Actualités
27
avril
2015

La Journée mondiale de l'asthme approche. Son mot d'ordre cette année ? "Chassons les idées reçues !" Une affiche et une brochure éditées pour l'occasion vous permettront de diffuser largement - et au-delà de cette Journée - des messages qui favoriseront la prise en charge et la maîtrise de la pathologie.

"On ne peut pas faire de sport lorsque l'on est asthmatique", "la cortisone est dangereuse", "il ne faut pas prendre son traitement antiasthmatique au cours de la grossesse", "la prise en charge de l'asthme se réduit à la gestion des crises"… Pour lutter contre ces idées fausses et diffuser une information claire et validée sur le sujet, l'association Asthme et allergies a élaboré une affiche et une brochure destinées au public. Elles sont diffusées par le Cespharm à l'occasion de la Journée mondiale de l'asthme du 5 mai… et bien au-delà !

Le but de cette campagne est de sensibiliser, d'informer et de "faire évoluer les mentalités afin que l'asthme soit davantage diagnostiqué, mieux maîtrisé et mieux pris en charge".

L'association en profite pour rappeler l'existence du numéro vert Asthme et allergies info service : 0800 19 20 21 (du lundi au jeudi de 9h à 13h et de 14h à 18h et le vendredi de 9h à 12h). Soutenu par l'Inpes, ce service est destiné à informer, orienter et écouter les patients, leur entourage mais également les professionnels de santé.

A l'occasion de la Journée, des actions seront organisées entre le 2 et le 10 mai à travers la métropole et dans les Dom-Tom. Un tchat en ligne sur le site de l'association aura lieu le mardi 5 mai entre 12 et 19 heures pour que les internautes puissent poser leurs questions en direct.

02
décembre
2014

 

Les modalités pratiques de mise en œuvre de l’accompagnement par le pharmacien des patients asthmatiques viennent d’être publiées. Pour aider les confrères dans cette mission, le Cespharm met à leur disposition des grilles d’évaluation de l’utilisation des systèmes d’inhalation utilisés dans l’asthme et deux documents d’information professionnelle.

 

L’avenant n°4 à la convention nationale pharmaceutique relatif notamment à l’accompagnement par les pharmaciens des patients asthmatiques est paru au Journal officiel du 2 décembre 2014. Il précise les modalités pratiques de mise en œuvre de cet accompagnement pour les patients en initiation ou en reprise (après une interruption d’au moins 4 mois) d’un traitement de fond à base de corticoïde inhalé.

 

L’accompagnement s’effectue dans le cadre d’entretiens pharmaceutiques destinés notamment à évaluer les connaissances du patient sur son traitement, à favoriser le bon usage de ses médicaments (dont le renforcement de l’apprentissage des techniques d’inhalation), à améliorer son adhésion thérapeutique et à l’aider à contrôler les facteurs déclenchant ses crises.

 

Pour aider le pharmacien dans cette mission, les partenaires conventionnels ont élaboré un guide d’accompagnement des patients asthmatiques, une fiche de suivi de l’entretien ainsi que des outils pédagogiques (planche illustrant une bronche asthmatique versus une bronche saine, mémo à remettre aux patients sur les facteurs déclenchants, …).

 

Le Cespharm met par ailleurs à la disposition des confrères une grille d’évaluation des gestes pour chaque système d’inhalation disponible dans le traitement de l’asthme. Conçues avec des experts pneumologues, ces grilles constituent un outil utile pour évaluer le degré de maîtrise des techniques d’inhalation des patients. Le Cespharm propose également une fiche technique sur le rôle du pharmacien dans la prise en charge des patients asthmatiques et un dossier d’information professionnelle sur l’asthme.

22
septembre
2014

Les alertes à la pollution de l'air sont de plus en plus fréquentes. Tant et si bien qu'un arrêté paru au Journal officiel revoit les messages sanitaires à diffuser aux populations les plus fragiles et à la population générale selon le niveau de pollution.

La ministre en charge de la Santé précise, dans l'arrêté du 20 août 2014 (publié au Journal officiel le 31 août), les recommandations sanitaires à diffuser lors de pics de pollution de l'air (particules fines, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre et ozone).

Ces dernières ne classent désormais plus la population par tranche d'âge mais par degré de vulnérabilité. Elles distinguent dorénavant les populations vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, sujets de plus de 65 ans, pathologies cardiaques ou respiratoires), les populations sensibles (sujets se reconnaissant comme sensibles ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés en cas de pollution, par exemple : diabète, immunodépression, troubles neurologiques, risque cardiaque, respiratoire ou infectieux…) et la population générale.

Selon que le seuil dépassé soit celui "d'information et de recommandation" ou celui "d'alerte", selon le polluant et la population concernée, les préconisations sont de limiter ou d'éviter les déplacements aux abords des grands axes routiers ou les sorties en après-midi ainsi que toute activité physique intense (en extérieur et parfois même en intérieur). L'arrêté précise qu'en "cas de symptômes ou d'inquiétude", il est recommandé de prendre "conseil auprès [de son] pharmacien, ou de [consulter son] médecin ou de [contacter] la permanence sanitaire locale" lorsqu'elle existe.

Ces messages doivent être largement diffusés au moment des pics de pollution par les Agences régionales de santé et le ministère en charge de la Santé notamment. Ils peuvent être complétés ou adaptés selon le contexte.