Santé environnementale

Actualités
09
septembre
2011

Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens le dépliant édité par la Direction générale de la santé (DGS) "Info’ légionellose" afin de mieux faire connaître au public la maladie et les moyens de s’en protéger.

Infection respiratoire grave, la légionellose se contracte en inhalant un aérosol d’eau contaminée par des bactéries du genre Legionella notamment via les douches, les tours aéroréfrigérantes, les bains à remous et certains dispositifs tels que les appareils d’oxygénothérapie. Les personnes les plus susceptibles de contracter la légionellose sont les personnes fragilisées : sujets âgés, personnes immunodéprimées, fumeurs...

Alors que, depuis 2005, une diminution régulière de l’incidence de la légionellose s’était amorcée en France, on assiste en 2010 à une augmentation du nombre de cas de 28 % par rapport à 2009.

En 2010, 1 540 cas ont été déclarés avec un taux de létalité de 11,7 % (BEH n°29-30 du 19/07/2011). Rappelons que la légionellose est, depuis 1987, une maladie à déclaration obligatoire auprès des autorités sanitaires, aujourd’hui les Agences régionales de santé (ARS).

Selon le Baromètre santé environnement 2007 publié par l’INPES, la légionellose, ses modes de transmission et les moyens de prévention sont relativement mal connus du public. Le dépliant élaboré par la DGS permet d’informer le public sur les risques liés à cette pathologie et les mesures simples pour limiter l’exposition aux légionelles.

Commandez auprès du Cespharm le dépliant "Info’ légionellose" à remettre au public !

09
juin
2011

Comme chaque année, le Ministère chargé de la santé et l’Inpes lancent une campagne de prévention des risques liés aux fortes chaleurs.

Le niveau de veille saisonnière prévu par le Plan national canicule 2011 a été déclenché le 1er juin dernier. Il s’accompagne de la mise en œuvre d’un dispositif de veille biométéorologique assuré par Météo-France et l’Institut de veille sanitaire et d’un dispositif d’information et de communication à destination du public, des professionnels et des établissements de santé.

Dans ce cadre, la plateforme téléphonique "Canicule info service" : 0 800 06 66 66 a été activée pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit depuis un poste fixe). Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens l’affichette « En période de fortes chaleurs ou de canicule » et le dépliant « La canicule et nous… Comprendre et agir », édités par l’Inpes. Ce document détaille, en fonction de l’âge, les conséquences de l’exposition aux fortes chaleurs et les gestes à mettre en œuvre pour s’en protéger. Des formats accessibles pour les personnes malvoyantes et pour les personnes sourdes communiquant en langue des signes sont disponibles auprès de l’Inpes (www.inpes.sante.fr).

Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet, un dossier "Canicule et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.

Le pharmacien occupe une place privilégiée pour délivrer des conseils pratiques de prévention des risques liés à la canicule aux personnes les plus vulnérables : personnes âgées, enfants, travailleurs exposés à la chaleur, sportifs etc.

Participez à la campagne et commandez en ligne les documents proposés par le Cespharm !

23
mars
2011

La France dispose d’un réseau de surveillance de l’environnement, géré par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, permettant de détecter instantanément l’augmentation de la radioactivité dans l’air. Pour l’heure, aucune balise n’a détecté, sur le territoire français, de niveau de radioactivité supérieure à celui de la radioactivité naturelle. La situation actuelle dans notre pays ne justifie donc pas la prise de comprimés d’iode stable.

Le ministère en charge de la santé précise, qu’en dehors d’une exposition à des rejets d’iode radioactif, l’ingestion de comprimés d’iode stable est inutile, voire déconseillée dans certains cas. Il rappelle qu’en l’absence de recommandation explicite des autorités sanitaires, il n’y a pas lieu de prescrire ou de délivrer de l’iode ou des compléments alimentaires en contenant.

