16
décembre

3% environ des accidents de la route sont attribuables à la prise de médicaments. Tel est le résultat d’une étude de grande envergure coordonnée par l’Inserm dans le cadre d’une collaboration entre l’Afssaps, la Caisse nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) et l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS).

Le risque principal d’accidents de la route provient des médicaments de niveau 2 ou de niveau 3, essentiellement anxiolytiques, hypnotiques, antiépileptiques et antidépresseurs. La prise de médicaments de niveau 1, bien qu’ayant des effets reconnus comme pouvant retentir sur les capacités de conduite, ne semble, en revanche, pas avoir d’incidence sur l’accidentologie.

Rappelons que dès 2005, l’Afssaps a catégorisé l’ensemble des spécialités susceptibles d’altérer l’aptitude à la conduite, du niveau 1 (risque faible) au niveau 3 (risque maximal). Cette classification s’est accompagnée d’un système d’information des usagers sous la forme de trois pictogrammes correspondant chacun à un niveau de risque du médicament.

Les pharmaciens sont en première ligne pour informer et conseiller les patients sur les effets potentiels des médicaments sur la conduite automobile. Pour vous aider à intervenir dans ce domaine, l’Afssaps propose, sur son site, une Mise au point « Médicaments et conduite automobile » destinée aux professionnels de santé. Le Cespharm met à votre disposition la brochure à remettre au public, éditée par l’Afssaps, sur ce thème.

Commandez auprès du Cespharm la brochure « Médicaments et conduite automobile » destinée au public !

06
décembre
03
décembre

L’Inpes et le ministère chargé de la santé diffusent, à l’automne et pendant tout l’hiver, une campagne d’information sur les risques liés au monoxyde de carbone et les gestes de prévention à adopter.

En recrudescence à l’approche de l’hiver, les intoxications au monoxyde de carbone sont souvent dues à un défaut des appareils à combustion, une ventilation insuffisante, un entretien insuffisant des conduits de cheminées ou encore à une mauvaise utilisation des appareils.

Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est difficile à détecter et se diffuse très vite dans l’environnement. Il peut être responsable de graves intoxications avec perte de connaissance, paralysie musculaire, coma ou décès de la personne.

En présence d’un appareil à combustion, maux de tête, nausées, vomissements sont des symptômes qui doivent alerter. Il est alors nécessaire d’aérer, d’évacuer les lieux et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

Quelques conseils permettent de limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone dans l’habitat :
- faire contrôler et entretenir les installations de chauffage, de production d’eau chaude et les conduits de fumées par un professionnel qualifié
- assurer une bonne ventilation du logement
- respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion.

Une affiche et un dépliant sur les dangers de ce gaz et les moyens d’éviter les intoxications ont été édités par l’Inpes et sont largement diffusés dans le cadre de cette campagne.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

23
novembre

Suite à la déclaration officielle de fin de pandémie grippale A H1N1 par l’OMS, le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) a préconisé le retour aux recommandations habituelles de vaccination contre la grippe saisonnière pour la saison 2010-2011 (avis du 24 septembre 2010).

 Si l’incidence d’infections respiratoires aiguës et de syndromes grippaux reste encore faible actuellement en France métropolitaine, les types et sous-types de virus A(H3N2), A(H1N1) et B ont été signalés depuis le début du mois de novembre (bulletin GROG 2010/45).

La campagne nationale de vaccination antigrippale qui a débuté le 24 septembre dernier, se prolongera jusqu’au 31 janvier 2011. Rappelons que cette vaccination est particulièrement recommandée chez les personnes présentant un risque accru de complication en cas de grippe saisonnière : personnes âgées de 65 ans et plus, personnes souffrant de certaines affections de longue durée, personnes souffrant d’asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Le pharmacien est en première ligne pour sensibiliser les personnes à risque à l’importance de la vaccination antigrippale, informer les patients sur les différents vaccins et répondre à leurs interrogations notamment en ce qui concerne la composition de ces vaccins.

Différents outils à l’attention des professionnels de santé ont été élaborés et sont disponibles sur le site du ministère chargé de la Santé :
- un aide mémoire et un « questions/réponses » permettant de faire le point sur la composition, l’efficacité et la sécurité des vaccins, les différents vaccins disponibles, les recommandations du HCSP, la campagne de vaccination mise en place…
- une affiche à télécharger et à apposer de façon visible du public pour inciter au dialogue.

16
novembre

L’INPES et le ministère de la Santé et des Sports, en lien avec l’Assurance maladie, lancent une nouvelle campagne visant à limiter la transmission des virus de l’hiver.

L’hiver est une période propice à la propagation des virus responsables des grippes, bronchites, bronchiolites, rhinopharyngites et gastro-entérites. La transmission de ces virus se fait par les gouttelettes émises notamment lors de la toux ou d’éternuements, par contact avec des mains ou des objets contaminés, par l’air surtout dans une pièce fermée.

Pour réduire la transmission de ces virus, des gestes simples ont montré leur efficacité :
- se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique
- se couvrir la bouche et le nez avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer
- jeter son mouchoir dans une poubelle immédiatement après usage puis se laver les mains
- porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade, en particulier pour s’occuper de jeunes enfants ou de personnes malades
- aérer régulièrement le logement.

Dans le cadre de cette campagne, un spot télévisé met en avant le lavage des mains, geste central pour limiter la propagation des virus saisonniers. Des brochures d’information sont diffusées pour promouvoir les mesures simples d’hygiène et rappeler les conseils spécifiques à la bronchiolite et à la diarrhée du jeune enfant.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !