Enfant / Nourrisson

Actualités
09
septembre
2015

Seul un Français sur 4 semble avoir conscience de l'existence d'un risque pour l'enfant à naître lorsque de l'alcool est consommé au cours d'une grossesse. C'est un des résultats d'une récente enquête réalisée pour l'Inpes et la Mildeca. "Zéro alcool pendant la grossesse" faites passer le message !

Retard de croissance du fœtus, accouchement prématuré, faible poids de naissance mais également troubles psychiques ou du comportement de l'enfant sont des conséquences possibles de la consommation d'alcool pendant la grossesse.

A l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d'alcoolisation fœtale, l'Inpes et la Mildeca publient les résultats d'une enquête sur les connaissances et la perception des risques de la consommation d'alcool au cours de la grossesse.

Les résultats sont édifiants : la problématique semble largement sous-estimée par le public ! En effet, seules 25 % des personnes interrogées étaient avisées du fait que même une faible consommation pouvait avoir des conséquences néfastes sur la santé de l'enfant. En dépit du message sanitaire préconisant, depuis 2006, l'absence de consommation d'alcool pendant la grossesse, près de 4 Français sur 10 considèrent "qu'un verre pour les grandes occasions ne pose pas de problème" et quasi autant estiment que les risques ne sont réels pour le nouveau-né que si la consommation est quotidienne.

Paradoxalement, plus de 9 personnes sur 10 approuvent l'apposition obligatoire du pictogramme sur les contenants des boissons alcoolisées et ¾ des Français jugent sa présence nécessaire pour limiter la consommation d'alcool chez la femme enceinte.

Au vu de ces résultats et alors que la consommation d'alcool se banalise chez les jeunes et augmente fortement chez les femmes, le message "zéro alcool pendant la grossesse" doit être martelé. Pour vous permettre de relayer cette information, le Cespharm vous propose une affiche et une carte postale.

04
août
2015

Trois décès par noyade chaque jour ! C'est ce qu'a enregistré l'InVS entre le 1er juin et le 5 juillet de cette année. Si la baignade doit avant tout rester un plaisir, elle impose la vigilance et des réflexes incontournables. Pour le rappeler au public cet été, le Cespharm vous propose deux affiches et une brochure, élaborées par l'Inpes.

Pas de boisson alcoolisée avant une baignade, choisir de préférence des zones surveillées, respecter les consignes de sécurité selon les courants marins et la météo, prêter une attention toute particulière à sa forme physique et une vigilance sans faille aux enfants, même équipés de brassards !

Ces messages de bon sens sont recensés au sein d'une brochure et de deux affiches éditées par l'Inpes que vous pouvez vous procurer auprès du Cespharm.

La rubrique "La piscine" du site Internet sur les accidents domestiques prevention-maison.fr constitue également une source d'information à ce sujet pour le grand public.

30
juin
2015

Le niveau 3 d'alerte canicule vient d'être activé dans plusieurs départements de l'Hexagone. Coup de chaleur, déshydratation, voire décès… Pour vous aider à prévenir les risques liés aux fortes chaleurs, le Cespharm vous propose une sélection d'outils d'information pour vos patients et votre pratique professionnelle.

De chaque épisode de forte chaleur peut découler une vague d'hospitalisations et de décès, évitables pour la plupart. Pour limiter les conséquences des températures actuellement élevées, sensibilisez vos patients aux bons réflexes à adopter dans ces circonstances !

Pour tous, le message essentiel est de boire chaque jour 1,5 L d'eau, de ne pas consommer d'alcool et de maintenir les habitations à l'abri de la chaleur (aération aux heures les moins chaudes, fermeture des volets dans la journée…) et de ne pas rester soi-même au soleil.

Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables (pas ou très peu de sudation donc risque d'hyperthermie), aussi, elles relèvent de consignes particulières. L'hydratation doit toujours s'accompagner chez le sujet âgé d'une alimentation normale et équilibrée afin d'éviter tout risque d'hyponatrémie de dilution. Il convient par ailleurs de mouiller la peau régulièrement en ventilant légèrement pour faire baisser la température corporelle, de ne pas sortir aux heures les plus chaudes, de passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais ou climatisé, et de donner des nouvelles à son entourage.

Pour appuyer ce discours auprès de vos patients de tous âges, le Cespharm met à votre disposition une affiche et une brochure qui leur sont destinées. Elles détaillent les réflexes à avoir en cas de fortes chaleur et renvoient vers le numéro vert Canicule info service (0 800 06 66 66). La brochure informe en outre que les sujets âgés, handicapés ou isolés peuvent être inscrits sur le registre des mairies ou faire appel au Centres communaux d'action sociale pour bénéficier d'aide en cas de canicule. Deux documents pour votre pratique professionnelle, fraîchement mis à jour, sont également disponibles auprès du Cespharm.

En parallèle, le ministère chargé de la Santé propose le dossier "Canicule et chaleurs extrêmes", consultable en ligne. Un second dossier intitulé "Conditions climatiques extrêmes et produits de santé" comportant une mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur est par ailleurs disponible sur le site de l'ANSM.

22
septembre
2014

Les alertes à la pollution de l'air sont de plus en plus fréquentes. Tant et si bien qu'un arrêté paru au Journal officiel revoit les messages sanitaires à diffuser aux populations les plus fragiles et à la population générale selon le niveau de pollution.

La ministre en charge de la Santé précise, dans l'arrêté du 20 août 2014 (publié au Journal officiel le 31 août), les recommandations sanitaires à diffuser lors de pics de pollution de l'air (particules fines, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre et ozone).

Ces dernières ne classent désormais plus la population par tranche d'âge mais par degré de vulnérabilité. Elles distinguent dorénavant les populations vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, sujets de plus de 65 ans, pathologies cardiaques ou respiratoires), les populations sensibles (sujets se reconnaissant comme sensibles ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés en cas de pollution, par exemple : diabète, immunodépression, troubles neurologiques, risque cardiaque, respiratoire ou infectieux…) et la population générale.

Selon que le seuil dépassé soit celui "d'information et de recommandation" ou celui "d'alerte", selon le polluant et la population concernée, les préconisations sont de limiter ou d'éviter les déplacements aux abords des grands axes routiers ou les sorties en après-midi ainsi que toute activité physique intense (en extérieur et parfois même en intérieur). L'arrêté précise qu'en "cas de symptômes ou d'inquiétude", il est recommandé de prendre "conseil auprès [de son] pharmacien, ou de [consulter son] médecin ou de [contacter] la permanence sanitaire locale" lorsqu'elle existe.

Ces messages doivent être largement diffusés au moment des pics de pollution par les Agences régionales de santé et le ministère en charge de la Santé notamment. Ils peuvent être complétés ou adaptés selon le contexte.