Actualités
08
juin
2011

Durant tout le mois de juin, le Cespharm s’associe à l’Institut national du Cancer (Inca) pour mobiliser les pharmaciens à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus.

Chaque année en France, le cancer du col de l’utérus touche plus de 2 800 femmes et provoque près de 1 000 décès. L’extension du dépistage par frottis cervico-utérin a permis de faire diminuer l’incidence et la mortalité de ce cancer depuis une trentaine d’années.

Parallèlement, la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) permet de prévenir l’infection par les sérotypes 16 et 18, responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus. Du fait de cette protection partielle, le dépistage par frottis reste indispensable même chez les femmes vaccinées.

La Haute Autorité de santé recommande un dépistage par frottis tous les 3 ans après deux frottis annuels ne révélant pas d’anomalie, pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non.

En France, le dépistage du cancer du col de l’utérus est majoritairement individuel et repose sur l’initiative des professionnels de santé. Or actuellement, près de la moitié des femmes ne bénéficient pas de ce dépistage à un rythme optimal. Sont particulièrement concernées :
▪ les femmes de plus de 50 ans
▪ certaines femmes en situation sociale difficile, notamment les bénéficiaires de la CMUc

Les pharmaciens, professionnels de santé de proximité, jouent un rôle majeur pour sensibiliser les femmes à l'importance d'un dépistage régulier du cancer du col de l'utérus.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

03
mai
2011

La Journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau, organisée par le Syndicat national des dermatologues et vénéréologues (SNDV), aura lieu le jeudi 19 mai prochain.

L’objectif de cette opération, placée sous le haut patronage du Ministère chargé de la santé et soutenue par l’INCa, est d’alerter et d’informer le public sur la nécessité d’un dépistage précoce des cancers cutanés.

Parmi les cancers de la peau, le mélanome est le plus grave en raison de sa grande capacité à métastaser. Le dépistage précoce permet aux patients de bénéficier d’un traitement plus léger et d’un meilleur pronostic.

Le 19 mai, des dermatologues proposeront dans toute la France un dépistage anonyme et gratuit dans des centres dédiés dont la liste est disponible sur le site www.syndicatdematos.org ou par téléphone au 3015.

Cette manifestation est également l’occasion de rappeler que la prévention primaire des cancers de la peau passe principalement par la protection contre les UV.

Pour promouvoir cette journée de dépistage, le SNDV et ses partenaires éditent une affiche. Une application i-phone "soleilrisk", téléchargeable gratuitement, permettra d’obtenir les indices UV locaux, grâce à un partenariat avec Météo France, accompagnés des conseils de prévention adaptés et proposera les coordonnées des centres de dépistage. Une sélection d’outils destinés au public et à usage professionnel est également disponible auprès du Cespharm.

Par ailleurs, l’INCa propose sur son site Internet un module de formation multimédia destiné aux professionnels de santé sur la détection précoce des cancers de la peau.

Participez à cette manifestation et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

01
février
2011

Le Cespharm s’associe à l’Institut national du cancer (INCa) pour sensibiliser le public et les professionnels de santé au dépistage précoce des cancers de la cavité buccale.

En France, on estime à 7 500 le nombre de nouveaux cas de cancers de la cavité buccale chaque année et à 1 875 le nombre de décès qui leur sont imputables (données 2005). Près de 90 % de ces cancers sont liés au tabac et à l’alcool. Leur action synergique peut multiplier le risque de survenue de ces cancers jusqu’à 45 fois.

A l’heure actuelle, en France, 70% de ces cancers sont diagnostiqués à un stade avancé. Or, des symptômes précoces de la maladie existent et sont fréquemment traités de façon inefficace pendant plusieurs semaines par des bains de bouche. Toute lésion de la cavité buccale ne guérissant pas après 10 jours de traitement doit conduire le patient à consulter rapidement.

Acteur de santé de proximité, le pharmacien a un rôle essentiel de conseil et d’orientation dans ce domaine. Pour aider les confrères à promouvoir ainsi le dépistage précoce de ces cancers, une fiche mémo a été spécifiquement conçue à leur attention. Une affiche et une brochure destinée au public sont également disponibles auprès du Cespharm.

Par ailleurs, l’INCa propose sur son site Internet un module de formation multimédia à la détection précoce des cancers buccaux initialement conçu pour les chirurgiens-dentistes.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !

20
janvier
2011
18
août
2010

La loi "Hôpital, patients, santé et territoires" du 21 juillet 2009 a inscrit l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans le code de la santé publique (Art L. 1161-1 à L. 1161-4).

Les textes d’application de la loi relatifs à l’ETP ont été publiés au Journal Officiel du 4 août dernier.

Le décret n°2010-906 et un arrêté en date du 2 août 2010 définissent les compétences requises pour dispenser l’ETP. Le décret précise que l’ETP peut être dispensée par les professionnels de santé. Pour cela, ils doivent disposer de "compétences relationnelles, pédagogiques et d’animation, méthodologiques et organisationnelles, biomédicales et de soins". Ces compétences sont détaillées en annexe de l’arrêté du 2 août 2010. L’acquisition de ces compétences requiert une "formation d’une durée minimale de quarante heures d’enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme".

Le décret n°2010-904 prévoit les conditions d’autorisation des programmes d’ETP par les agences régionales de santé, que ces programmes soient menés dans les établissements de santé ou en médecine de ville. Pour être autorisés, ces programmes doivent être mis en œuvre par une équipe pluridisciplinaire comprenant au moins un médecin et respecter les compétences requises pour exercer cette activité. Ils doivent être conformes au cahier des charges national, fixé par arrêté. Les programmes concernent, sauf exception répondant à un besoin particulier à expliciter, "une ou plusieurs des trente affections de longue durée exonérant du ticket modérateur (ALD 30) ainsi que l’asthme et les maladies rares ou un ou plusieurs problèmes de santé considérés comme prioritaires au niveau régional".

Le guide méthodologique "Structuration d’un programme d’ETP dans le champ des maladies chroniques", publié en juin 2007 par la Haute Autorité de Santé en lien avec l’INPES, sert de référentiel quant aux modalités de mise en œuvre de ces programmes.

08
juin
2010

Durant tout le mois de juin, l’Institut national du Cancer (INCa) lance une campagne de sensibilisation à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus provoque près de 1 000 décès chaque année en France. Grâce à l’extension du dépistage par frottis cervico-utérin, l’incidence et la mortalité liée à ce cancer baissent régulièrement depuis une trentaine d’années.

A côté du dépistage, la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) permet de prévenir l’infection par les sérotypes 16 et 18, responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus. Les femmes vaccinées conservent donc un risque de cancer et doivent également bénéficier du dépistage par frottis cervico-utérin.

La Haute Autorité de santé recommande un dépistage par frottis tous les 3 ans après deux frottis annuels ne révélant pas d’anomalie, pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non.

En France, le dépistage du cancer du col de l’utérus est majoritairement individuel et repose sur les professionnels de santé. Une expérimentation de dépistage organisé est actuellement menée dans 13 départements afin de favoriser la participation et de réduire les inégalités d’accès au dépistage.

Du 5 au 22 juin, des spots radio seront diffusés afin de rappeler l’importance du frottis de dépistage comme moyen d’agir contre le cancer du col de l’utérus. Des outils pédagogiques pour le public et les professionnels de santé seront largement diffusés sur le plan national.

Le pharmacien, professionnel de santé de proximité, joue un rôle majeur pour informer les femmes sur le cancer du col de l’utérus et les inciter au dépistage.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !