Voyages
A la veille des vacances d’été, le Cespharm met à votre disposition la brochure d’information « Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ? » à remettre aux voyageurs se rendant dans une zone tropicale et résidant tout particulièrement dans les régions Aquitaine, Bourgogne, Corse, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes.
Ce document, édité par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes, présente les principales mesures de protection contre les piqûres de moustiques à adopter pendant un séjour en zone tropicale : vêtements couvrants et imprégnés d’insecticide, répulsif cutané sur les parties découvertes du corps, moustiquaire imprégnée d’insecticide, ….
Il met également l’accent sur l’importance, pour les voyageurs de retour en métropole et présentant des signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya, de continuer à se protéger des piqûres de moustiques. Ces mesures sont indispensables pour limiter la transmission de la maladie dans les départements métropolitains où Aedes albopictus – vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue – est implanté et en expansion constante : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Drôme, Gard, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Hérault, Isère, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Rhône, Saône-et-Loire, Savoie, Var et Vaucluse. A noter que ce moustique a également été détecté dans les régions Alsace, Auvergne, Centre, Ile-de-France, Pays de la Loire et Poitou-Charentes (DGS, avril 2015).
Le Cespharm vous propose également un dépliant faisant le point sur la prévention de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine, élaboré par la DGS, l’InVS et l’Inpes à l’intention des professionnels de santé.
Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2015 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°21-22 du 9 juin dernier. A cette occasion, le Cespharm vous propose deux brochures à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger.
Les nouveautés par rapport aux recommandations 2014 concernent principalement :
■ La prévention du paludisme :
- Chimioprophylaxie : dans un souci de cohérence avec les recommandations internationales, la répartition des pays en 3 groupes de résistance aux antipaludiques a été supprimée. Les chimioprophylaxies recommandées en fonction des résistances observées sont désormais inscrites en toute lettre pour chaque pays.
- Mesures de protection contre les piqûres d’anophèles : la recommandation de mise en œuvre d’une protection personnelle antivectorielle (PPAV) est dorénavant explicitement stipulée pour chaque pays concerné. A noter qu’une PPAV peut être préconisée dans les zones indemnes du paludisme depuis moins de 3 ans avec persistance des moustiques vecteurs.
■ La vaccination contre la poliomyélite : les rappels antipoliomyélitiques font l’objet de recommandations particulières pour les voyageurs se rendant en Afghanistan, au Cameroun, en Ethiopie, en Guinée équatoriale, en Irak, en Israël, au Nigeria, au Pakistan, en Somalie et en Syrie.
L’intégralité des « Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2015 » peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire (InVS).
Pour vous aider à sensibiliser les personnes envisageant un séjour à l’étranger, le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure « Conseils aux voyageurs ». Vous est également proposé le dépliant « Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ? », élaboré par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes à l’intention des voyageurs se rendant dans une zone tropicale.
Que faire face à un patient fiévreux pour identifier s'il est possiblement porteur du virus Ebola ? Pour vous informer sur l'attitude à adopter face à un cas suspect et organiser sa prise en charge, l'Ordre s'est associé au ministère pour élaborer des documents destinés aux pharmaciens.
Professionnel de santé de proximité, le pharmacien peut se trouver face à des cas de fièvre qui laissent le doute s'installer quant à une éventuelle infection par le virus Ebola. Pour le guider dans l'interrogatoire du patient et l'attitude à adopter face à un cas suspect, l'Ordre des pharmaciens s'est associé au ministère en charge de la Santé pour mettre au point une fiche professionnelle détaillant la marche à suivre. Une affiche (en français et en anglais) destinée au public l'accompagne.
Tout patient souffrant d'une fièvre d'au moins 38°C doit être interrogé sur son éventuel voyage en zone à risque dans les 21 jours qui ont précédé la montée en température. Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporels (sang, sueur, selles, salive, sperme, vomissements, urine…). Aucune transmission aérienne n'est avérée et la période de contagion débute uniquement à l'apparition des symptômes.
Il convient donc d'isoler tout patient potentiellement infecté (voir le détail de la démarche de protection dans la fiche professionnelle) et de contacter le 15.
Le ministère chargé de la Santé met par ailleurs à la disposition de tous, un site Internet entièrement consacré à cette pathologie. Il diffuse des informations générales sur la maladie, des conseils pratiques, des détails sur les actions sanitaires menées et consacre une rubrique aux professionnels de santé. Un numéro d'appel est également accessible pour toute question : 0800 13 00 00 (tous les jours de 9h à 21h).
La baignade n'est pas une activité anodine. A la mer ou en piscine, le risque de noyade existe et, comme sur la route, vigilance et précautions s'imposent afin d'éviter tout accident. Pour sensibiliser l'opinion à cette problématique, l'Inpes lance une campagne que le Cespharm vous invite à relayer.
