Neurologie
A l’occasion de la Journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre prochain, l’association France Alzheimer lance une campagne de sensibilisation autour de la thématique "Avec la maladie d’Alzheimer, quels projets de vie ?". La Haute Autorité de Santé, pour sa part, propose des outils spécifiquement dédiés aux pharmaciens.
De nombreuses manifestations seront mises en place dans toute la France entre les 19 et 22 septembre prochains : stands d’information, portes ouvertes dans les associations départementales France Alzheimer, conférences… (liste des actions sur http://www.journeemondiale.francealzheimer.org/).
L’association France Alzheimer propose de nombreux outils destinés aux patients et à leur entourage : fiches pratiques (portant notamment sur l’alimentation, l’aménagement de l’habitat…), brochures d’information sur la maladie, l’aménagement de l’environnement des personnes malades, les activités à leur proposer… Ces documents peuvent être téléchargés sur le site www.francealzheimer.org (rubrique "Médiathèque").
Pour sa part, la HAS propose sur son site internet des outils d’amélioration des pratiques à l’attention des pharmaciens officinaux sur la iatrogénie des neuroleptiques et les troubles du comportement ainsi que sur l’accompagnement des aidants. Conçus en collaboration avec des pharmaciens d’officine dans le cadre du programme "AMI-Alzheimer" (Alerte et Maîtrise de la iatrogénie des neuroleptiques dans la maladie d’Alzheimer et démences apparentées), ces outils se présentent sous forme de fiches d’action, d’aide mémoire et de supports d’échanges avec les patients et leurs aidants. Pour en savoir plus, consulter le site de la HAS.
Enfin, le Cespharm met à votre disposition une fiche technique faisant le point sur la maladie d’Alzheimer, les thérapeutiques médicamenteuses et la stratégie de prise en charge. Ce document à usage professionnel détaille les différents niveaux possibles d’intervention du pharmacien auprès des patients et de leurs aidants et fournit des contacts utiles.
Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.
Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
- des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
- des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
- des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.
Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l'acquisition de ces compétences requiert une formation d'une durée minimale de quarante heures d'enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.
L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).
L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .
A l'occasion de la Journée mondiale de la sclérose en plaques, le 29 mai 2013, l’Union pour la lutte contre la sclérose en plaques (UNISEP) lance une campagne nationale pour sensibiliser le public à cette maladie.
Première cause de handicap neurologique acquis de l'adulte, la sclérose en plaques (SEP) se déclare généralement entre 25 et 35 ans. En France, 80 000 personnes sont atteintes de SEP et 3 malades sur 4 sont des femmes. Les traitements actuels permettent de ralentir l'évolution de la maladie, de réduire les signes cliniques et ainsi d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.
Pour faire connaître cette maladie auto-immune et lutter contre certaines idées reçues, l’UNISEP organise une campagne nationale de sensibilisation à l'occasion de la Journée mondiale de la SEP, le 29 mai. Dans ce cadre, un flyer a été élaboré pour informer et sensibiliser le public à cette maladie. Il est accompagné d'un ruban bleu. Cette année, en effet, l'UNISEP propose au public d'exprimer son soutien aux personnes atteintes de SEP en portant ce ruban bleu.
Le site www.unisep.org apporte, par ailleurs, des informations pratiques sur la maladie et répertorie les organismes utiles pour répondre aux questions des personnes atteintes de SEP, de leurs proches ainsi que des professionnels de santé.
Partenaire de cette campagne, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens le flyer "La Sclérose En Plaques, c’est quoi ?" accompagné du ruban bleu de soutien aux patients.
A l’occasion de la Journée mondiale de l’Accident vasculaire cérébral (AVC), le 29 octobre, le ministère chargé de la santé lance une campagne radiodiffusée pour informer le public sur la conduite à tenir devant des signes évocateurs d’un AVC.
En France, 130 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année. L’AVC est l’une des principales causes de mortalité et la première cause de handicap acquis de l’adulte. Il s’agit d’une urgence médicale absolue en raison de sa survenue brutale et de sa gravité. Une prise en charge très précoce permet de limiter les lésions cérébrales et donc les risques de séquelles et de décès.
La campagne, intitulée "AVC, agir vite, c’est important", s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’actions national AVC 2010-2014. Du 29 octobre au 7 novembre 2012, un message sera diffusé sur l’ensemble des radios de France métropolitaine et des DOM. Il rappelle trois des signes d’alerte des AVC - déformation de la bouche, faiblesse d’un côté du corps, troubles de la parole - et l’importance de l’appel immédiat au centre 15 en présence de l’un de ces signes.
Pour sa part, la Haute autorité de santé (HAS) propose, sur son site internet, des outils pratiques d’aide au repérage de l’AVC et à la conduite à tenir en cas de suspicion d’AVC, à l’attention des professionnels de santé et du public.
