Santé environnementale
L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) propose une nouvelle collection de brochures d’information accessibles au plus grand nombre. Son objectif ? Mettre à disposition une information en santé facile à comprendre et utilisable par tous, quels que soient les capacités, l’âge, la langue ou la culture.
Baptisée "Pour comprendre", cette collection est notamment destinée aux personnes illettrées, peu à l’aise avec la langue française ou déficientes intellectuellement. Elle s’adresse également aux personnes âgées ou malvoyantes qui ont besoin d’une charte graphique adaptée (en particulier texte en gros caractères).
Pour faciliter la compréhension de leur contenu, les documents développés par l’Inpes présentent les caractéristiques suivantes : peu de texte (messages essentiels uniquement), gros caractères, vocabulaire et syntaxe adaptés, un dessin explicite pour illustrer chaque message.
Cette nouvelle collection comporte, pour l’instant, trois brochures consacrées respectivement au VIH-Sida, à l’arrêt du tabac et aux dangers du monoxyde de carbone. Celles-ci peuvent être téléchargées et commandées sur le site Internet de l’Inpes au sein de sa nouvelle rubrique intitulée "L’info accessible à tous". Identifiable depuis la page d’accueil, cette rubrique rassemble l’ensemble des outils élaborés à l’intention des personnes rencontrant des difficultés pour accéder à l’information (brochures "Pour comprendre", mais aussi documents en braille et/ou en gros caractères, vidéos en langue des signes ,….).
A terme, la collection "Pour comprendre" couvrira toutes les thématiques de santé de l’Inpes. Une nouvelle brochure portant sur la vie affective et sexuelle devrait être mise à disposition en 2016.
Afin d'éviter la centaine de décès annuels liés à des intoxications au monoxyde de carbone, la période de remise en marche des appareils de chauffage est idéale pour rappeler les gestes de prévention. Le Cespharm vous propose une affiche et une brochure sur cette thématique. A vous de jouer !
Maux de tête, nausées, fatigue, malaises… Face à ces symptômes, ce sont 2 000 personnes qui ont été prises en charge dans un service d'urgences hospitalières suite à une exposition au monoxyde de carbone entre septembre 2014 et mars 2015 (source InVS). Ces intoxications potentiellement mortelles peuvent toutefois être évitées en adoptant les bons gestes de prévention.
La vérification annuelle des appareils de chauffage, d'eau chaude et de ventilation ainsi que le respect du mode d'emploi des appareils à combustion (chauffages d'appoint notamment) sont primordiaux. De même, il est important d'aérer les intérieurs au moins 10 minutes par jour afin de limiter la présence de ce gaz, indétectable par nos sens (inodore, incolore et non irritant) mais pourtant mortel.
Pour rappeler au plus grand nombre ces messages qui "concernent tout le monde", le Cespharm vous propose une affiche et une brochure pédagogique éditées par l'Inpes et le ministère en charge de la Santé.
L’Institut national du cancer (INCa) mène une campagne d’information sur la prévention des cancers évitables. Son objectif ? Aider chacun à faire le point sur ses risques de développer un cancer et lui donner les moyens d’agir pour les réduire.
Selon le Baromètre cancer 2010, plus de 1 personne sur 2 pense que "le cancer, c’est souvent héréditaire" et 1 personne sur 3 estime "qu’on ne peut rien faire pour éviter le cancer". En réalité, les facteurs génétiques héréditaires représentent moins de 10 % des causes de cancer. En revanche, les facteurs de risque évitables, liés aux modes de vie et aux comportements (tels le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité et la sédentarité), sont responsables de 40 % des cancers. Impliqué dans 17 localisations cancéreuses différentes, le tabac est le premier facteur de risque évitable, loin devant tous les autres facteurs. Viennent ensuite, à part égale, l’alcool et une alimentation déséquilibrée.
Face à ce constat, la campagne de l’INCa vise à informer le public sur l’importance relative des 9 principaux facteurs de risque évitables de cancers. A cette occasion, chacun est invité à identifier ses propres facteurs de risque grâce à un test simple et rapide, à compléter en ligne sur le site de l’INCa. Des conseils de prévention adaptés seront, si besoin, proposés.
