Nutrition / Complément alimentaire

Actualités
10
juillet
2015

Méfiance et conscience du danger potentiel des produits utilisés à des fins amaigrissantes sont primordiales de la part des professionnels de santé et du public. Dans un rapport récemment publié sur ce thème, l'ANSM fait notamment le point sur les informations à diffuser en la matière.

Le rapport de l'ANSM intitulé "Evaluation des risques liés à l'utilisation de produits de santé à des fins d'amaigrissement", publié il y a quelques jours, fait le point sur les pratiques visant une perte de poids et leurs risques (gare notamment aux prescriptions hors AMM).

L'Agence alerte sur l'importance d'une vigilance permanente par chacun "compte tenu du renouvellement constant de l'offre". Elle note par ailleurs que son "contrôle de la promotion autour des produits revendiquant un effet sur le poids est fonction de leur statut réglementaire et ne peut être exhaustif".

Au travers de ses 30 pages, le rapport recense également les informations qui doivent être connues du grand public et communiquées par les professionnels de santé.

Le public doit en particulier être conscient qu'aucune décision de perte du poids n'est anodine. La méfiance doit être de mise sur les produits vendus sur Internet, les médicaments conseillés par des proches, les produits dont l'origine n'est pas connue même s'ils se revendiquent naturels et les méthodes "miracle". Par ailleurs, la prise en charge du surpoids ou de l'obésité nécessite un contrôle médical.

Les patients doivent également être sensibilisés au fait que toute réaction anormale suite à la prise d'un produit de santé doit être signalée à un médecin ou à un pharmacien. Les effets indésirables peuvent être déclarés par le patient lui-même auprès de l'ANSM et l'Agence européenne du médicament diffuse une fiche d'information à ce sujet.

Vous êtes particulièrement bien placés pour faire passer ces messages. A vous de jouer !

09
juillet
2015

L’Institut national du cancer (INCa) mène une campagne d’information sur la prévention des cancers évitables. Son objectif ? Aider chacun à faire le point sur ses risques de développer un cancer et lui donner les moyens d’agir pour les réduire.

Selon le Baromètre cancer 2010, plus de 1 personne sur 2 pense que "le cancer, c’est souvent héréditaire" et 1 personne sur 3 estime "qu’on ne peut rien faire pour éviter le cancer". En réalité, les facteurs génétiques héréditaires représentent moins de 10 % des causes de cancer. En revanche, les facteurs de risque évitables, liés aux modes de vie et aux comportements (tels le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité et la sédentarité), sont responsables de 40 % des cancers. Impliqué dans 17 localisations cancéreuses différentes, le tabac est le premier facteur de risque évitable, loin devant tous les autres facteurs. Viennent ensuite, à part égale, l’alcool et une alimentation déséquilibrée.

Face à ce constat, la campagne de l’INCa vise à informer le public sur l’importance relative des 9 principaux facteurs de risque évitables de cancers. A cette occasion, chacun est invité à identifier ses propres facteurs de risque grâce à un test simple et rapide, à compléter en ligne sur le site de l’INCa. Des conseils de prévention adaptés seront, si besoin, proposés.

Par ailleurs, l’INCa met à disposition sur son site une brochure intitulée "Nutrition et cancers" destinée au public. Cet outil fait le point sur l’état actuel des connaissances en matière de facteurs de risque et de protection liés à la nutrition. Il est disponible, pour l’instant, uniquement en téléchargement. Un document d’information professionnelle portant sur cette thématique peut également être consulté sur le site de l’INCa.

27
février
2015

Tous les français ont désormais entendu le slogan "Mangez 5 fruits et légumes par jour", mais l'appliquent-ils ? Et qu'en est-il du reste de leur alimentation ? Pour leur rappeler les grandes lignes des préconisations officielles, le Cespharm propose une foule de documents.

