Maladie de Lyme : rappelez les gestes de prévention

16/07/2018

Dans le cadre de la campagne #EtéSansSouci, le ministère chargé de la Santé et les agences sanitaires mettent l’accent sur les gestes à adopter pour se protéger des piqûres de tiques. Pour vous aider à sensibiliser le public, le Cespharm vous propose une sélection d’outils sur la prévention de la maladie de Lyme.

Visuels des outils proposés

En Europe, le vecteur le plus répandu de cette infection est une tique dure hématophage : Ixodes ricinus. Cette tique vit dans les zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Elle est présente dans la plupart des régions métropolitaines à l’exception des zones très sèches ou situées à plus de 1500 mètres d’altitude. Sa période d’activité s’étend habituellement d’avril à novembre.

Pour se protéger de la maladie de Lyme, il est recommandé de :

- Avant et pendant une activité dans la nature : porter des vêtements couvrants (jambes et bras), des chaussures fermées et un chapeau, appliquer un répulsif sur la peau, prendre un tire-tique avec soi, rester sur les chemins et éviter les herbes hautes ;

- Au retour de cette activité : inspecter soigneusement son corps, en particulier les aisselles, le cuir chevelu, le cou, l’arrière des oreilles et le pli des genoux ;

- En cas de piqûre de tique : la retirer le plus rapidement possible à l’aide d’un tire-tique, désinfecter ensuite la zone piquée, surveiller pendant un mois cette zone à la recherche d’un érythème migrant (nécessitant une consultation médicale).

Pour vous aider à relayer ces messages, le Cespharm met à votre disposition deux brochures à remettre au public (dont l’une est destinée aux enfants) et un document professionnel sur cette thématique (édité par Santé publique France). Une infographie destinée au public est également disponible au téléchargement sur le site du ministère chargé de la Santé. Pour compléter votre information, la HAS propose sur son site internet une fiche synthétique sur la prévention des maladies vectorielles à tiques.