Pas de boisson alcoolisée avant une baignade, choisir de préférence des zones surveillées, respecter les consignes de sécurité selon les courants marins et la météo, prêter une attention toute particulière à sa forme physique et une vigilance sans faille aux enfants, même équipés de brassards !
Ces messages de bon sens, en lien avec la baignade, sont ceux que l'Inpes souhaite diffuser au plus grand nombre à travers une campagne de sensibilisation prévue jusqu'au 31 août. Pour toucher plus particulièrement vos patients, le Cespharm met à votre disposition les toutes nouvelles versions d'une brochure et d'une affiche éditées par l'Inpes autour du thème "Se baigner sans danger".
En parallèle, quatre spots radio seront programmés sur des stations nationales et autoroutières. La diffusion durant la "Météo des plages" (France 2 et France 3) de messages de prévention, viendra compléter le dispositif de sensibilisation.
La campagne renvoie par ailleurs vers la rubrique "La piscine" du site sur les accidents domestiques prevention-maison.fr.
Les réflexes à adopter face au soleil ? Pour un rappel utile auprès de vos patients, le Cespharm vous accompagne au cours de l'été dans le relais de la campagne de prévention des risques solaires menée par l'Inpes.
Source de vitamine D et de bonne humeur, le soleil n'en est pas moins à l'origine d'une pléiade de méfaits. Afin de limiter les risques d'insolation, de lésions oculaires et de cancers cutanés, un seul mot d'ordre : se protéger des UV !
Pour sensibiliser l'opinion à cette problématique, l'Inpes lance sa campagne annuelle de sensibilisation. Ainsi, tout au long des mois de juillet et août, l'institut rappellera les 4 gestes à respecter pour une protection efficace contre le soleil. L'occasion d'insister sur l'importance de les appliquer durant toute la période estivale, quels que soient l'environnement et l'activité pratiquée. Un déjeuner à la terrasse d'une brasserie, du jardinage ou des promenades à la campagne méritent autant d'attention qu'un moment passé sur une plage. Une vigilance toute particulière doit, en outre, être portée aux enfants dont la peau et les yeux sont plus fragiles que ceux d'un adulte et chez qui la déshydratation peut être rapide et lourde de conséquences.
Pour diffuser au mieux tous ces messages, le dispositif de communication de l'Inpes s'appuie sur le site prevention-soleil.fr ainsi que sur la diffusion de spots radio et de messages télévisés (Météo des plages sur France 2 et France 3). En complément, le Cespharm met à votre disposition l'affiche et la brochure de l'Inpes qui s'adressent à vos patients ainsi que des documents à usage professionnel (dossier et fiche mémo). La brochure "Grain de beauté ou mélanome ? Comment faire la différence" est également proposée. Elle incite le public à surveiller ses grains de beauté et à consulter un médecin au moindre doute.
A l’approche des vacances d’été, le Cespharm vous propose une sélection d’outils rappelant les moyens à mettre en oeuvre pour se protéger du chikungunya et de la dengue et prévenir l’implantation de ces maladies en France métropolitaine.
Une épidémie de chikungunya sévit actuellement dans les Antilles françaises ainsi qu’en Guyane et des cas récents de dengue ont été identifiés sur l’île de la Réunion (InVS, juin 2014). Le risque d’introduction et de transmission autochtone de ces maladies existe également en métropole. Il est particulièrement important dans le sud de la France où le moustique vecteur Aedes albopictus colonise désormais dix-huit départements : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse du Sud, Drôme, Gard, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Hérault, Isère, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Rhône, Var et Vaucluse.
Pour vous aider à sensibiliser le public à la prévention de ces maladies, le Cespharm met à votre disposition :
- la brochure "Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ?" à remettre aux voyageurs se rendant dans une zone tropicale. Editée par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes, elle présente les principales mesures de protection contre les piqûres de moustiques à adopter pendant leur séjour. Elle met également l’accent sur l’importance, pour les voyageurs de retour en métropole et résidant tout particulièrement dans le sud de la France, de poursuivre ces mesures en cas de survenue de signes cliniques évocateurs de dengue ou de chikungunya (fièvre d’apparition brutale avec arthralgies, céphalées…).
- un document d’information professionnelle faisant notamment le point sur les moyens de prévention de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine et la conduite à tenir en présence d’un cas suspect, élaboré par la DGS, l’InVS et l’Inpes.
Le ministère chargé de la Santé alerte l'opinion suite à plusieurs cas de bilharziose intervenus à l'issue de baignades dans une rivière corse, proche de Porto-Vecchio. Une Fiche pratique est éditée pour les professionnels de santé. Elle définit notamment les personnes à risque nécessitant des mesures diagnostiques.
C'est le signalement de plusieurs cas de bilharziose urogénitale chez des personnes s'étant baignées dans la rivière Cavu, proche de Porto-Vecchio (Corse du Sud), qui a motivé l'émission, fin mai, d'un avis du Haut conseil de la santé publique sur le dépistage et le traitement des infections à Schistosoma haematobium. Le ministère en charge de la Santé en a tiré une Fiche pratique récapitulant les principaux symptômes de la pathologie et la conduite à tenir face à une personne exposée. Elle définit également les populations à risque, chez qui une démarche diagnostique est recommandée. Le but de ce dépistage est double : à l'échelle individuelle il vise à éviter les complications à long terme, et à l'échelle collective, il permet d'interrompre le cycle parasitaire pour en limiter la propagation.
Ainsi, "tout sujet ayant eu un contact cutané, même bref, avec de l'eau de la rivière Cavu" entre juin et septembre des années 2011 à 2013 doivent faire pratiquer, sans urgence, une sérologie de bilharziose. Les personnes symptomatiques ou qui ont été exposées de façon répétitive doivent être dépistées de façon prioritaire.
Le seul traitement efficace est le praziquantel à raison de 40 mg/kg en une ou deux prises sur une seule journée. Exclusivement curatif, cet antiparasitaire n'est efficace que sur les formes matures du parasite, ce qui implique le respect d'un délai minimum de 8 semaines entre le dernier contact présumé contaminant et la prise du traitement.
Les recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014 ont été publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) n°16-17 du 3 juin 2014.
Les nouveautés par rapport aux recommandations 2013 concernent principalement :
■ les maladies d’importation susceptibles de s’implanter en France : le BEH intègre désormais un chapitre consacré à la gestion des situations à risque pour les voyageurs revenant en France. Il alerte notamment sur la menace d’introduction de la dengue et du chikungunya dans le sud de la France où le moustique vecteur Aedes albopictus colonise à présent 17 départements.
■ la chimioprophylaxie antipaludique : le tableau relatif à la chimioprophylaxie antipaludique recommandée selon les pays a été actualisé.
■ les mesures préventives antivectorielles : afin de limiter la multiplication des moustiques, il est recommandé de supprimer toutes les sources d’eau stagnante dans et autour des habitations. Seule la perméthrine reste autorisée pour l’imprégnation des vêtements et des moustiquaires.
■ la vaccination contre l’hépatite B : le schéma de primovaccination accéléré pour les adultes nécessitant une immunisation rapide comporte 3 doses désormais administrées sur 21 jours (J0, J7 ou J10 et J21, en remplacement du schéma M0-M1-M2).
L’intégralité des "Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2014" peut être consultée sur le site de l’Institut de veille sanitaire (InVS).
A l’occasion de leur publication, le Cespharm met à votre disposition une version actualisée de sa brochure "Conseils aux voyageurs" à remettre aux personnes envisageant un séjour à l’étranger. Il vous propose également la brochure "Chikungunya, dengue, paludisme, West nile : comment se protéger ?", élaborée par le ministère chargé de la santé, l’InVS et l’Inpes à l’intention des voyageurs se rendant dans une zone tropicale.
En mer, en rivière, en lac ou en piscine… pour se baigner en toute sécurité, quelques mesures de précaution sont à adopter. L’Inpes les rappelle dans la brochure "Mode d’emploi de la baignade".
Entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été recensées, dont 497 sont à l’origine d’un décès [InVS, Enquête NOYADES 2012]. La plupart des noyades impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, au fait de ne pas savoir nager ou à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise ou à une imprudence.
Pour prévenir les risques de noyade, le respect de quelques règles simples est nécessaire :
- choisir les zones de baignade surveillées et respecter les consignes de sécurité
- prendre en compte sa forme physique et ne pas surestimer son niveau de natation
- prévenir un proche avant de se baigner
- ne pas s'exposer longtemps au soleil et entrer dans l'eau progressivement
- ne pas boire d'alcool avant la baignade
Par ailleurs, une formation aux gestes de premiers secours est nécessaire pour intervenir efficacement en cas d'accident.
Avec les enfants, une surveillance permanente et rapprochée
En tout lieu de baignade, un enfant doit toujours être surveillé par un adulte responsable. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d'eau. Afin de minimiser les risques, les équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et leur apprendre à nager le plus tôt possible.
Pour permettre aux confrères de relayer ces messages de prévention auprès du public, le Cespharm met à leur disposition la brochure "Mode d’emploi de la baignade" et l’affiche "Pour un été en toute sécurité, 3 réflexes simples", éditées par l’Inpes.