Indispensable à la vie, l'alimentation, peut être à elle seule source de bonne ou de mauvaise santé. Pour faire passer des messages complets et efficaces dans ce domaine, l'Inpes, le ministère en charge de la Santé et le Programme national nutrition santé émettent de nombreux documents destinés au public. Plusieurs brochures recensent les recommandations alimentaires spécifiques à chaque âge et état de la vie et une affiche véhicule de façon claire et facilement assimilable les grandes lignes nutritionnelles applicables à tous chaque jour : manger au moins 5 légumes et fruits, des féculents à chaque repas, 3 produits laitiers, des protéines (viande, poisson ou œufs) à un ou deux repas et limiter les produits gras, salés ou sucrés. La boisson est à volonté… à condition qu'il s'agisse d'eau ! Il est également préconisé de "bouger" pendant au moins 30 minutes tous les jours (1 heure pour les enfants et les adolescents), l'idée de "bouger" étant équivalente à l'effort produit lors d'une marche rapide.

L'ensemble de ces outils est mis à votre disposition par le Cespharm, en plus de documents à usage professionnel.

Faites connaître ces messages de prévention par l'hygiène de vie !

15
décembre
2014

 

Pour sensibiliser les personnes âgées et leur entourage à la culture du Bien-vieillir, l'INPES étoffe son dispositif d'information en proposant notamment le guide "Bien vivre son âge". Il s'adresse aux plus de 75 ans et vient compléter la brochure "Vieillir… et alors ?", destinée aux jeunes seniors.

 

Si 30 % du vieillissement personnel dépend de l'hérédité, les 70 % restants seraient étroitement liés au mode de vie et aux habitudes. Pour guider les plus de 75 ans et leurs proches dans une approche positive du vieillissement et "optimiser les chances d'une bonne santé physique, sociale et mentale", l'INPES et les organismes de retraite proposent la brochure "Bien vivre son âge". A travers 40 pages, celle-ci détaille des messages de prévention en santé et des idées concrètes et faciles à appliquer afin de garder le moral, lutter contre l'isolement et éviter les accidents domestiques.

Disponible sur le site du Cespharm, le guide s'inscrit au sein d'un dispositif plus large comprenant notamment le tout récent site Internet reponses-bien-vieillir.fr et la brochure "Vieillir… et alors ?". Le site reponses-bien-vieillir.fr propose 15 mini vidéos sur les différents aspects de cette thématique et autant de questions-réponses sous forme de texte. Deux guides en lien avec l'aménagement de l'habitat et les solutions de logement sont également consultables sur ce site.

31
octobre
2014

Trop souvent perçus comme anodins, les compléments alimentaires ne font pas toujours l'objet de l'attention qu'ils méritent pour la sécurité du patient. Le dispositif de nutrivigilance a besoin des professionnels de santé pour signaler les effets indésirables consécutifs à leur prise ou à celle de certains aliments spécifiques.

Comparable au dispositif de pharmacovigilance dont l'ANSM est en charge pour les médicaments, celui de nutrivigilance, géré par l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), concerne les compléments alimentaires et certains produits alimentaires : aliments ou boissons enrichis en substances à but nutritionnel ou physiologique ; nouveaux aliments et nouveaux ingrédients non traditionnels en Europe ; aliments destinés à des populations particulières (sportifs, nourrissons, patients souffrant d'intolérances alimentaires…).

Les signalements d'effets indésirables enregistrés par ce dispositif ont notamment permis l'émission de recommandations en lien avec les boissons énergisantes ou les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Au global, depuis la mise en place du dispositif en 2010, plus d'un tiers des signalements relatifs à des compléments alimentaires ont concerné des produits minceur, capillaires ou hypocholestérolémiants. Pour l'heure, les effets les plus souvent rapportés ont été d'ordre hépatique, digestif et allergique.

Pour déclarer en ligne tout effet indésirable en lien avec la nutrivigilance ou télécharger un formulaire de déclaration à envoyer par courrier postal, l'Anses propose une plateforme électronique réservée aux professionnels de santé, intermédiaires obligatoires de la déclaration.

L'agence évalue actuellement les risques potentiellement liés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux sportifs et aux femmes enceintes. Résultats attendus au cours du premier trimestre 2015.

08
septembre
2014

La recrudescence des intoxications liées à la consommation de champignons de cueillette amène le ministère en charge de la Santé et l'Institut de veille sanitaire (InVS) à rappeler dès à présent les mises en garde de rigueur pour pouvoir déguster, sans risque, le fruit de sa récolte.

Entre le 1er juillet et le 17 août 2014, l'InVS a recensé non moins de 240 intoxications liées à la consommation de champignons. Un chiffre en croissance par rapport à l'été 2013 du fait, notamment, des conditions météorologiques particulièrement humides cette année ayant avancé la période de cueillette.

