Grossesse / Allaitement

Actualités
09
septembre
2015

Seul un Français sur 4 semble avoir conscience de l'existence d'un risque pour l'enfant à naître lorsque de l'alcool est consommé au cours d'une grossesse. C'est un des résultats d'une récente enquête réalisée pour l'Inpes et la Mildeca. "Zéro alcool pendant la grossesse" faites passer le message !

Retard de croissance du fœtus, accouchement prématuré, faible poids de naissance mais également troubles psychiques ou du comportement de l'enfant sont des conséquences possibles de la consommation d'alcool pendant la grossesse.

A l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d'alcoolisation fœtale, l'Inpes et la Mildeca publient les résultats d'une enquête sur les connaissances et la perception des risques de la consommation d'alcool au cours de la grossesse.

Les résultats sont édifiants : la problématique semble largement sous-estimée par le public ! En effet, seules 25 % des personnes interrogées étaient avisées du fait que même une faible consommation pouvait avoir des conséquences néfastes sur la santé de l'enfant. En dépit du message sanitaire préconisant, depuis 2006, l'absence de consommation d'alcool pendant la grossesse, près de 4 Français sur 10 considèrent "qu'un verre pour les grandes occasions ne pose pas de problème" et quasi autant estiment que les risques ne sont réels pour le nouveau-né que si la consommation est quotidienne.

Paradoxalement, plus de 9 personnes sur 10 approuvent l'apposition obligatoire du pictogramme sur les contenants des boissons alcoolisées et ¾ des Français jugent sa présence nécessaire pour limiter la consommation d'alcool chez la femme enceinte.

Au vu de ces résultats et alors que la consommation d'alcool se banalise chez les jeunes et augmente fortement chez les femmes, le message "zéro alcool pendant la grossesse" doit être martelé. Pour vous permettre de relayer cette information, le Cespharm vous propose une affiche et une carte postale.

26
février
2015

 

Près de deux femmes sur 10 continuent de fumer tout au long de leur grossesse. Ce constat alarmant est mis en lumière par le tout dernier Baromètre santé de l'Inpes qui analyse les chiffres 2014 du tabagisme et du vapotage. L'occasion pour la ministre en charge de la Santé de confirmer sa détermination dans la lutte contre le tabagisme.

 

 

 

Le Baromètre santé 2014 de l'Inpes vient de paraître. Côté tabagisme, en dépit de résultats globalement encourageants par rapport à 2010, la prévalence en France reste stable avec 34 % de fumeurs parmi les 15-75 ans, chiffre largement supérieur à celui de nombreux pays occidentaux. La proportion de fumeurs quotidiens (28 % en 2014) est toutefois en baisse de 1 point par rapport à 2010. Dans cette population, le taux de tentatives d'arrêts dans l'année est en hausse, passant de 25 à 29 %. Le Baromètre met également en avant une légère baisse du tabagisme féminin (24 % en 2014 vs 26 % en 2010). Il note cependant que près de 18 % des femmes continuent de fumer au cours du troisième trimestre de leur grossesse !

 

Marisol Touraine réagit en réaffirmant les mesures du Plan national de réduction du tabagisme et en y ajoutant la mise en place systématique, dans un délai de 6 mois, d'un pictogramme "femmes enceintes" sur tous les paquets de cigarettes dans le but de "sensibiliser les femmes aux dangers du tabac pendant leur grossesse".

 

 

 

Pour la première fois, l'Inpes analyse également au sein de son Baromètre des statistiques en lien avec l'utilisation de la cigarette électronique. Parmi les vapoteurs, 98 % sont ou ont été fumeurs et 86 % utilisent des cigarettes électroniques avec nicotine. Les fumeurs utilisant la e-cigarette sont 88 % à penser que vapoter leur permet de réduire leur consommation de tabac et 82 % que cette démarche pourrait les aider à arrêter de fumer.

 La ministre appelle à la vigilance afin qu'à l'inverse, la cigarette électronique ne puisse devenir, pour certains, une porte d'entrée vers le tabagisme.

22
février
2013

Le Cespharm met à la disposition des confrères les outils d’information édités par l’Inpes sur la supplémentation en acide folique (vitamine B9) des femmes souhaitant avoir un enfant.

La prise de vitamine B9 au moment de la conception constitue une mesure efficace de prévention de certaines anomalies congénitales, notamment les anomalies de fermeture du tube neural et l’anencéphalie.

Une alimentation conforme aux repères du Programme National Nutrition Santé (PNNS), suffisamment riche en fruits et légumes, doit permettre d’atteindre les apports nutritionnels conseillés en vitamine B9. Cependant, près de trois quarts des femmes en âge de procréer ont des apports alimentaires insuffisants [INCA2, Afssa 2009]. Une supplémentation systématique est donc recommandée – 400 µg d’acide folique par jour ; 5 mg/j chez les femmes à risque – au moins 4 semaines avant la conception et jusqu’à la 12ème semaine d’aménorrhée. Or, en 2010, seuls 40,3 % des femmes qui ont eu un enfant ont bénéficié de cette supplémentation et, parmi celles-ci, 34,2% l’ont débutée avant la grossesse [Enquête nationale périnatale 2010].

Dans ce contexte, l’Inpes appelle les professionnels de santé à relayer auprès des femmes cette recommandation encore insuffisamment connue.

Une affiche et une brochure "Vous avez un projet de bébé ? Pensez dès maintenant à la vitamine B9" ont été conçues pour inciter les femmes à aborder la question de l’apport en vitamine B9 avec leur médecin dès qu’elles ont un projet de grossesse. Le dépliant revient également sur les repères du PNNS, indique les aliments riches en acide folique et met en garde contre la prise de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé.

Ces documents ainsi qu’une sélection de brochures sur les conseils nutritionnels au cours de la grossesse sont mis à la disposition des pharmaciens par le Cespharm.

28
décembre
2012

La loi interdisant l’utilisation du bisphénol A dans les contenants alimentaires (loi n°2012-1442 du 24 décembre 2012) a été publiée au Journal Officiel le 26 décembre 2012.

Elle étend, à compter du 1er janvier 2013, la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché des biberons à base de bisphénol A (loi n°2010-729 du 30 juin 2010) à l’ensemble des conditionnements, contenants ou ustensiles à usage alimentaire destinés aux nourrissons et enfants en bas âge.

Cette suspension prendra effet, dans les mêmes conditions, au 1er janvier 2015, pour tout autre conditionnement, contenant ou ustensile comportant du bisphénol A et destiné à entrer en contact direct avec des denrées alimentaires.

D’ici là, tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A devra comporter un avertissement sanitaire déconseillant son usage aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes, aux nourrissons et enfants en bas âge. Les conditions de cette obligation d’information seront fixées par décret.

En outre, la loi étend l’interdiction du bisphénol A aux collerettes de tétines et de sucettes et aux anneaux de dentition (article L.5231-2 du code de la santé publique).

Pour rappel, le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boites de conserve ou de canettes. Les études scientifiques sur sa toxicité font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapport de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines époques de la vie : grossesse, périodes pré et postnatales.

05
janvier
2012

Le Ministère chargé de la santé édite une brochure sur le bisphénol A. Elle propose des gestes simples pour limiter l’exposition des femmes enceintes ou allaitantes, des nourrissons et des jeunes enfants.

Le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boîtes de conserve ou de canettes. Le chauffage de ce plastique et de ces résines favorise la libération des molécules de bisphénol A, qui peuvent alors se retrouver dans les aliments et boissons.

Les études scientifiques sur la toxicité du bisphénol A font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapports de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines périodes de la vie : grossesse, périodes pré et postnatale.

Par mesure de précaution, la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de biberons à base de bisphénol A ont été suspendues en France en juin 2010 et au niveau européen en juin 2011. Par ailleurs, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi le 12 octobre 2011 (en cours de discussion au Sénat). Elle vise à interdire progressivement l’utilisation de bisphénol A dans les contenants alimentaires à partir de 2013 pour les enfants jusqu’à 3 ans et en 2014 pour l’ensemble de la population.

La brochure "Bisphénol A", élaborée par le Ministère chargé de la santé, permet d’informer le public sur les gestes de prévention visant à limiter l’exposition au bisphénol A des personnes les plus sensibles : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes.

Commandez la brochure "Bisphénol A" en cliquant ici.