Cancer du sein : campagne d’information sur le dépistage
Pendant tout le mois d’octobre, l’INCa renouvelle sa campagne d’information sur le dépistage organisé du cancer du sein. Le Cespharm propose une sélection d’outils destinés aux femmes concernées.
Avec plus de 61 000 nouveaux cas et 12 000 décès chaque année, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme.
En 2022, 95% des femmes se déclarent favorables au dépistage organisé de ce cancer. Pourtant, moins d’une femme sur deux y participe. Proposé tous les 2 ans aux femmes de 50 à 74 ans sans symptômes ni facteurs de risque, il permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer à un stade précoce et d’augmenter ainsi les chances de guérison*.
Face à ce constat, l’INCa redéploie sa campagne d’information visant à favoriser la participation des femmes à ce dépistage recommandé. Il s’agit également de promouvoir les comportements à adopter pour prévenir ce cancer (réduction de la consommation d’alcool, arrêt du tabac, alimentation équilibrée, activité physique régulière).
Le dispositif de communication s’appuie notamment sur la diffusion, en métropole et dans les DROM, de chroniques à la radio et d’un spot télé « A partir de 50 ans, faites-vous dépister tous les 2 ans, vous vous en remercierez ».
Les femmes concernées sont invitées tous les 2 ans à bénéficier d’un examen clinique des seins et d’une mammographie avec "double lecture" (les examens jugés normaux sont systématiquement relus par un second radiologue), pris en charge à 100 %.
Des outils pour communiquer
Pour vous aider à relayer cette campagne, le Cespharm met à votre disposition :
- des affiches et vidéos (spot TV et film d’animation) promouvant le dépistage organisé du cancer du sein,
- trois documents sur ce dépistage destinés aux femmes concernées : un dépliant synthétique (décliné également dans une version accessible à tous), un livret proposant une information plus détaillée et scientifiquement argumentée.
*Taux de survie à 5 ans estimé à 99% en cas de détection à un stade précoce contre 26% pour une détection à un stade avancé (source : www.e-cancer.fr)