Afin de limiter les accidents de ce type, la Direction générale de la Santé (DGS) et l'InVS rappellent les mises en garde de rigueur, notamment :

- faire examiner la cueillette par un spécialiste (pharmacien, associations ou sociétés de mycologie) avant de la consommer ;
- ne cueillir que des spécimens en bon état et entiers afin d'en faciliter l'identification ;
- ne pas récolter près de sites pollués ;
- pour éviter les contaminations, séparer les champignons par espèce ;
- bannir les sacs plastiques car ils accélèrent le pourrissement ;
- se laver les mains après la récolte, stocker les champignons au réfrigérateur et les consommer, toujours cuits, dans les deux jours.

La DGS et l'InVS rappellent en outre que l'apparition de symptômes (digestifs, visuels, vertiges…) dans les 12 heures qui suivent la consommation de champignons de cueillette doit faire contacter le 15 ou un centre antipoison.

Tous ces conseils sont recensés sur une affiche disponible en téléchargement sur le site Internet du ministère.

22
février
2013

Le Cespharm met à la disposition des confrères les outils d’information édités par l’Inpes sur la supplémentation en acide folique (vitamine B9) des femmes souhaitant avoir un enfant.

La prise de vitamine B9 au moment de la conception constitue une mesure efficace de prévention de certaines anomalies congénitales, notamment les anomalies de fermeture du tube neural et l’anencéphalie.

Une alimentation conforme aux repères du Programme National Nutrition Santé (PNNS), suffisamment riche en fruits et légumes, doit permettre d’atteindre les apports nutritionnels conseillés en vitamine B9. Cependant, près de trois quarts des femmes en âge de procréer ont des apports alimentaires insuffisants [INCA2, Afssa 2009]. Une supplémentation systématique est donc recommandée – 400 µg d’acide folique par jour ; 5 mg/j chez les femmes à risque – au moins 4 semaines avant la conception et jusqu’à la 12ème semaine d’aménorrhée. Or, en 2010, seuls 40,3 % des femmes qui ont eu un enfant ont bénéficié de cette supplémentation et, parmi celles-ci, 34,2% l’ont débutée avant la grossesse [Enquête nationale périnatale 2010].

Dans ce contexte, l’Inpes appelle les professionnels de santé à relayer auprès des femmes cette recommandation encore insuffisamment connue.

Une affiche et une brochure "Vous avez un projet de bébé ? Pensez dès maintenant à la vitamine B9" ont été conçues pour inciter les femmes à aborder la question de l’apport en vitamine B9 avec leur médecin dès qu’elles ont un projet de grossesse. Le dépliant revient également sur les repères du PNNS, indique les aliments riches en acide folique et met en garde contre la prise de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé.

Ces documents ainsi qu’une sélection de brochures sur les conseils nutritionnels au cours de la grossesse sont mis à la disposition des pharmaciens par le Cespharm.

10
octobre
2012

Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens des outils de mesure de l’indice de masse corporelle (IMC), édités par l’Inpes et le Ministère de la santé dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS).

La surveillance régulière de l’IMC permet de détecter précocement les enfants à risque de développer une obésité afin de mettre en place les moyens de prévention adéquats. Chez l’adulte, la mise en évidence d’un surpoids ou d’une obésité est un élément clé de la prévention et de la prise en charge de nombreuses pathologies. L’IMC est également un indicateur de dénutrition, utile notamment dans certaines situations : patients atteints de cancers, de maladies inflammatoires chroniques, personnes âgées….

La pochette "Utiliser le disque d’indice de masse corporelle en pratique clinique" réunit un ensemble d'outils destinés aux professionnels de santé pour déterminer le statut pondéral et intervenir efficacement. Il comprend :

  • le disque de calcul d’IMC chez l’enfant et l’adolescent accompagné de courbes de corpulence chez les filles et les garçons de 0 à 18 ans,
  • le disque de calcul de l’IMC chez l’adulte,
  • pour chaque disque un livret explicatif. Ils apportent des informations scientifiques et pratiques, des exemples concrets et des pistes pour engager le dialogue avec le patient sur son alimentation et son activité physique.

Commandez les outils de mesure de l’IMC ainsi qu’une sélection de documents sur la nutrition auprès du Cespharm !