Sécurité routière

Actualités
13
janvier
2014

La Sécurité routière lance une campagne pour alerter sur les facteurs pouvant altérer les capacités nécessaires à la conduite et inciter au dialogue avec les professionnels de santé. Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens des outils pour relayer le message auprès du public.

 

La conduite de véhicules nécessite de bonnes capacités de perception, d'analyse, de mouvement, de réaction et un comportement adapté. De nombreux médicaments sont susceptibles d'altérer ces capacités de conduite [ANSM]. La consommation de substances psycho-actives (alcool, drogues...) est l'une des principales causes d'accident [ONISR]. Par ailleurs, certaines affections médicales et handicaps peuvent modifier les capacités de conduite et nécessitent des adaptations (aménagement du véhicule, conduite diurne uniquement, pauses fréquentes…)

 

Dans le cadre de cette campagne, une affiche (recto/verso) et un dépliant "Santé et conduite" ont été élaborés par un groupe pluridisciplinaire piloté par la Délégation à la sécurité et à la circulation routières et la Direction générale de la santé. Le dépliant rappelle les règles à suivre pour conduire dans de bonnes conditions de sécurité. Il pointe les situations à risque et incite au dialogue avec les professionnels de santé.

 

Les pharmaciens sont en première ligne pour sensibiliser le public et fournir des conseils adaptés, notamment lors de la dispensation de médicaments porteurs du pictogramme indiquant un risque pour la conduite, en repérant des troubles ou une consommation de produits pouvant altérer les capacités nécessaires à la conduite ou face à des plaintes exprimées (fatigue, baisse de l'acuité visuelle…).

16
décembre
2010

3% environ des accidents de la route sont attribuables à la prise de médicaments. Tel est le résultat d’une étude de grande envergure coordonnée par l’Inserm dans le cadre d’une collaboration entre l’Afssaps, la Caisse nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) et l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS).

Le risque principal d’accidents de la route provient des médicaments de niveau 2 ou de niveau 3, essentiellement anxiolytiques, hypnotiques, antiépileptiques et antidépresseurs. La prise de médicaments de niveau 1, bien qu’ayant des effets reconnus comme pouvant retentir sur les capacités de conduite, ne semble, en revanche, pas avoir d’incidence sur l’accidentologie.

Rappelons que dès 2005, l’Afssaps a catégorisé l’ensemble des spécialités susceptibles d’altérer l’aptitude à la conduite, du niveau 1 (risque faible) au niveau 3 (risque maximal). Cette classification s’est accompagnée d’un système d’information des usagers sous la forme de trois pictogrammes correspondant chacun à un niveau de risque du médicament.

Les pharmaciens sont en première ligne pour informer et conseiller les patients sur les effets potentiels des médicaments sur la conduite automobile. Pour vous aider à intervenir dans ce domaine, l’Afssaps propose, sur son site, une Mise au point « Médicaments et conduite automobile » destinée aux professionnels de santé. Le Cespharm met à votre disposition la brochure à remettre au public, éditée par l’Afssaps, sur ce thème.

Commandez auprès du Cespharm la brochure « Médicaments et conduite automobile » destinée au public !