Gastro-entérologie

Actualités
27
août
2013

Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.

Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
- des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
- des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
- des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.

Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l'acquisition de ces compétences requiert une formation d'une durée minimale de quarante heures d'enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.

L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).

L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .

01
mars
2013

Durant tout le mois de mars, l’INCa renouvelle sa campagne d’information et de sensibilisation au dépistage organisé du cancer colorectal.

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France et le deuxième en termes de mortalité. Et pourtant, diagnostiqué tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Dans le cadre du programme national organisé par les pouvoirs publics, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les 2 ans, à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant. 17 millions de personnes sont ainsi ciblées.

Si ce dépistage est assez bien identifié dans la population concernée, une enquête récente montre que les français sous-estiment la fréquence et la mortalité du cancer colorectal et connaissent insuffisamment les bénéfices d’une détection précoce [Enquête INCa/BVA, janvier 2013].

La campagne lancée par l’INCa vise à faire prendre conscience de l’intérêt d’un dépistage précoce du cancer colorectal. L’objectif est également de favoriser le passage à l’acte, en dédramatisant la réalisation de ce dépistage autour d’un message simple et concret : "Le meilleur endroit pour faire le test, c’est chez soi".

Une large diffusion de ce message est prévue dans les médias (TV, radio, presse, Internet). Un film d’animation pédagogique est disponible sur le site de l’INCa afin de faire comprendre l’intérêt du dépistage organisé et d’en préciser les modalités. Une affichette, une brochure et une carte postale à remettre au public complètent notamment ce dispositif de communication.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

03
décembre
2012

L’hiver est une période propice à la propagation de certains virus saisonniers. Pour limiter les risques de transmission, la promotion de mesures simples de prévention, notamment le lavage des mains, est essentielle.

Rhume, rhinopharyngite, grippe, bronchiolite, gastroentérite… Les virus responsables de ces infections se transmettent principalement par les gouttelettes émises lors de la toux ou d’éternuements, les postillons, la salive et le contact avec des mains ou des objets contaminés.

Pour limiter les risques de transmission, des gestes simples ont démontré leur efficacité :
- se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique, notamment après s’être mouché, avoir toussé ou éternué et avant chaque repas,
- se couvrir la bouche avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer,
- jeter son mouchoir en papier dans une poubelle immédiatement après usage,
- porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade,
- aérer régulièrement le logement.

L’Inpes et le ministère chargé de la santé, par le biais de campagnes d’information, rappellent chaque année au public ces messages de prévention en mettant l’accent sur le lavage des mains, geste essentiel pour limiter la propagation des infections.

Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens les brochures d’information éditées par l’Inpes rappelant les mesures simples d’hygiène à adopter et les conseils spécifiques à la bronchiolite et à la diarrhée du jeune enfant.

18
novembre
2011

L’Inpes et le ministère chargé de la santé lancent une campagne rappelant les mesures d’hygiène à adopter pour limiter la transmission des virus de l’hiver. L’accent est mis sur le lavage des mains, geste de prévention essentiel mais insuffisamment appliqué (Baromètre santé Inpes, 2010).

L’hiver est une période propice à la propagation des virus responsables des grippes, bronchites, bronchiolites, rhinopharyngites et gastro-entérites. Ces virus se transmettent principalement par les gouttelettes émises lors de la toux ou d’éternuements, les postillons, la salive et le contact avec des mains ou des objets contaminés.

Pour limiter les risques de transmission, des gestes simples ont démontré leur efficacité :
- se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou utiliser une solution hydro- alcoolique, notamment après s’être mouché, avoir toussé ou éternué et avant chaque repas,
- se couvrir la bouche avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer,
- jeter son mouchoir en papier dans une poubelle immédiatement après usage,
- porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade,
- aérer régulièrement le logement.

Dans le cadre de cette campagne, l’Inpes rediffuse du 2 au 29 novembre un spot télévisé mettant en avant le lavage des mains et propose des brochures d’information rappelant les mesures simples d’hygiène à adopter et les conseils spécifiques à la bronchiolite et à la diarrhée du jeune enfant.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

16
novembre
2010

L’INPES et le ministère de la Santé et des Sports, en lien avec l’Assurance maladie, lancent une nouvelle campagne visant à limiter la transmission des virus de l’hiver.

L’hiver est une période propice à la propagation des virus responsables des grippes, bronchites, bronchiolites, rhinopharyngites et gastro-entérites. La transmission de ces virus se fait par les gouttelettes émises notamment lors de la toux ou d’éternuements, par contact avec des mains ou des objets contaminés, par l’air surtout dans une pièce fermée.

Pour réduire la transmission de ces virus, des gestes simples ont montré leur efficacité :
- se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique
- se couvrir la bouche et le nez avec sa manche ou un mouchoir à usage unique pour tousser ou éternuer
- jeter son mouchoir dans une poubelle immédiatement après usage puis se laver les mains
- porter un masque chirurgical lorsqu’on est malade, en particulier pour s’occuper de jeunes enfants ou de personnes malades
- aérer régulièrement le logement.

Dans le cadre de cette campagne, un spot télévisé met en avant le lavage des mains, geste central pour limiter la propagation des virus saisonniers. Des brochures d’information sont diffusées pour promouvoir les mesures simples d’hygiène et rappeler les conseils spécifiques à la bronchiolite et à la diarrhée du jeune enfant.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

18
août
2010

La loi "Hôpital, patients, santé et territoires" du 21 juillet 2009 a inscrit l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans le code de la santé publique (Art L. 1161-1 à L. 1161-4).

Les textes d’application de la loi relatifs à l’ETP ont été publiés au Journal Officiel du 4 août dernier.

Le décret n°2010-906 et un arrêté en date du 2 août 2010 définissent les compétences requises pour dispenser l’ETP. Le décret précise que l’ETP peut être dispensée par les professionnels de santé. Pour cela, ils doivent disposer de "compétences relationnelles, pédagogiques et d’animation, méthodologiques et organisationnelles, biomédicales et de soins". Ces compétences sont détaillées en annexe de l’arrêté du 2 août 2010. L’acquisition de ces compétences requiert une "formation d’une durée minimale de quarante heures d’enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme".

Le décret n°2010-904 prévoit les conditions d’autorisation des programmes d’ETP par les agences régionales de santé, que ces programmes soient menés dans les établissements de santé ou en médecine de ville. Pour être autorisés, ces programmes doivent être mis en œuvre par une équipe pluridisciplinaire comprenant au moins un médecin et respecter les compétences requises pour exercer cette activité. Ils doivent être conformes au cahier des charges national, fixé par arrêté. Les programmes concernent, sauf exception répondant à un besoin particulier à expliciter, "une ou plusieurs des trente affections de longue durée exonérant du ticket modérateur (ALD 30) ainsi que l’asthme et les maladies rares ou un ou plusieurs problèmes de santé considérés comme prioritaires au niveau régional".

Le guide méthodologique "Structuration d’un programme d’ETP dans le champ des maladies chroniques", publié en juin 2007 par la Haute Autorité de Santé en lien avec l’INPES, sert de référentiel quant aux modalités de mise en œuvre de ces programmes.