Personne âgée
Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.
Le grand froid, le vent glacé, la neige sont des risques météorologiques potentiellement dommageables pour la santé (gelures, hypothermies, déclenchement de crises d’asthme et de crises d’angor, infections broncho-pulmonaires…). Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques, respiratoires ou endocriniennes) et les personnes en situation de précarité.
Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir, en particulier les extrémités ainsi que le nez et la bouche ; porter de bonnes chaussures pour éviter les chutes,
- Limiter les activités extérieures pour les personnes à risque et les efforts physiques, même pour les personnes en bonne santé,
- Etre particulièrement vigilant aux enfants et nourrissons : éviter l’utilisation d’un porte-bébé susceptible de comprimer les membres inférieurs de l’enfant et d’entraîner des gelures,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Appeler le "115" (numéro vert de l’urgence sociale) face à une personne sans abri ou en difficulté dans la rue,
- S’informer des éventuelles recommandations locales spécifiques émises par les préfectures.
Des documents d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinés au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.
Par ailleurs, l’ANSM propose sur son site internet, un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.
L’Ordre national des pharmaciens s’associe à la campagne de la Haute autorité de santé (HAS) pour améliorer la prise en charge des troubles du sommeil et limiter la prise de somnifères chez les personnes âgées.
Pour diminuer la prescription trop systématique de somnifères chez les personnes âgées, la HAS a élaboré, dès 2006, des recommandations et des outils pour aider les professionnels de santé et informer les patients. Malgré cela, près d’un tiers des personnes de plus de 65 ans utilisent des somnifères de manière chronique, et dans plus d’un cas sur deux, ces traitements ne seraient pas indiqués (HAS, communiqué de presse du 25/09/2012).
La HAS relance aujourd’hui des actions d’information et de sensibilisation des professionnels de santé et des patients avec le soutien de l’Ordre national des Pharmaciens, de l’Ordre national des Médecins et de l’association de lutte contre les infections nosocomiales et les accidents médicaux (LIEN).
Elle souhaite rappeler que la prescription et le renouvellement de somnifères ne doivent pas être systématiques et que ceux-ci ne sont indiqués que pour de courtes périodes. L’arrêt progressif et encadré des somnifères doit permettre aux personnes âgées de retrouver un sommeil naturel, plus récupérateur. Enfin, les changements de rythme du sommeil liés au vieillissement peuvent être améliorés par des habitudes simples et une bonne hygiène de vie.
Pour aider les professionnels de santé, la HAS propose une affiche "Etre senior et mieux dormir" et des outils pratiques (téléchargeables en ligne) : agenda du sommeil, fiches mémo, questions/réponses… Par ailleurs, une série de réunions sera organisée dès novembre prochain, avec l’ensemble des professionnels de santé impliqués et les patients, pour réfléchir à de nouvelles actions et outils d’amélioration des pratiques.
Météo France prévoit, à partir de ce week-end, une forte augmentation des températures dans plusieurs départements. La Direction générale de la santé (DGS) rappelle les recommandations pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs.
Les départements concernés sont actuellement la Haute-Garonne (31), le Gers (32), le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), le Tarn (81) et le Tarn-et-Garonne (82). La vague de chaleur est susceptible de s’étendre progressivement à d’autres départements du Sud-ouest et du centre.
La DGS rappelle les mesures à adopter pour éviter l’apparition de pathologies graves liées à la chaleur.
Les personnes fragiles (notamment personnes âgées de plus de 65 ans, handicapées ou malades à domicile, dépendantes ou en situation de précarité) doivent :
- boire régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif
- se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour
- donner des nouvelles à leurs proches et si nécessaire demander de l’aide
- éviter de sortir aux heures les plus chaudes
- maintenir leur logement à l’abri de la chaleur et passer si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, supermarché…)
Les enfants et les adultes doivent boire abondamment de l’eau et rester le moins possible exposés à la chaleur. Il convient d’éviter les efforts physiques intenses.
La plateforme téléphonique "Canicule info service" : 0 800 06 66 66, du ministère chargé de la santé, est ouverte pour répondre à toutes les questions du public (appel gratuit depuis un poste fixe).
Pour aider les confrères à relayer les messages auprès du public, le Cespharm propose l’affichette "En période de fortes chaleurs ou de canicule" et le dépliant "La canicule et nous… Comprendre et agir", édités par l’Inpes.
Un dossier complet "Canicule et chaleurs extrêmes" est accessible sur le site du ministère de la santé. Par ailleurs, l’ANSM (anciennement Afssaps) propose sur son site internet, un dossier "Canicule et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur.
Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.
Une exposition prolongée au froid peut entraîner une hypothermie et des engelures. Elle favorise également l’aggravation de pathologies préexistantes (en particulier cardiovasculaires) et le développement d’infections broncho-pulmonaires. Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques et respiratoires) et les personnes en situation de précarité.
Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir à l’extérieur, en particulier au niveau des extrémités ; éviter l’utilisation de porte-bébés (risque d’engelures graves des membres inférieurs),
- Limiter les efforts physiques importants en extérieur (courir, pelleter, …), notamment pour les patients insuffisants cardiaques ou coronariens,
- En cas de froid intense : limiter dans la mesure du possible les sorties à l’extérieur, notamment pour les nourrissons et les personnes âgées,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Prévenir le "115" face à une personne sans abri ou en difficulté en raison du grand froid dans la rue.
Des brochures d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinées au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.
Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.