Cancer
En lien avec les Omedit et les réseaux régionaux de cancérologie, le ministère chargé de la Santé a recensé les outils et les initiatives mis en place par les différentes régions sur le bon usage des chimiothérapies orales.
Il propose, sur son site internet, une sélection de liens renvoyant vers des fiches d’information à remettre aux patients sur les différents anticancéreux oraux. Ces outils détaillent les modalités d’utilisation, la prévention et la gestion de leurs effets indésirables.
Durant tout le mois de mars, l’Institut national du cancer (INCa) lance une nouvelle campagne d’information sur le dépistage du cancer colorectal. Il s’agit de sensibiliser les hommes et les femmes, quel que soit leur niveau de risque, à l’importance d’une détection précoce de ce cancer.
Le cancer colorectal est aujourd’hui, avec plus de 42000 nouveaux cas estimés en 2012, le troisième cancer le plus fréquent en France. Responsable de 17500 décès chaque année, il est également le deuxième cancer le plus meurtrier. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.
Cette année, la campagne lancée par l’INCa a pour objectif d’inciter les hommes et les femmes, quel que soit leur niveau de risque, à s’interroger sur le dépistage du cancer colorectal et à en discuter avec leur médecin traitant. Il s’agit de leur faire connaître les informations clés (antécédents familiaux ou personnels, signes d’alerte, …) à communiquer à leur médecin afin que ce dernier puisse déterminer leur niveau de risque et leur proposer la stratégie de dépistage adaptée. Le public est invité à consulter le site de l’INCa pour y trouver les éléments lui permettant de préparer la consultation avec son médecin.
Pour rappel, un programme national de dépistage organisé du cancer colorectal a été mis en place par les pouvoirs publics. Il s’adresse aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans, asymptomatiques et ne présentant pas de facteur de risque particulier. Les personnes concernées sont invitées tous les 2 ans à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant.
Pour aider les pharmaciens à relayer cette manifestation, le Cespharm met à leur disposition l’affiche de la campagne ainsi que deux documents à remettre au public (carte postale, brochure d’information sur l’intérêt et le déroulement du dépistage organisé).
Pour la 9ème année consécutive, l’Institut national du cancer (INCa) lance une campagne d’information et de sensibilisation sur le dépistage organisé du cancer du sein. Partenaire de cette action, le Cespharm met à la disposition des pharmaciens une sélection d’outils pour relayer les messages auprès des femmes concernées.
Le dépistage organisé du cancer du sein permet aux femmes de 50 à 74 ans de bénéficier tous les deux ans d’un examen clinique des seins et d’une mammographie avec "double lecture" (les examens jugés normaux sont systématiquement relus par un second radiologue), pris en charge à 100 %. Détecté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans plus de neuf cas sur dix.
Cette année, la campagne "Octobre rose" a pour objectif d’apporter des réponses aux questions que se posent les femmes sur le fonctionnement de ce dépistage, ses avantages mais aussi ses inconvénients. Il s’agit de leur permettre de faire un choix éclairé quant à leur participation au dépistage tout en rappelant la recommandation des autorités de santé "A partir de 50 ans, la mammographie est recommandée tous les deux ans".
Pour aider les pharmaciens à relayer cette manifestation, le Cespharm leur propose l’affiche de la campagne ainsi qu’une sélection de documents d’information professionnelle et d’outils à remettre au public : carte postale ; dépliant présentant de façon synthétique le déroulement, les avantages et les inconvénients du dépistage organisé ; brochure proposant une information plus détaillée sur ce dépistage.
Le décret n°2013-449 et l’arrêté en date du 31 mai 2013, parus au Journal Officiel le 2 juin dernier, ont actualisé les compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et ont précisé celles nécessaires pour coordonner un programme d’ETP. Ils remplacent le référentiel de compétences défini dans le décret n°2010-906 et l’arrêté du 2 août 2010.
Le décret n°2013-449 définit trois domaines de compétences pour dispenser l’ETP :
- des compétences techniques permettant de favoriser une information utile du patient sur sa maladie et son traitement, et de fournir les éléments nécessaires au suivi et à l’organisation,
- des compétences relationnelles et pédagogiques visant à développer un partenariat avec les patients,
- des compétences organisationnelles permettant de planifier des actions et de conduire un projet d’ETP.
Le référentiel détaillé des compétences pour dispenser l’ETP dans le cadre d’un programme, présenté dans l’annexe 1 de l’arrêté du 31 mai 2013, a été actualisé. Il décrit six situations significatives rencontrées dans la pratique de l’ETP et précise, pour chacune d’elle, les activités réalisées et les compétences requises pour les mettre en œuvre. Rappelons que l'acquisition de ces compétences requiert une formation d'une durée minimale de quarante heures d'enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme.
L’annexe 2 de cet arrêté comporte désormais le référentiel de compétences pour coordonner un programme d’ETP. Pour rappel, ce dernier peut être coordonné par un professionnel de santé (dont les pharmaciens).
L’Inpes propose sur son site internet des documents complémentaires pour accompagner l’utilisation de chacun de ces référentiels .
Durant tout le mois de juin, le Cespharm s'associe à l'INCa pour mobiliser les pharmaciens autour de la prévention et du dépistage du cancer du col de l'utérus.
Chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche environ 3 000 femmes et est responsable de près de 1 000 décès. La campagne lancée par l'Institut national du cancer (INCa) a pour objectif de promouvoir les deux moyens efficaces et complémentaires pour se protéger contre ce cancer :
- La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) permet de prévenir l'infection par les sérotypes 16 et 18, responsables d'environ 70% des cancers du col de l'utérus. Depuis 2013, elle est recommandée pour les jeunes filles de 11 à 14 ans ou en rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans révolus.
- Le frottis reste indispensable, même chez les femmes vaccinées, du fait de la protection partielle de la vaccination. Il est recommandé tous les 3 ans pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, qu'elles soient vaccinées ou non.
Durant le mois de juin, un spot radio sera diffusé afin de rappeler l’importance du frottis de dépistage comme moyen d’agir contre le cancer du col de l’utérus. Des brochures destinées au public sur la prévention et le dépistage seront largement diffusées.
Le pharmacien, professionnel de santé de proximité, joue un rôle majeur pour informer les femmes sur le cancer du col de l’utérus et les inciter au dépistage. Le Cespharm met à leur disposition l'affiche de la campagne, les brochures "Dépistage du cancer du col de l'utérus" et "Prévention du cancer du col de l'utérus" à remettre au public ainsi qu'un document d'information professionnelle.
Durant tout le mois de mars, l’INCa renouvelle sa campagne d’information et de sensibilisation au dépistage organisé du cancer colorectal.
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France et le deuxième en termes de mortalité. Et pourtant, diagnostiqué tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.
Dans le cadre du programme national organisé par les pouvoirs publics, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les 2 ans, à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant. 17 millions de personnes sont ainsi ciblées.
Si ce dépistage est assez bien identifié dans la population concernée, une enquête récente montre que les français sous-estiment la fréquence et la mortalité du cancer colorectal et connaissent insuffisamment les bénéfices d’une détection précoce [Enquête INCa/BVA, janvier 2013].
La campagne lancée par l’INCa vise à faire prendre conscience de l’intérêt d’un dépistage précoce du cancer colorectal. L’objectif est également de favoriser le passage à l’acte, en dédramatisant la réalisation de ce dépistage autour d’un message simple et concret : "Le meilleur endroit pour faire le test, c’est chez soi".
Une large diffusion de ce message est prévue dans les médias (TV, radio, presse, Internet). Un film d’animation pédagogique est disponible sur le site de l’INCa afin de faire comprendre l’intérêt du dépistage organisé et d’en préciser les modalités. Une affichette, une brochure et une carte postale à remettre au public complètent notamment ce dispositif de communication.
Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !
L’Institut national du cancer (INCa) lance un appel à candidatures pour constituer son Comité des usagers et des professionnels. Les pharmaciens sont invités à postuler avant le 25 janvier 2013.
Le Comité des usagers et des professionnels (Comup) est une instance de consultation permanente placée auprès du président de l’INCa. Il a pour but de lui apporter l’expérience et le point de vue des usagers et des professionnels. Ce comité a pour missions :
- d’être force de propositions sur les orientations de l’Institut, d’identifier des besoins ou des thématiques pouvant donner lieu à de nouvelles actions,
- de donner un avis sur le plan d’actions et les actions de l’INCa,
- de veiller à ce que les bénéficiaires des actions spécifiques de l’INCa soient réellement impliqués dans les processus opérationnels de développement de ces actions.
Médecins généralistes et spécialistes, pharmaciens d’officine, infirmiers, psycho-oncologues, assistants sociaux et chercheurs sont invités à participer au collège des professionnels du Comup. Il est important que les pharmaciens soient représentés au sein de ce comité et puissent ainsi faire part de leur expérience de terrain, de leurs attentes et suggestions.
Les candidatures sont à envoyer au plus tard le 25 janvier 2013, par courriel : candidature-comup@institutcancer.fr
Plus d’informations sur les modalités de candidature sur le site www.e-cancer.fr/comup
Le syndicat national des dermatologues vénéréologues (SNDV) organise, le 24 mai prochain, la 14ème journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau. Des centres de dépistage anonyme et gratuit seront ouverts au public partout en France.
L’objectif de cette manifestation, soutenue par l’INCa, est de sensibiliser la population aux cancers de la peau et d’informer sur la nécessité d’un dépistage précoce. Elle permet de rappeler les risques liés au soleil et aux UV artificiels.
L’incidence des cancers de la peau est en forte augmentation en France. Avec 70 000 nouveaux cas estimés chaque année, les carcinomes cutanés figurent parmi les cancers les plus fréquents. Le mélanome, plus rare (9 780 nouveaux cas en 2011), est le plus grave en raison de sa grande capacité à métastaser. Or, dépisté à un stade précoce, le mélanome est de bon pronostic.
Durant la journée du 24 mai, des dermatologues se mobiliseront sur l’ensemble du territoire pour proposer un dépistage anonyme et gratuit. La liste des centres de dépistage est disponible :
- sur le site www.dermatos.fr
- par téléphone au 3015 (numéro vert, appel gratuit depuis un poste fixe)
Par ailleurs, une application gratuite pour smartphones "Soleil Risk" a été développée avec Météo France pour donner les indices UV locaux et des conseils de prévention adaptés. Une communication est également prévue sur les réseaux sociaux.
Participez à cette manifestation et commandez les documents mis à disposition par le Cespharm !