14
septembre

A l’occasion de la Journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, différentes manifestations sont prévues dans toute la France :

- du 7 au 21 septembre, un train-exposition sillonnera la France afin de sensibiliser et d’informer le public sur la maladie d’Alzheimer. A son bord, des spécialistes proposeront des conférences pour mieux faire connaître la maladie et répondront à toutes les questions des visiteurs. Cette opération est organisée par la SNCF et France Télévisions, en partenariat avec de nombreux partenaires institutionnels et associatifs dont la Caisse nationale d’assurance maladie et l’association France Alzheimer. Pour en savoir plus, consultez le site www.train-alzheimer.fr.

- les associations départementales France Alzheimer relaieront localement la Journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer : stands d’information, conférences, tables rondes, vidéo-débats, rencontres-débats avec les représentants des structures d’information et d’aide de proximité, … Le programme des manifestations peut être consulté sur le site www.francealzheimer.org.

Professionnel de santé de proximité, le pharmacien a un rôle important à jouer dans le repérage précoce et l'orientation des personnes concernées ainsi que dans le soutien et l'accompagnement des patients et de leurs familles tout au long de l’évolution de la maladie.

Le Cespharm met à votre disposition une fiche technique sur la maladie d’Alzheimer (décembre 2009). Ce document à usage professionnel fait le point sur la maladie d’Alzheimer, les thérapeutiques médicamenteuses et la stratégie de prise en charge. Il détaille les différents niveaux d’intervention possibles du pharmacien auprès des patients et de leurs aidants et fournit des contacts utiles.

18
août

La loi "Hôpital, patients, santé et territoires" du 21 juillet 2009 a inscrit l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans le code de la santé publique (Art L. 1161-1 à L. 1161-4).

Les textes d’application de la loi relatifs à l’ETP ont été publiés au Journal Officiel du 4 août dernier.

Le décret n°2010-906 et un arrêté en date du 2 août 2010 définissent les compétences requises pour dispenser l’ETP. Le décret précise que l’ETP peut être dispensée par les professionnels de santé. Pour cela, ils doivent disposer de "compétences relationnelles, pédagogiques et d’animation, méthodologiques et organisationnelles, biomédicales et de soins". Ces compétences sont détaillées en annexe de l’arrêté du 2 août 2010. L’acquisition de ces compétences requiert une "formation d’une durée minimale de quarante heures d’enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme".

Le décret n°2010-904 prévoit les conditions d’autorisation des programmes d’ETP par les agences régionales de santé, que ces programmes soient menés dans les établissements de santé ou en médecine de ville. Pour être autorisés, ces programmes doivent être mis en œuvre par une équipe pluridisciplinaire comprenant au moins un médecin et respecter les compétences requises pour exercer cette activité. Ils doivent être conformes au cahier des charges national, fixé par arrêté. Les programmes concernent, sauf exception répondant à un besoin particulier à expliciter, "une ou plusieurs des trente affections de longue durée exonérant du ticket modérateur (ALD 30) ainsi que l’asthme et les maladies rares ou un ou plusieurs problèmes de santé considérés comme prioritaires au niveau régional".

Le guide méthodologique "Structuration d’un programme d’ETP dans le champ des maladies chroniques", publié en juin 2007 par la Haute Autorité de Santé en lien avec l’INPES, sert de référentiel quant aux modalités de mise en œuvre de ces programmes.

21
juillet

Le 7 juillet dernier, Denis Jacquat, député de la Moselle, a remis à la ministre de la santé 19 "propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne de l’éducation thérapeutique du patient (ETP)".

Parmi les mesures proposées, Denis Jacquat met l’accent sur la formation des professionnels à l’ETP : introduction d’un enseignement à l’ETP en formation initiale pour tous les professionnels de santé concernés, développement de la formation continue selon les recommandations de l’OMS (sensibilisation à l’ETP de tous les professionnels de santé, formation obligatoire pour les professionnels souhaitant concevoir et/ou animer des programmes d’ETP, formation spécialisée pour les professionnels coordonnant les programmes ou assurant la formation des professionnels).

Denis Jacquat insiste sur le fait que l’ETP doit être "réalisée par des professionnels formés, selon des programmes conçus par des équipes pluridisciplinaires". Il recommande d’accroître l’offre en ETP en secteur ambulatoire afin d’offrir aux patients des programmes à proximité de leur lieu de vie. Il suggère également de mettre en place une rémunération au forfait des professionnels mettant en œuvre les programmes d’ETP.

Par ailleurs, ce rapport précise que les pharmaciens "ont toute leur place dans le développement et la mise en œuvre des programmes d’ETP". Ils peuvent notamment "participer à la conception et à l’animation d’ateliers relatifs aux traitements pouvant se dérouler à l’officine lors de la dispensation des médicaments".

Le rapport Jacquat est consultable sur le site du Ministère de la santé et des sports.

15
juillet

Voyager en avion pendant de nombreuses heures peut être à l’origine d’incidents médicaux. Dans son rapport "Santé des voyageurs sur des vols aériens de longue durée et rôle du médecin traitant", l’Académie nationale de médecine insiste sur l’importance d’informer les futurs passagers des risques encourus et de les conseiller sur les attitudes à adopter.

Le nombre important d’heures de vol, la pression atmosphérique abaissée dans la cabine, l’hygrométrie réduite, l’inconfort, l’immobilité, la promiscuité etc. favorisent la survenue d’incidents médicaux plus ou moins sévères. Professionnel de santé de proximité, le pharmacien est bien placé pour délivrer des conseils pratiques de prévention aux futurs passagers, parmi lesquels :

- s’hydrater régulièrement au cours du vol, se déplacer le plus souvent possible dans l’avion, porter des chaussettes de contention

- porter des vêtements amples sans compression abdominale

- remplacer les lentilles de contact par des lunettes pour tout vol dépassant 3 à 4 heures

- tenir compte du décalage horaire pour la prise de certains médicaments (contraceptifs oraux, anticoagulants, insuline...). Se munir des ordonnances des médicaments emportés en cabine.

L’Académie de Médecine souhaite que la prise en charge médicale soit renforcée lors de vols longs courriers. Elle recommande notamment une meilleure information des futurs voyageurs par l’élaboration et la mise à disposition d’un "guide du voyageur", une implication accrue des médecins généralistes ainsi que la formation d’un "correspondant médical de bord" parmi le personnel de cabine.

Pour en savoir plus, consultez l’intégralité de ce rapport sur www.academie-medecine.fr