonnière pour la saison 2010-2011 (avis du 24 septembre 2010).

 Si l’incidence d’infections respiratoires aiguës et de syndromes grippaux reste encore faible actuellement en France métropolitaine, les types et sous-types de virus A(H3N2), A(H1N1) et B ont été signalés depuis le début du mois de novembre (bulletin GROG 2010/45).

La campagne nationale de vaccination antigrippale qui a débuté le 24 septembre dernier, se prolongera jusqu’au 31 janvier 2011. Rappelons que cette vaccination est particulièrement recommandée chez les personnes présentant un risque accru de complication en cas de grippe saisonnière : personnes âgées de 65 ans et plus, personnes souffrant de certaines affections de longue durée, personnes souffrant d’asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Le pharmacien est en première ligne pour sensibiliser les personnes à risque à l’importance de la vaccination antigrippale, informer les patients sur les différents vaccins et répondre à leurs interrogations notamment en ce qui concerne la composition de ces vaccins.

Différents outils à l’attention des professionnels de santé ont été élaborés et sont disponibles sur le site du ministère chargé de la Santé :
- un aide mémoire et un « questions/réponses » permettant de faire le point sur la composition, l’efficacité et la sécurité des vaccins, les différents vaccins disponibles, les recommandations du HCSP, la campagne de vaccination mise en place…
- une affiche à télécharger et à apposer de façon visible du public pour inciter au dialogue.

27
septembre
2010

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière se déroulera cette année du 24 septembre 2010 au 31 janvier 2011 (dès le 20 août pour La Réunion).

 L’OMS a officiellement déclaré la fin de la pandémie grippale A H1N1 en août dernier. La stratégie de vaccination antigrippale 2010-2011 repose donc sur le dispositif classique de vaccination contre la grippe saisonnière (avis du Haut Conseil de la Santé Publique du 24/09/2010).

Cette année, le vaccin contre la grippe saisonnière intègre, parmi les 3 souches vaccinales, la souche pandémique A H1N1 2009.

12,5 millions de personnes sont invitées par l’Assurance Maladie à se faire vacciner gratuitement. Il s’agit des personnes à risque accru de complications en cas de grippe saisonnière :
- personnes âgées de 65 ans et plus,
- personnes souffrant de certaines affections de longue durée (ALD) exonérantes, y compris les personnes atteintes du VIH (avis du HCSP du 29/01/2010)
- personnes souffrant d’un asthme ou d’une BPCO.

Les modalités de délivrance du vaccin restent inchangées. Une prescription médicale est nécessaire pour les « primo vaccinants » et certaines catégories de personnes (femmes enceintes, sujets de moins de 18 ans, patients atteints de certaines affections de longue durée : accident vasculaire cérébral invalidant, VIH, formes graves des affections neurologiques et musculaires). Les autres peuvent retirer directement le vaccin à l’officine sur présentation du bon de prise en charge.

Un « Aide-mémoire » à l’attention des professionnels de santé ainsi qu’un document « Questions / réponses » sur la vaccination contre la grippe saisonnière 2010-2011 seront prochainement disponibles sur le site du ministère de la Santé et des Sports.

Pour plus d’informations, consultez le site de l’Assurance maladie.

08
juin
2010

Durant tout le mois de juin, l’Institut national du Cancer (INCa) lance une campagne de sensibilisation à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus provoque près de 1 000 décès chaque année en France. Grâce à l’extension du dépistage par frottis cervico-utérin, l’incidence et la mortalité liée à ce cancer baissent régulièrement depuis une trentaine d’années.

A côté du dépistage, la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) permet de prévenir l’infection par les sérotypes 16 et 18, responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus. Les femmes vaccinées conservent donc un risque de cancer et doivent également bénéficier du dépistage par frottis cervico-utérin.

La Haute Autorité de santé recommande un dépistage par frottis tous les 3 ans après deux frottis annuels ne révélant pas d’anomalie, pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non.

En France, le dépistage du cancer du col de l’utérus est majoritairement individuel et repose sur les professionnels de santé. Une expérimentation de dépistage organisé est actuellement menée dans 13 départements afin de favoriser la participation et de réduire les inégalités d’accès au dépistage.

Du 5 au 22 juin, des spots radio seront diffusés afin de rappeler l’importance du frottis de dépistage comme moyen d’agir contre le cancer du col de l’utérus. Des outils pédagogiques pour le public et les professionnels de santé seront largement diffusés sur le plan national.

Le pharmacien, professionnel de santé de proximité, joue un rôle majeur pour informer les femmes sur le cancer du col de l’utérus et les inciter au dépistage.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !