Enfant / Nourrisson
Face à la vague de froid qui sévit actuellement en France, le ministère chargé de la santé et l’Inpes rappellent les principales mesures à adopter en période de grand froid.
Une exposition prolongée au froid peut entraîner une hypothermie et des engelures. Elle favorise également l’aggravation de pathologies préexistantes (en particulier cardiovasculaires) et le développement d’infections broncho-pulmonaires. Sont particulièrement à risque les nourrissons, les personnes âgées et/ou présentant certaines maladies chroniques (notamment cardiaques et respiratoires) et les personnes en situation de précarité.
Quelques précautions permettent de prévenir les risques sanitaires liés au grand froid, parmi lesquelles :
- Bien se couvrir pour sortir à l’extérieur, en particulier au niveau des extrémités ; éviter l’utilisation de porte-bébés (risque d’engelures graves des membres inférieurs),
- Limiter les efforts physiques importants en extérieur (courir, pelleter, …), notamment pour les patients insuffisants cardiaques ou coronariens,
- En cas de froid intense : limiter dans la mesure du possible les sorties à l’extérieur, notamment pour les nourrissons et les personnes âgées,
- Vérifier le bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage afin d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone,
- Prévenir le "115" face à une personne sans abri ou en difficulté en raison du grand froid dans la rue.
Des brochures d’information rassemblant les principaux conseils de prévention à adopter et destinées au public sont téléchargeables sur le site du ministère chargé de la santé.
Par ailleurs, l’Afssaps propose sur son site internet un dossier "Grand froid et médicaments" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid.
Le Ministère chargé de la santé édite une brochure sur le bisphénol A. Elle propose des gestes simples pour limiter l’exposition des femmes enceintes ou allaitantes, des nourrissons et des jeunes enfants.
Le bisphénol A est principalement utilisé dans la fabrication de plastique de type polycarbonate et de résines époxydes entrant dans la composition de récipients alimentaires (vaisselle, bouilloires…) et de certains revêtements internes de boîtes de conserve ou de canettes. Le chauffage de ce plastique et de ces résines favorise la libération des molécules de bisphénol A, qui peuvent alors se retrouver dans les aliments et boissons.
Les études scientifiques sur la toxicité du bisphénol A font état d’effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, notamment des perturbations endocriniennes (rapports de l’ANSES, septembre 2011). Ces effets ont été mis en évidence pour de faibles niveaux d’exposition et particulièrement à certaines périodes de la vie : grossesse, périodes pré et postnatale.
Par mesure de précaution, la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de biberons à base de bisphénol A ont été suspendues en France en juin 2010 et au niveau européen en juin 2011. Par ailleurs, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi le 12 octobre 2011 (en cours de discussion au Sénat). Elle vise à interdire progressivement l’utilisation de bisphénol A dans les contenants alimentaires à partir de 2013 pour les enfants jusqu’à 3 ans et en 2014 pour l’ensemble de la population.
La brochure "Bisphénol A", élaborée par le Ministère chargé de la santé, permet d’informer le public sur les gestes de prévention visant à limiter l’exposition au bisphénol A des personnes les plus sensibles : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes et allaitantes.
Commandez la brochure "Bisphénol A" en cliquant ici.
Le Ministère chargé de la santé et l’Inpes lancent une campagne de mobilisation contre la rougeole à l’attention des jeunes de 15 à 30 ans. Il s’agit de sensibiliser les adolescents et les jeunes adultes à la recrudescence de la rougeole et de leur rappeler l’importance d’être vaccinés.
Depuis 2008, une épidémie de rougeole sévit en France en raison d’une couverture vaccinale encore insuffisante. Elle s’est nettement intensifiée en 2011 (près de 14 600 cas notifiés sur les huit premiers mois de l’année 2011, contre 5 075 cas en 2010). Aujourd’hui, la rougeole ne touche plus seulement les enfants mais atteint également les adolescents et les jeunes adultes chez lesquels elle peut être à l’origine de graves complications (pneumopathies, encéphalites…).
Rappelons que le calendrier vaccinal 2011 recommande de vacciner les enfants dès 1 an ainsi que toutes les personnes nées depuis 1980 avec deux doses de vaccin trivalent rougeole–oreillons–rubéole.
Un important dispositif de communication est mis en place à l’attention du public : campagnes radio, presse et internet, distribution de brochures d’information sur la vaccination ROR auprès des collégiens et des lycéens. De plus, depuis le mois d’août, le Ministère chargé de la santé et l’Inpes proposent un site d’information dédié à la rougeole (www.info-rougeole.fr), accessible à tous.
Le pharmacien est un acteur privilégié pour sensibiliser les parents à l’importance d’une vaccination ROR complète de leur(s) enfant(s) et inciter les jeunes adultes (jusqu’à l’âge de 31 ans révolus) non immunisés à se faire vacciner contre la rougeole.
Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !