30
juin

Comme chaque année, le Ministère de la santé et des sports et l’Inpes lancent une campagne de prévention des risques liés aux fortes chaleurs.

Le niveau de veille saisonnière du plan national canicule 2010 a été déclenché le 1er juin dernier. Il s’accompagne de la mise en œuvre d’un dispositif de veille biométéorologique assuré par Météo-France et l’Institut de veille sanitaire et d’un dispositif d’information et de communication à destination du public, des professionnels et des établissements de santé.

Dans ce cadre, le numéro vert « Canicule info service » : 0 800 06 66 66 a été activé et est accessible jusqu’au 31 août 2010 pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit). L’Inpes réédite l’affichette « En période de fortes chaleurs ou de canicule » et le dépliant « La canicule et nous… Comprendre et agir ». Ce document détaille, en fonction de l’âge, les conséquences de l’exposition aux fortes chaleurs et les gestes à mettre en œuvre pour s’en protéger. Des formats accessibles pour les personnes malvoyantes et pour les personnes sourdes communiquant en langue des signes sont également disponibles.

Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet, un dossier « Canicule et produits de santé » comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.

Le pharmacien occupe une place privilégiée pour délivrer des conseils pratiques de prévention des risques liés à la canicule aux personnes les plus vulnérables : personnes âgées, enfants, travailleurs exposés à la chaleur, sportifs etc.

Participez à la campagne et commandez en ligne les documents proposés par le Cespharm !

22
juin

La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), la Direction générale de la santé (DGS), l’Ordre national des pharmaciens et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) ont souhaité lancer une campagne d’affichage en officine destinée à faciliter le dialogue sur les dangers du tabac, de l’alcool et des drogues.

Les pharmaciens sont un relais essentiel pour les actions relatives à la prévention, aux soins et à la réduction des risques en matière de drogues et de toxicomanies. Ils peuvent notamment repérer de manière précoce une conduite addictive, écouter un usager, un parent ou ami, conseiller et, le cas échéant, orienter vers une structure de prise en charge généraliste ou spécialisée.

Afin de permettre au public d’identifier les pharmaciens et leurs équipes comme des ressources en matière d’information et de prévention des consommations de tabac, alcool et de drogues illicites, 4 affiches ont été conçues dans le cadre du partenariat entre la MILDT, l’INPES, la DGS et l’Ordre national des pharmaciens.

Pour inviter au dialogue, ces affiches posent une série de questions concrètes :

- « la dépendance, ça commence quand ? Et moi, j’en suis où ? »

- « Qu’est-ce que je recherche ? Qu’est-ce que je risque ? »

- « J’en ai vraiment besoin pour faire la fête ? »

- « Qui peut m’aider à réduire les risques ? A diminuer ma consommation ? A l’arrêter complètement ? »

Toutes les officines de métropole et d’outre-mer recevront un lot de ces 4 affiches à partir du 21 juin 2010. Par ailleurs, le Cespharm met à votre disposition une sélection de documents à usage professionnel (dossier " Drogues ", fiches techniques sur le cannabis et l’aide à l’arrêt du tabac…) et de brochures à remettre au public.

08
juin

Durant tout le mois de juin, l’Institut national du Cancer (INCa) lance une campagne de sensibilisation à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus provoque près de 1 000 décès chaque année en France. Grâce à l’extension du dépistage par frottis cervico-utérin, l’incidence et la mortalité liée à ce cancer baissent régulièrement depuis une trentaine d’années.

A côté du dépistage, la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) permet de prévenir l’infection par les sérotypes 16 et 18, responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus. Les femmes vaccinées conservent donc un risque de cancer et doivent également bénéficier du dépistage par frottis cervico-utérin.

La Haute Autorité de santé recommande un dépistage par frottis tous les 3 ans après deux frottis annuels ne révélant pas d’anomalie, pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non.

En France, le dépistage du cancer du col de l’utérus est majoritairement individuel et repose sur les professionnels de santé. Une expérimentation de dépistage organisé est actuellement menée dans 13 départements afin de favoriser la participation et de réduire les inégalités d’accès au dépistage.

Du 5 au 22 juin, des spots radio seront diffusés afin de rappeler l’importance du frottis de dépistage comme moyen d’agir contre le cancer du col de l’utérus. Des outils pédagogiques pour le public et les professionnels de santé seront largement diffusés sur le plan national.

Le pharmacien, professionnel de santé de proximité, joue un rôle majeur pour informer les femmes sur le cancer du col de l’utérus et les inciter au dépistage.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !