Le 2 février 2010, l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) a rendu à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, son rapport sur l’évaluation de la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et à la contraception.
Ce rapport souligne le paradoxe entre la couverture contraceptive étendue en France et le nombre d’IVG constant (environ 200 000 par an). Ces IVG sont réalisées majoritairement (72%) chez des femmes qui étaient sous contraception.
Le recours à la contraception d’urgence est trop faible pour diminuer le nombre d’avortements, notamment chez les jeunes, même si son accès a été facilité.
Le pharmacien a un rôle particulièrement important d’information, d’éducation et d’orientation dans ce domaine. Le décret n°2002-39 du 9 janvier 2002 autorisant la délivrance anonyme et gratuite de la contraception d’urgence aux mineures par les pharmaciens d’officine, précise que cette dispensation doit être précédée par un entretien et complétée par la remise de documents.
A cet effet, une brochure d’aide à la dispensation de la contraception d’urgence a été conçue par le Cespharm et la CNAMTS. Destinée à être remise systématiquement avec le médicament de contraception d’urgence, elle rassemble les principaux messages à délivrer.