Par ailleurs, l’INCa met à disposition sur son site une brochure intitulée "Nutrition et cancers" destinée au public. Cet outil fait le point sur l’état actuel des connaissances en matière de facteurs de risque et de protection liés à la nutrition. Il est disponible, pour l’instant, uniquement en téléchargement. Un document d’information professionnelle portant sur cette thématique peut également être consulté sur le site de l’INCa.
Le niveau 3 d'alerte canicule vient d'être activé dans plusieurs départements de l'Hexagone. Coup de chaleur, déshydratation, voire décès… Pour vous aider à prévenir les risques liés aux fortes chaleurs, le Cespharm vous propose une sélection d'outils d'information pour vos patients et votre pratique professionnelle.
De chaque épisode de forte chaleur peut découler une vague d'hospitalisations et de décès, évitables pour la plupart. Pour limiter les conséquences des températures actuellement élevées, sensibilisez vos patients aux bons réflexes à adopter dans ces circonstances !
Pour tous, le message essentiel est de boire chaque jour 1,5 L d'eau, de ne pas consommer d'alcool et de maintenir les habitations à l'abri de la chaleur (aération aux heures les moins chaudes, fermeture des volets dans la journée…) et de ne pas rester soi-même au soleil.
Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables (pas ou très peu de sudation donc risque d'hyperthermie), aussi, elles relèvent de consignes particulières. L'hydratation doit toujours s'accompagner chez le sujet âgé d'une alimentation normale et équilibrée afin d'éviter tout risque d'hyponatrémie de dilution. Il convient par ailleurs de mouiller la peau régulièrement en ventilant légèrement pour faire baisser la température corporelle, de ne pas sortir aux heures les plus chaudes, de passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais ou climatisé, et de donner des nouvelles à son entourage.
Pour appuyer ce discours auprès de vos patients de tous âges, le Cespharm met à votre disposition une affiche et une brochure qui leur sont destinées. Elles détaillent les réflexes à avoir en cas de fortes chaleur et renvoient vers le numéro vert Canicule info service (0 800 06 66 66). La brochure informe en outre que les sujets âgés, handicapés ou isolés peuvent être inscrits sur le registre des mairies ou faire appel au Centres communaux d'action sociale pour bénéficier d'aide en cas de canicule. Deux documents pour votre pratique professionnelle, fraîchement mis à jour, sont également disponibles auprès du Cespharm.
En parallèle, le ministère chargé de la Santé propose le dossier "Canicule et chaleurs extrêmes", consultable en ligne. Un second dossier intitulé "Conditions climatiques extrêmes et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur est par ailleurs disponible sur le site de l'ANSM.
La recrudescence des intoxications liées à la consommation de champignons de cueillette amène le ministère en charge de la Santé et l'Institut de veille sanitaire (InVS) à rappeler dès à présent les mises en garde de rigueur pour pouvoir déguster, sans risque, le fruit de sa récolte.
Entre le 1er juillet et le 17 août 2014, l'InVS a recensé non moins de 240 intoxications liées à la consommation de champignons. Un chiffre en croissance par rapport à l'été 2013 du fait, notamment, des conditions météorologiques particulièrement humides cette année ayant avancé la période de cueillette.
Afin de limiter les accidents de ce type, la Direction générale de la Santé (DGS) et l'InVS rappellent les mises en garde de rigueur, notamment :
- faire examiner la cueillette par un spécialiste (pharmacien, associations ou sociétés de mycologie) avant de la consommer ;
- ne cueillir que des spécimens en bon état et entiers afin d'en faciliter l'identification ;
- ne pas récolter près de sites pollués ;
- pour éviter les contaminations, séparer les champignons par espèce ;
- bannir les sacs plastiques car ils accélèrent le pourrissement ;
- se laver les mains après la récolte, stocker les champignons au réfrigérateur et les consommer, toujours cuits, dans les deux jours.
La DGS et l'InVS rappellent en outre que l'apparition de symptômes (digestifs, visuels, vertiges…) dans les 12 heures qui suivent la consommation de champignons de cueillette doit faire contacter le 15 ou un centre antipoison.
Tous ces conseils sont recensés sur une affiche disponible en téléchargement sur le site Internet du ministère.