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L’épidémie de rougeole, qui sévit en France depuis 2008, s’est intensifiée depuis le début de l’année 2010 (2 000 cas recensés sur les cinq premiers mois). La recrudescence de cette maladie est principalement liée à une couverture vaccinale encore insuffisante en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes.

Pour favoriser le rattrapage vaccinal des adolescents, l’Assurance maladie étend son dispositif de gratuité du vaccin ROR jusqu’à l’âge de 17 ans révolus. Les conditions requises pour bénéficier de la gratuité sont les suivantes : le vaccin ROR doit être prescrit sur une ordonnance séparée comportant le nom, le prénom et la date de naissance de l’adolescent concerné. A noter que la gratuité ne concerne que le vaccin, l’acte d’injection étant pris en charge dans les conditions habituelles.

Pour rappel, les mesures de rattrapage de la vaccination ROR chez les enfants et les adolescents âgés de 2 à 17 ans, préconisées dans le calendrier vaccinal 2010, sont les suivantes :
- 2 doses à au moins un mois d’intervalle pour ceux qui n’ont jamais été vaccinés,
- 1 dose pour ceux qui n’ont reçu qu’une seule dose vaccinale.

Pour plus d’informations, consultez le site de l’Assurance maladie.

Suite à la contre-indication, en avril 2010, des spécialités mucolytiques, mucofluidifiantes et de l’hélicidine chez l’enfant de moins de 2 ans, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a redéfini les modalités de prise en charge d’une toux aiguë chez le nourrisson.

L’Afssaps rappelle que la toux aiguë est un réflexe naturel de défense de l’organisme qu’il convient de respecter. Symptôme fréquent chez le nourrisson, elle disparaît le plus souvent sous 10 à 14 jours. Par ailleurs, aucune spécialité utilisée dans la toux chez le nourrisson n’a démontré qu’elle diminuait la durée et l’intensité des épisodes de toux. Ces spécialités peuvent en outre présenter des effets indésirables. En conséquence, il n’y a pas lieu de prescrire d’antitussifs chez le nourrisson.

En cas de toux aiguë liée à une simple infection virale des voies respiratoires, des mesures simples d’hygiène sont recommandées (éviction du tabac, désencombrement des fosses nasales…).

Une série de questions-réponses sur la toux du nourrisson est disponible sur le site de l’Afssaps. Un dépliant a été élaboré afin d’informer les parents sur l’évolution habituelle de la toux, les situations qui requièrent un avis médical et les mesures permettant d’améliorer le confort de l’enfant.

Commandez des exemplaires de ce dépliant à remettre aux parents auprès du Cespharm !

Conformément aux recommandations de la HAS (octobre 2009) et du rapport Yeni (juillet 2010), il est désormais recommandé de proposer un test de dépistage du VIH à l’ensemble de la population.

Ce test sera prescrit une fois à toute personne de 15 à 70 ans, hors notion d’exposition à un risque particulier, par exemple, à l’occasion de la réalisation d’un bilan biologique.

Par ailleurs, le dépistage sera proposé tous les ans aux personnes présentant des facteurs de risques connus : hommes multipartenaires ayant des rapports sexuels avec des hommes, usagers de drogues par voie intraveineuse, personnes multipartenaires d’Afrique subsaharienne ou des Caraïbes, population sexuellement active vivant en Guyane.

Il sera également recommandé dans certaines circonstances : diagnostic d’une infection sexuellement transmissible, projet de grossesse, demande d’IVG… et à toute personne qui en fera la demande.

Cet élargissement du dépistage du VIH s’intègre dans une approche préventive globale incluant le dépistage de l’ensemble des infections sexuellement transmissibles.

Pour aider les professionnels de santé à mettre en pratique cette nouvelle stratégie de dépistage, le ministère chargé de la Santé et l’Inpes éditent sur leurs sites Internet une fiche "Information et ressources pour les professionnels de santé : dépistage du VIH et des IST".

L’Inpes publie les premiers résultats du Baromètre santé 2010 consacrés à l’évolution de la prévalence du tabagisme depuis 2005 en France. Les chiffres révèlent une hausse significative du tabagisme, particulièrement chez les femmes.

Parmi les 15 - 75 ans, le nombre de fumeurs quotidiens est passé de 26,9 % à 28,7 % entre 2005 et 2010. Cette augmentation se révèle assez forte chez les femmes (de 23,0 % à 25,7 %) et n’apparaît pas significative chez les hommes (de 31,0 % à 31,8 %).

La hausse apparaît particulièrement marquée parmi les femmes âgées de 45 à 64 ans passant de 16,0 % à 22,5 %, alors qu’elle est relativement modeste voire inexistante sur les autres tranches d’âge.

Une forte augmentation du tabagisme quotidien est également constatée chez les personnes en situation de chômage, passant de 43,5 % en 2005 à 49,6 % en 2010.

En revanche, le nombre moyen de cigarettes fumées quotidiennement par les fumeurs réguliers diminue : 13,9 cigarettes fumées par jour en 2010 contre 15,4 en 2005.

Le pharmacien joue un rôle essentiel notamment dans la sensibilisation du public, l’aide pharmacologique à l’arrêt du tabac et l’accompagnement de la personne en cours de sevrage. Des outils à usage professionnel et destinés au public sont disponibles auprès du Cespharm pour l’aider à intervenir dans ce domaine.

A l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement maternel, du 17 au 23 octobre 2010, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens un guide de l’allaitement maternel destiné aux femmes enceintes ou qui allaitent.

Ce guide, élaboré par l’Inpes, a été conçu pour accompagner les femmes dans leur choix d’allaiter, les aider à débuter l’allaitement puis les soutenir au quotidien. Il contient des informations simples et illustrées, des conseils et des informations pratiques, des ressources et des adresses utiles.

Par ailleurs, le ministère de la Santé et des Sports propose sur son site Internet un document élaboré à l’attention des professionnels de santé pour les aider à intervenir auprès des femmes qui souhaitent allaiter.

Ces outils s’inscrivent dans le cadre du Programme national nutrition santé qui a fixé la promotion de l’allaitement maternel comme l’un de ses objectifs spécifiques.

Commandez des exemplaires du guide de l’allaitement maternel auprès du Cespharm !

Le Cespharm s’associe à l'Institut National du Cancer (INCa) pour relayer la campagne de promotion du dépistage organisé du cancer du sein.

Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins, concernant près d’1 femme sur 8 au cours de sa vie. Le dépistage organisé permet aux femmes de 50 à 74 ans de bénéficier tous les deux ans d’une mammographie, prise en charge à 100 %, avec « double lecture » (les examens jugés normaux sont systématiquement relus par un second radiologue).

Cette année, la campagne de sensibilisation a deux principaux objectifs :

- tenter de convaincre les femmes réticentes par un argumentaire en faveur d’une mammographie de dépistage diffusé notamment sur Internet (www.e-cancer.fr),

- mobiliser les proches des femmes de 50-74 ans pour qu’ils les incitent à participer au dépistage organisé.

Campagne radio, Internet, campagne d’affichage et actions spécifiques en direction des professionnels de santé et des acteurs concernés sont prévues pendant tout le mois d’octobre.

Le pharmacien joue un rôle majeur pour informer les femmes sur le cancer du sein et les inciter au dépistage.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à votre disposition par le Cespharm !

La 61ème édition des Journées Pharmaceutiques Internationales de Paris (JPIP) se tiendra le 14 octobre prochain à la faculté de Pharmacie de Paris-Descartes.

Le thème retenu, cette année, est "La prise en charge de l’obésité au quotidien et ses acteurs. Fausses idées et bons traitements".

La surcharge pondérale et l’obésité touchent, en France, un tiers de la population. La lutte contre l’obésité mobilise les pouvoirs publics et tous les professionnels de santé notamment le pharmacien. La prévention et la prise en charge de l’obésité et de ses complications feront l’objet de conférences, de tables rondes et d’ateliers où interviendront médecins, pharmaciens et spécialistes du domaine.

Programme détaillé et inscription en ligne sur le site des JPIP.

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière se déroulera cette année du 24 septembre 2010 au 31 janvier 2011 (dès le 20 août pour La Réunion).

 L’OMS a officiellement déclaré la fin de la pandémie grippale A H1N1 en août dernier. La stratégie de vaccination antigrippale 2010-2011 repose donc sur le dispositif classique de vaccination contre la grippe saisonnière (avis du Haut Conseil de la Santé Publique du 24/09/2010).

Cette année, le vaccin contre la grippe saisonnière intègre, parmi les 3 souches vaccinales, la souche pandémique A H1N1 2009.

12,5 millions de personnes sont invitées par l’Assurance Maladie à se faire vacciner gratuitement. Il s’agit des personnes à risque accru de complications en cas de grippe saisonnière :
- personnes âgées de 65 ans et plus,
- personnes souffrant de certaines affections de longue durée (ALD) exonérantes, y compris les personnes atteintes du VIH (avis du HCSP du 29/01/2010)
- personnes souffrant d’un asthme ou d’une BPCO.

Les modalités de délivrance du vaccin restent inchangées. Une prescription médicale est nécessaire pour les « primo vaccinants » et certaines catégories de personnes (femmes enceintes, sujets de moins de 18 ans, patients atteints de certaines affections de longue durée : accident vasculaire cérébral invalidant, VIH, formes graves des affections neurologiques et musculaires). Les autres peuvent retirer directement le vaccin à l’officine sur présentation du bon de prise en charge.

Un « Aide-mémoire » à l’attention des professionnels de santé ainsi qu’un document « Questions / réponses » sur la vaccination contre la grippe saisonnière 2010-2011 seront prochainement disponibles sur le site du ministère de la Santé et des Sports.

Pour plus d’informations, consultez le site de l’Assurance maladie.