Contraception / IVG

Actualités
13
septembre
2013

La Haute autorité de santé (HAS) met à la disposition des professionnels de santé une nouvelle fiche mémo sur les méthodes de contraception utilisables par les femmes présentant des risques cardiovasculaires.

La fiche mémo "Contraception chez la femme à risque cardiovasculaire" doit aider les professionnels de santé à trouver avec chaque femme, selon ses antécédents médicaux et ses préférences, une méthode de contraception qui lui convient le mieux, à une période donnée de sa vie.

Les différentes méthodes contraceptives sont classées, pour chaque maladie ou facteur de risque cardiovasculaire, par catégories – utilisables, utilisables avec un suivi plus attentif, non recommandées, à ne pas utiliser – suivant les critères établis par l'Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français. Ces niveaux d'éligibilité sont présentés selon un code couleur (vert à rouge) pour une meilleure lisibilité. La fiche présente également la liste des principaux facteurs de risque et maladies cardiovasculaires, les moyens d'identifier une femme à risque cardiovasculaire, l'information à délivrer sur les risques de thrombose et le suivi médical spécifique.

Cette nouvelle fiche vient compléter une série de documents sur la contraception récemment publiés par la HAS à l'attention des professionnels de santé : document de synthèse sur les méthodes contraceptives jugées efficaces par l'OMS, fiche mémo sur les conditions de prescription et les conseils en contraception, accompagnée de fiches spécifiques à différentes situations (contraception chez l'adolescente, chez l'homme, en post-partum ou après une IVG, contraception d'urgence…).

02
avril
2013

La Haute autorité de santé (HAS) vient de publier deux documents sur les méthodes contraceptives et les conditions de prescription et les conseils en contraception à l’attention des professionnels de santé. Par ailleurs, le décret n°2013-248 du 25 mars 2013 a fixé les conditions de prise en charge des contraceptifs pour les jeunes filles mineures âgées d’au moins 15 ans.

La HAS met à la disposition des professionnels de santé deux nouveaux outils sur la contraception. Ces documents doivent les aider à proposer aux femmes, aux hommes et aux couples, la ou les méthode(s) contraceptive(s) correspondant le mieux à leur profil, à leur fournir une information adaptée et faciliter ainsi leur choix :

Fin avril, ces publications seront complétées par d’autres fiches mémo sur la contraception, spécifiques à différentes situations (contraception chez l'adolescente, chez l'homme, en post-partum ou après une IVG, contraception d'urgence…).

Par ailleurs, pour faciliter l'accès des mineures à la contraception, le décret n°2013-248 paru le 27 mars dernier et pris pour application de la loi n°2012-1404 du 17 décembre 2012, a instauré – à compter du 31 mars 2013 – la délivrance gratuite des contraceptifs remboursables pour les jeunes filles mineures âgées d’au moins 15 ans. La loi prévoit également le respect du secret de la délivrance et de la prise en charge des contraceptifs pour les mineures. Les modalités pratiques de délivrance et de facturation des contraceptifs aux jeunes filles mineures sont détaillées sur le site de l’Assurance maladie.

19
juillet
2012

Le décret n° 2012-883 du 17 juillet 2012 est paru au Journal Officiel du 19 juillet 2012. Il précise les modalités de la dispensation supplémentaire non renouvelable de 6 mois de contraceptifs oraux par le pharmacien, sur présentation d’une ordonnance datant de moins d'un an dont la durée de validité est expirée (art. L. 5125-23-1 du CSP).

Afin de permettre la poursuite d’un traitement contraceptif lorsque la totalité des contraceptifs prescrits a été délivrée, le pharmacien peut procéder à une dispensation supplémentaire des contraceptifs oraux mentionnés sur l’ordonnance si :
- le contraceptif oral ne figure pas sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé sur proposition de l’ANSM en vue de l’exclure du dispositif (liste non parue à ce jour)
- l’ordonnance date de moins d'un an.

Le pharmacien doit s’assurer que la dispensation supplémentaire à laquelle il procède, sur renouvellement de la prescription par une infirmière, ou à son initiative, ou du fait de l’un et l’autre, n’excède pas au total six mois.

Lors de la dispensation, le pharmacien ne peut délivrer en une seule fois une quantité de médicaments correspondant à une durée de traitement supérieure à trois mois (art R. 5132-12). Il doit procéder à l’enregistrement de cette délivrance (art. R. 5132-14) et doit porter sur l’original de l’ordonnance la mention "dispensation supplémentaire de contraceptifs oraux" et en préciser la durée.

Enfin, le pharmacien doit informer la femme du caractère non renouvelable au-delà de 6 mois de ce mode de dispensation et de la nécessité de consulter un médecin ou une sage-femme, si elle envisage de poursuivre une contraception médicamenteuse.

02
juillet
2012

L’Inpes et le ministère des Affaires Sociales et de la Santé lancent une campagne d’information sur les méthodes de contraception d’urgence et leur délai d’efficacité. Les femmes sont incitées à se renseigner auprès des professionnels de santé en cas de doute.

D’après le Baromètre santé 2010 de l’Inpes, 48% des dernières grossesses n’étaient pas planifiées chez les femmes de 18-24 ans. En 2007, seule une femme sur 10 ayant eu recours à l’IVG avait utilisé la contraception d’urgence pour éviter une grossesse. Une méconnaissance des délais des différentes méthodes existantes, de leur mode d’utilisation et de leurs conditions d’accès peut expliquer ce faible recours à la contraception d’urgence.

La campagne lancée par l’Inpes a pour objectif d’informer les femmes – en particulier les 18-24 ans - qu’il est possible de bénéficier d’une contraception d’urgence jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel à risque de grossesse. Il convient pour cela de s’adresser le plus rapidement possible à un professionnel de santé.

La campagne est déclinée sous forme de spots radios (du 22 juin au 10 juillet) et de bannières web (du 22 juin au 17 juillet). La rubrique du site www.choisirsacontraception.fr dédiée à la contraception d’urgence a été actualisée et enrichie.

Rappelons que le Cespharm propose la brochure à remettre systématiquement lors de la dispensation anonyme et gratuite de la contraception d’urgence aux mineures. Edité dans le cadre d’un partenariat avec l’Assurance maladie, ce document rassemble les messages éducatifs à délivrer à l’occasion de cette dispensation.