Addiction / Alcool
Seul un Français sur 4 semble avoir conscience de l'existence d'un risque pour l'enfant à naître lorsque de l'alcool est consommé au cours d'une grossesse. C'est un des résultats d'une récente enquête réalisée pour l'Inpes et la Mildeca. "Zéro alcool pendant la grossesse" faites passer le message !
Retard de croissance du fœtus, accouchement prématuré, faible poids de naissance mais également troubles psychiques ou du comportement de l'enfant sont des conséquences possibles de la consommation d'alcool pendant la grossesse.
A l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d'alcoolisation fœtale, l'Inpes et la Mildeca publient les résultats d'une enquête sur les connaissances et la perception des risques de la consommation d'alcool au cours de la grossesse.
Les résultats sont édifiants : la problématique semble largement sous-estimée par le public ! En effet, seules 25 % des personnes interrogées étaient avisées du fait que même une faible consommation pouvait avoir des conséquences néfastes sur la santé de l'enfant. En dépit du message sanitaire préconisant, depuis 2006, l'absence de consommation d'alcool pendant la grossesse, près de 4 Français sur 10 considèrent "qu'un verre pour les grandes occasions ne pose pas de problème" et quasi autant estiment que les risques ne sont réels pour le nouveau-né que si la consommation est quotidienne.
Paradoxalement, plus de 9 personnes sur 10 approuvent l'apposition obligatoire du pictogramme sur les contenants des boissons alcoolisées et ¾ des Français jugent sa présence nécessaire pour limiter la consommation d'alcool chez la femme enceinte.
Au vu de ces résultats et alors que la consommation d'alcool se banalise chez les jeunes et augmente fortement chez les femmes, le message "zéro alcool pendant la grossesse" doit être martelé. Pour vous permettre de relayer cette information, le Cespharm vous propose une affiche et une carte postale.
L’Institut national du cancer (INCa) mène une campagne d’information sur la prévention des cancers évitables. Son objectif ? Aider chacun à faire le point sur ses risques de développer un cancer et lui donner les moyens d’agir pour les réduire.
Selon le Baromètre cancer 2010, plus de 1 personne sur 2 pense que "le cancer, c’est souvent héréditaire" et 1 personne sur 3 estime "qu’on ne peut rien faire pour éviter le cancer". En réalité, les facteurs génétiques héréditaires représentent moins de 10 % des causes de cancer. En revanche, les facteurs de risque évitables, liés aux modes de vie et aux comportements (tels le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité et la sédentarité), sont responsables de 40 % des cancers. Impliqué dans 17 localisations cancéreuses différentes, le tabac est le premier facteur de risque évitable, loin devant tous les autres facteurs. Viennent ensuite, à part égale, l’alcool et une alimentation déséquilibrée.
Face à ce constat, la campagne de l’INCa vise à informer le public sur l’importance relative des 9 principaux facteurs de risque évitables de cancers. A cette occasion, chacun est invité à identifier ses propres facteurs de risque grâce à un test simple et rapide, à compléter en ligne sur le site de l’INCa. Des conseils de prévention adaptés seront, si besoin, proposés.
Par ailleurs, l’INCa met à disposition sur son site une brochure intitulée "Nutrition et cancers" destinée au public. Cet outil fait le point sur l’état actuel des connaissances en matière de facteurs de risque et de protection liés à la nutrition. Il est disponible, pour l’instant, uniquement en téléchargement. Un document d’information professionnelle portant sur cette thématique peut également être consulté sur le site de l’INCa.
Les alcoolisations massives et rapides sont de plus en plus fréquentes chez les jeunes. Face à la croissance exponentielle du phénomène de "neknomination", le Ministère chargé de la Santé réagit. L’Inpes et le Cespharm proposent des outils pour permettre au pharmacien de communiquer.
La "neknomination", vous connaissez ? Il s’agit d’un défi lancé par un internaute à ses contacts sur les réseaux sociaux, pour les inciter à se filmer en buvant, d’une traite, un (grand) verre d’alcool. Une fois le défi relevé, chaque participant incite à son tour ses contacts à reproduire l’expérience. Cette pratique a causé cinq décès en Irlande et en Grande Bretagne.
Le concept dérive du tristement fameux "binge-drinking" (consommation massive et rapide d’alcool), auquel plus d’un jeune Français de 17 ans sur deux s’adonnerait aujourd’hui. Une page Facebook consacrée à la "neknomination" (le terme est issu de l’expression "to neck a drink" signifiant "boire cul sec") s’est ouverte en France le 10 février dernier. Deux semaines plus tard, plus de 27 000 internautes ont accordé une mention "j’aime" à cette page.
Face à l’ampleur du phénomène, le Ministère en charge de la Santé met en garde contre les dangers de ces pratiques d’alcoolisation massive. Il rappelle notamment que la consommation d’alcool constitue la deuxième cause de décès évitable après le cancer. A cette occasion, l’Inpes oriente vers le site Alcool-info-service.fr et met en avant sa brochure "Alcool, vous en savez quoi ?".
Le Cespharm met à la disposition des pharmaciens quatre affiches sur le thème de l’alcool et le "Guide pratique pour faire le point sur sa consommation d’alcool" édité par l’Inpes et destiné au grand public.
Le ministère chargé de la santé et l’Inpes lancent une campagne pour sensibiliser les buveurs réguliers à leur consommation d’alcool.
La consommation quotidienne d’alcool concerne près de 17 % des 40-75 ans soit plus d’un quart des hommes de cette tranche d’âge et moins d’une femme sur dix. Par ailleurs, 15 % des hommes de plus de 40 ans ont une consommation régulière excessive - à partir de 21 verres par semaine pour les hommes et de 14 pour les femmes (Baromètre Santé 2010, Inpes).
Selon les Baromètres Santé de l’Inpes, plus les hommes consomment régulièrement de l’alcool, plus ils ont tendance à en minimiser les conséquences et à écarter le risque pour eux-mêmes.
Cette campagne a pour objectif de faire prendre conscience qu’au-delà des phénomènes de dépendance et d’ivresse, une consommation d’alcool inscrite dans les habitudes de vie peut être excessive et avoir des conséquences sur la santé à long terme : cancers, cirrhose, problèmes cardiovasculaires et digestifs…
Un spot télévisé est diffusé jusqu’au mois d’avril sur le thème « Boire un peu trop tous les jours, c’est mettre sa vie en danger ». Par ailleurs, la campagne oriente le public vers les dispositifs d’information, d’aide et d’orientation pour les consommateurs et leur entourage : le site www.alcoolinfoservice.fr et la ligne écoute alcool au 0 811 91 30 30 (7/7 jours, de 8h à 2h).
Le Cespharm propose une sélection d’affiches et de brochures à remettre au public sur le thème de l’alcool.
Commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !