Actualités
30
juin
2014

 

A l’approche des vacances d’été, le Cespharm vous propose une sélection d’outils rappelant les moyens à mettre en oeuvre pour se protéger du chikungunya et de la dengue et prévenir l’implantation de ces maladies en France métropolitaine.

Une épidémie de chikungunya sévit actuellement dans les Antilles françaises ainsi qu’en Guyane et des cas récents de dengue ont été identifiés sur l’île de la Réunion (InVS, juin 2014). Le risque d’introduction et de transmission autochtone de ces maladies existe également en métropole. Il est particulièrement important dans le sud de la France où le moustique vecteur Aedes albopictus colonise désormais dix-huit départements : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Drôme, Gard, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Hérault, Isère, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Rhône, Var et Vaucluse.

Pour vous aider à sensibiliser le public à la prévention de ces maladies, le Cespharm met à votre disposition :

- la brochure "Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ?" à remettre aux voyageurs se rendant dans une zone tropicale. Editée par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes, elle présente les principales mesures de protection contre les piqûres de moustiques à adopter pendant leur séjour. Elle met également l’accent sur l’importance, pour les voyageurs de retour en métropole et résidant tout particulièrement dans le sud de la France, de poursuivre ces mesures en cas de survenue de signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya (fièvre d’apparition brutale avec arthralgies, céphalées…).

- un document d’information professionnelle faisant notamment le point sur les moyens de prévention de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine et la conduite à tenir en présence d’un cas suspect, élaboré par la DGS, l’InVS et l’Inpes.

18
juin
2014

Le ministère chargé de la Santé alerte l'opinion suite à plusieurs cas de bilharziose intervenus à l'issue de baignades dans une rivière corse, proche de Porto-Vecchio. Une Fiche pratique est éditée pour les professionnels de santé. Elle définit notamment les personnes à risque nécessitant des mesures diagnostiques.

C'est le signalement de plusieurs cas de bilharziose urogénitale chez des personnes s'étant baignées dans la rivière Cavu, proche de Porto-Vecchio (Corse du Sud), qui a motivé l'émission, fin mai, d'un avis du Haut conseil de la santé publique sur le dépistage et le traitement des infections à Schistosoma haematobium. Le ministère en charge de la Santé en a tiré une Fiche pratique récapitulant les principaux symptômes de la pathologie et la conduite à tenir face à une personne exposée. Elle définit également les populations à risque, chez qui une démarche diagnostique est recommandée. Le but de ce dépistage est double : à l'échelle individuelle il vise à éviter les complications à long terme, et à l'échelle collective, il permet d'interrompre le cycle parasitaire pour en limiter la propagation.

Ainsi, "tout sujet ayant eu un contact cutané, même bref, avec de l'eau de la rivière Cavu" entre juin et septembre des années 2011 à 2013 doivent faire pratiquer, sans urgence, une sérologie de bilharziose. Les personnes symptomatiques ou qui ont été exposées de façon répétitive doivent être dépistées de façon prioritaire.

Le seul traitement efficace est le praziquantel à raison de 40 mg/kg en une ou deux prises sur une seule journée. Exclusivement curatif, cet antiparasitaire n'est efficace que sur les formes matures du parasite, ce qui implique le respect d'un délai minimum de 8 semaines entre le dernier contact présumé contaminant et la prise du traitement.

06
juin
2014

 

Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°16-17 du 3 juin 2014.

 

 Les nouveautés par rapport aux recommandations 2013 concernent principalement :

 

 ■ les maladies d’importation susceptibles de s’implanter en France : le BEH intègre désormais un chapitre consacré à la gestion des situations à risque pour les voyageurs revenant en France. Il alerte notamment sur la menace d’introduction de la dengue et du chikungunya dans le sud de la France où le moustique vecteur Aedes albopictus colonise à présent 17 départements.

 

la chimioprophylaxie antipaludique : le tableau relatif à la chimioprophylaxie antipaludique recommandée selon les pays a été actualisé.

 

les mesures préventives antivectorielles : afin de limiter la multiplication des moustiques, il est recommandé de supprimer toutes les sources d’eau stagnante dans et autour des habitations. Seule la perméthrine reste autorisée pour l’imprégnation des vêtements et des moustiquaires.

 

la vaccination contre l’hépatite B : le schéma de primovaccination accéléré pour les adultes nécessitant une immunisation rapide comporte 3 doses désormais administrées sur 21 jours (J0, J7 ou J10 et J21, en remplacement du schéma M0-M1-M2).

 

L’intégralité des "Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014" peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

 

A l’occasion de leur publication, le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure "Conseils aux voyageurs" à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger. Il vous propose également la brochure "Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ?", élaborée par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes à l’intention des voyageurs se rendant dans une zone tropicale.

12
juin
2013

Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2013 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°22-23 du 4 juin 2013. A cette occasion, le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure "Conseils aux voyageurs" à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger.

 Les nouveautés par rapport aux recommandations 2012 concernent principalement :

la chimioprophylaxie antipaludique : le tableau relatif à la chimioprophylaxie antipaludique recommandée selon les pays a été actualisé ;

les mesures préventives antivectorielles : la liste des produits biocides répulsifs corporels recommandés par l’ANSM a été mise à jour. Dans le cadre de la prévention du paludisme, le BEH met l’accent sur l’importance de se protéger contre les piqûres de moustiques non seulement la nuit, mais également le jour ;

la vaccination préventive contre la rage : les doses de rappel antirabique ne sont dorénavant plus nécessaires chez les personnes vaccinées vivant ou se rendant dans une zone à haut risque ;

la vaccination contre l’encéphalite japonaise : le vaccin contre l’encéphalite japonaise est désormais également indiqué chez l’enfant et le nourrisson âgé de plus de 2 mois.

Par ailleurs, la partie consacrée aux personnes immunodéprimées a été développée, notamment en ce qui concerne les recommandations vaccinales.

L’intégralité des "Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2013" peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire.

Commandez la brochure "Conseils aux voyageurs" proposée par le Cespharm.

08
juin
2012

 

Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2012 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°20-21 du 29 mai 2012. Le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure "Conseils aux voyageurs" à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger.

 Les nouveautés par rapport aux recommandations 2011 concernent principalement :

la chimioprophylaxie antipaludique : le tableau relatif à la chimioprophylaxie antipaludique recommandée selon les pays a été actualisé.

les mesures préventives antivectorielles : le BEH intègre désormais une liste des produits biocides insecticides pour l’imprégnation des vêtements, tissus ou moustiquaires ainsi qu’une liste des moustiquaires pré-imprégnées d’insecticide. La liste des produits biocides répulsifs corporels recommandés par l’ANSM (anciennement Afssaps) a été mise à jour.

les précautions à prendre lors d’un voyage en avion : les parties relatives à la prévention de la maladie thrombo-embolique et aux contre-indications au voyage aérien ont été développées.

L’intégralité des "Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2012" peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire.

Par ailleurs, l’Inpes adressera prochainement la brochure "Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ?" à toutes les officines des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Corse et Rhône-Alpes. Ce document met l’accent sur la nécessité, pour les voyageurs de retour d’un séjour en zone tropicale et présentant des signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya, de continuer à se protéger des piqûres de moustiques pendant au moins 7 jours après le début des symptômes. Ces mesures sont indispensables pour limiter la diffusion de la maladie dans les départements du sud de la France où Aedes albopictus – vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue – est implanté. Ce dépliant est également disponible sur simple commande auprès du Cespharm.

Commandez les documents mis à votre disposition sur les conseils aux voyageurs.

21
septembre
2010

Un deuxième cas autochtone de dengue a été confirmé en France métropolitaine le 18 septembre dernier. Le virus circule par ailleurs sur un mode endémo-épidémique dans les départements français d’Amérique (Guyane, Guadeloupe, Martinique).

La dengue est une maladie virale transmise par des moustiques diurnes du genre Aedes notamment Aedes aegypti, principal vecteur de la dengue dans les départements français d’Amérique et Aedes albopictus, présent dans certains départements métropolitains (Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Var, Bouches-du-Rhône).

Il n’existe pas de vaccin contre la dengue. Pour limiter les risques de propagation de la maladie, il est recommandé :
- d'éliminer les lieux de reproduction des moustiques (réservoirs d’eau, soucoupes de pot de fleurs…)
- de se protéger contre les piqûres de moustiques (répulsifs, port de vêtements longs…)
- de consulter rapidement son médecin traitant en cas de fièvre brutale et de douleurs articulaires

Le traitement de la dengue est symptomatique (antalgiques, antipyrétiques). Le risque hémorragique lié à l’infection contre-indique la prise de salicylés (aspirine) et fait déconseiller la prise d’AINS.

Depuis 2006, la dengue est une maladie à déclaration obligatoire. Elle fait l’objet d’un dispositif de surveillance renforcée dans les départements où le vecteur est présent (www.invs.fr).

Des informations détaillées sont accessibles sur les sites du ministère de la Santé et des Sports, de l’Inpes et de l’Institut de veille sanitaire. Consultez également le BEH n°21-22 du 01/06/2010 sur les recommandations sanitaires pour le voyageur (http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/beh_21_22_2010.pdf).