Enfin, le Cespharm met à la disposition des confrères la brochure "L’aphasie - prévention" éditée par la Fédération nationale des Aphasiques de France. Ce document rappelle les moyens de prévention de l’AVC – principale cause de l’aphasie – et insiste sur la nécessité d’agir rapidement devant tout signe d’alerte pour limiter les risques de séquelles.
Du 15 au 21 octobre prochain aura lieu la Semaine nationale de l’Aphasie. A cette occasion, le Cespharm propose une brochure d’information éditée par la Fédération nationale des aphasiques de France (FNAF). Ce document a pour objectif de sensibiliser le public à cette séquelle neurologique et à sa principale cause, l’accident vasculaire cérébral.
En France, l’aphasie concerne environ 300 000 personnes. Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) en sont la principale cause. Cette séquelle neurologique se traduit par une perte partielle ou totale de la faculté de s'exprimer et de comprendre le langage. Elle engendre d’importantes répercussions (sociales, psychologiques…) dans la vie quotidienne des personnes touchées et de leur entourage.
En juin 2010, la FNAF, le Collège français d’orthophonie (notamment la Fédération nationale des orthophonistes), la Société française de psychologie et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie ont signé une convention pour la mise en œuvre d’actions de sensibilisation, de formation et d'accompagnement des aidants familiaux et professionnels des personnes aphasiques.
La brochure "L’aphasie - prévention" a été élaborée dans ce cadre. Elle vise à sensibiliser le public au handicap que constitue l’aphasie. Ce document rappelle également les facteurs de risque et les moyens de prévention de l’AVC tout en insistant sur la nécessité d’agir rapidement devant tout signe évocateur d’AVC pour limiter les risques de séquelles.
La semaine nationale de l’aphasie, du 15 au 21 octobre prochain, sera l’occasion pour les personnes aphasiques de témoigner de leurs difficultés et de faire connaître les aides utiles à leur réadaptation. Des manifestations seront organisées dans plusieurs villes de France.
Commandez la brochure "L’aphasie - prévention" en cliquant ici.
Le ministère chargé de la santé organise la 2ème édition de la semaine de la sécurité des patients du 26 au 30 novembre 2012, sous la signature "Ma participation est essentielle pour des soins plus sûrs".
Cet évènement vise à inciter les professionnels de santé et les usagers à s’informer, échanger et prendre conscience de leur rôle pour renforcer la sécurité des soins. Cette année, le groupe de travail piloté par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a choisi de décliner la campagne en 4 thèmes principaux :
- Bien utiliser les médicaments
- Favoriser la communication
- Soulager la douleur
- Renforcer l’hygiène des mains.
Tous les professionnels de santé - notamment les pharmaciens -, libéraux ou exerçant dans des établissements de santé, sont invités à s’engager dans l’opération et à mener des actions d’information et de sensibilisation du public.
Pour relayer les thèmes de la semaine, des dépliants, destinés au public et aux professionnels, ainsi que les affiches de la campagne sont disponibles sur le site du ministère de la santé www.sante.gouv.fr. Ils peuvent d’ores et déjà être commandés en ligne.
Par ailleurs, le Cespharm propose aux confrères une sélection de brochures - notamment sur les thèmes du bon usage des médicaments et de l’hygiène des mains - disponible dans la rubrique "Tout le catalogue".
La Haute autorité de santé (HAS), au terme d’une réflexion sur la prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques, publie de nouveaux outils intitulés "Parcours de soins". L’objectif est de promouvoir l’accompagnement personnalisé et coordonné du malade.
Plus de 15 millions de personnes souffrent d’une maladie chronique et plus de 9 millions sont en affections de longue durée (ALD). Pour favoriser la prise en charge de ces malades, la HAS a initié une nouvelle approche en s’appuyant sur le parcours de soins personnalisé. Les outils élaborés visent à répondre à 3 enjeux :
– promouvoir une gestion prospective et coordonnée de la prise en charge, organisée dans la durée ;
– cibler les points critiques du parcours de soins et harmoniser les pratiques des professionnels de santé ;
– faciliter l’implication du patient dans sa prise en charge.
Les premières publications concernent la maladie rénale chronique, l’insuffisance cardiaque, la bronchopneumopathie chronique obstructive et la maladie de Parkinson.
Pour chaque pathologie, la HAS propose :
- un guide du parcours de soins : document de référence pour les professionnels de santé, il définit la prise en charge générale du malade chronique dès le diagnostic, et précise le rôle et l’articulation des professionnels aux différentes étapes. Il s’accompagne d’une synthèse sur les points critiques et d’un schéma simplifié du parcours de soins.
- un programme personnalisé de soins (PPS) : outil pratique partagé par le patient et les professionnels, il doit servir à mettre en oeuvre un parcours de soins adapté à la situation globale du patient. Il est conçu en deux parties : la description des objectifs et interventions établis avec le patient et la planification du suivi (examens biologiques, consultations…).
D’autres outils sont en préparation sur la maladie coronarienne, la fibrillation auriculaire, la sclérose en plaque et la maladie d’Alzheimer.