La France s’est dotée d’un dispositif de prévention pour faire face à toute hypothèse de rejets d’iode radioactif sur son territoire. Les populations résidant dans un rayon de dix kilomètres autour des centrales nucléaires sont régulièrement approvisionnées en comprimés d’iode, par le biais des pharmacies d’officine, lors de campagnes de distribution organisées tous les cinq ans. D’autre part, l’Etat a constitué des stocks de comprimés d’iode pour être en mesure de protéger la population vivant en dehors des périmètres définis autour des sites nucléaires. En cas d’alerte sur le territoire national, les autorités françaises organiseront la distribution de ces comprimés.

L’administration d’iode stable a pour objectif de diminuer le risque de cancer de la thyroïde en empêchant l’iode radioactif de se fixer sur cette glande. Son efficacité est optimale si la prise s’effectue dans les 2 heures précédant l’exposition puis décroît fortement en cas de prise dans les heures qui suivent. Rappelons que le comprimé d’iode ne doit être ingéré que sur instruction formelle des autorités locales (préfet).

Le ministère de la santé propose, sur son site internet, un dossier « Japon, point sur les recommandations sanitaires » régulièrement actualisé. Deux questions-réponses permettent notamment de faire le point sur les mesures de protection à mettre en œuvre en cas d’accident nucléaire, sur l’intérêt des comprimés d’iode, les conditions de leur efficacité et les modalités de leur distribution, le dispositif de surveillance nationale du niveau de radioactivité,...

03
décembre
2010

L’Inpes et le ministère chargé de la santé diffusent, à l’automne et pendant tout l’hiver, une campagne d’information sur les risques liés au monoxyde de carbone et les gestes de prévention à adopter.

En recrudescence à l’approche de l’hiver, les intoxications au monoxyde de carbone sont souvent dues à un défaut des appareils à combustion, une ventilation insuffisante, un entretien insuffisant des conduits de cheminées ou encore à une mauvaise utilisation des appareils.

Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est difficile à détecter et se diffuse très vite dans l’environnement. Il peut être responsable de graves intoxications avec perte de connaissance, paralysie musculaire, coma ou décès de la personne.

En présence d’un appareil à combustion, maux de tête, nausées, vomissements sont des symptômes qui doivent alerter. Il est alors nécessaire d’aérer, d’évacuer les lieux et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

Quelques conseils permettent de limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone dans l’habitat :
- faire contrôler et entretenir les installations de chauffage, de production d’eau chaude et les conduits de fumées par un professionnel qualifié
- assurer une bonne ventilation du logement
- respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion.

Une affiche et un dépliant sur les dangers de ce gaz et les moyens d’éviter les intoxications ont été édités par l’Inpes et sont largement diffusés dans le cadre de cette campagne.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

30
juin
2010

Comme chaque année, le Ministère de la santé et des sports et l’Inpes lancent une campagne de prévention des risques liés aux fortes chaleurs.

Le niveau de veille saisonnière du plan national canicule 2010 a été déclenché le 1er juin dernier. Il s’accompagne de la mise en œuvre d’un dispositif de veille biométéorologique assuré par Météo-France et l’Institut de veille sanitaire et d’un dispositif d’information et de communication à destination du public, des professionnels et des établissements de santé.

Dans ce cadre, le numéro vert « Canicule info service » : 0 800 06 66 66 a été activé et est accessible jusqu’au 31 août 2010 pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit). L’Inpes réédite l’affichette « En période de fortes chaleurs ou de canicule » et le dépliant « La canicule et nous… Comprendre et agir ». Ce document détaille, en fonction de l’âge, les conséquences de l’exposition aux fortes chaleurs et les gestes à mettre en œuvre pour s’en protéger. Des formats accessibles pour les personnes malvoyantes et pour les personnes sourdes communiquant en langue des signes sont également disponibles.

Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet, un dossier « Canicule et produits de santé » comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.

Le pharmacien occupe une place privilégiée pour délivrer des conseils pratiques de prévention des risques liés à la canicule aux personnes les plus vulnérables : personnes âgées, enfants, travailleurs exposés à la chaleur, sportifs etc.

Participez à la campagne et commandez en ligne les documents proposés par le Cespharm !