Neurologie
Troubles de la mémoire, démences vasculaires et maladie d'Alzheimer voient leur risque bondir de 61 % en cas d'hypertension artérielle non contrôlée. Pour le faire savoir et encourager le public à ne pas prendre les troubles tensionnels à la légère, le Comité français de lutte contre l'HTA propose un livret d'information.
Une hypertension artérielle (HTA) non contrôlée entre 35 et 64 ans, accroît de 61 % le risque de développer la maladie d'Alzheimer selon une étude parue cet été dans The Lancet neurology. L'explication ? Au même titre que le diabète, l'obésité, l'hypercholestérolémie, l'inactivité ou le tabagisme, l'HTA contribue à altérer les artères cérébrales avec une double conséquence : un risque accru, bien connu, d'accidents vasculaires cérébraux et celui, plus confidentiel, de perte de mémoire, de démence vasculaire ou… de maladie d'Alzheimer !
Le risque de troubles des fonctions cérébrales dépend du volume et du nombre de lésions cérébrovasculaires. Au final, plus la pression artérielle est restée longtemps supérieure à la normale, plus les lésions sont potentiellement nombreuses et donc le risque important. Les lésions des parois vasculaires favorisent par ailleurs la formation des plaques amyloïdes dégénératives retrouvées au cours de la maladie d'Alzheimer.
Pour sa campagne annuelle de sensibilisation du grand public, le Comité français de lutte contre l'HTA et ses partenaires proposent un livret d'information sur cette thématique. Intitulé "Quand l'hypertension fait perdre la tête", il est disponible en téléchargement sur le site Internet du Comité.
A l'occasion de la Journée mondiale de la sclérose en plaques, le 28 mai 2014, l’Union pour la lutte contre la sclérose en plaques (UNISEP) lance une campagne de sensibilisation visant à informer le public autour de cette pathologie. Et vous, en parlerez-vous ?
C'est entre 25 et 35 ans en moyenne que se déclare la sclérose en plaques (SEP). Première cause de handicap sévère non traumatique du jeune adulte, la pathologie touche environ 80 000 personnes en France dont 75 % sont des femmes. Les symptômes sont variés et souvent invisibles (fatigue, troubles mnésiques et de la concentration…). A défaut de thérapie curative identifiée à ce jour, les traitements disponibles visent à ralentir l'évolution de la maladie et à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.
A travers une campagne nationale lancée le 28 mai dans le cadre de la Journée mondiale consacrée à la sclérose en plaques, le Cespharm s'allie à l'UNISEP pour sensibiliser les Français à cette pathologie. Un flyer à destination du grand public résume les principales informations en lien avec la maladie. Ce dernier est disponible à la commande auprès du Cespharm. L'UNISEP propose par ailleurs au public d'exprimer son soutien aux personnes atteintes en portant le ruban bleu, lancé en 2013.
Le site Internet de l‘UNISEP apporte en outre des informations pratiques sur la maladie et répertorie les organismes utiles pour répondre aux questions des malades, de leurs proches mais également des professionnels de santé.
A l’occasion de la Journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre prochain, l’association France Alzheimer lance une campagne de sensibilisation autour de la thématique "Avec la maladie d’Alzheimer, quels projets de vie ?". La Haute Autorité de Santé, pour sa part, propose des outils spécifiquement dédiés aux pharmaciens.
De nombreuses manifestations seront mises en place dans toute la France entre les 19 et 22 septembre prochains : stands d’information, portes ouvertes dans les associations départementales France Alzheimer, conférences… (liste des actions sur http://www.journeemondiale.francealzheimer.org/).
L’association France Alzheimer propose de nombreux outils destinés aux patients et à leur entourage : fiches pratiques (portant notamment sur l’alimentation, l’aménagement de l’habitat…), brochures d’information sur la maladie, l’aménagement de l’environnement des personnes malades, les activités à leur proposer… Ces documents peuvent être téléchargés sur le site www.francealzheimer.org (rubrique "Médiathèque").
Pour sa part, la HAS propose sur son site internet des outils d’amélioration des pratiques à l’attention des pharmaciens officinaux sur la iatrogénie des neuroleptiques et les troubles du comportement ainsi que sur l’accompagnement des aidants. Conçus en collaboration avec des pharmaciens d’officine dans le cadre du programme "AMI-Alzheimer" (Alerte et Maîtrise de la iatrogénie des neuroleptiques dans la maladie d’Alzheimer et démences apparentées), ces outils se présentent sous forme de fiches d’action, d’aide mémoire et de supports d’échanges avec les patients et leurs aidants. Pour en savoir plus, consulter le site de la HAS.
Enfin, le Cespharm met à votre disposition une fiche technique faisant le point sur la maladie d’Alzheimer, les thérapeutiques médicamenteuses et la stratégie de prise en charge. Ce document à usage professionnel détaille les différents niveaux possibles d’intervention du pharmacien auprès des patients et de leurs aidants et fournit des contacts utiles.
Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.
Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
- des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
- des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
- des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.
Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l'acquisition de ces compétences requiert une formation d'une durée minimale de quarante heures d'enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.
L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).
L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .