Actualités
20
janvier
2011
18
août
2010

La loi "Hôpital, patients, santé et territoires" du 21 juillet 2009 a inscrit l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans le code de la santé publique (Art L. 1161-1 à L. 1161-4).

Les textes d’application de la loi relatifs à l’ETP ont été publiés au Journal Officiel du 4 août dernier.

Le décret n°2010-906 et un arrêté en date du 2 août 2010 définissent les compétences requises pour dispenser l’ETP. Le décret précise que l’ETP peut être dispensée par les professionnels de santé. Pour cela, ils doivent disposer de "compétences relationnelles, pédagogiques et d’animation, méthodologiques et organisationnelles, biomédicales et de soins". Ces compétences sont détaillées en annexe de l’arrêté du 2 août 2010. L’acquisition de ces compétences requiert une "formation d’une durée minimale de quarante heures d’enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme".

Le décret n°2010-904 prévoit les conditions d’autorisation des programmes d’ETP par les agences régionales de santé, que ces programmes soient menés dans les établissements de santé ou en médecine de ville. Pour être autorisés, ces programmes doivent être mis en œuvre par une équipe pluridisciplinaire comprenant au moins un médecin et respecter les compétences requises pour exercer cette activité. Ils doivent être conformes au cahier des charges national, fixé par arrêté. Les programmes concernent, sauf exception répondant à un besoin particulier à expliciter, "une ou plusieurs des trente affections de longue durée exonérant du ticket modérateur (ALD 30) ainsi que l’asthme et les maladies rares ou un ou plusieurs problèmes de santé considérés comme prioritaires au niveau régional".

Le guide méthodologique "Structuration d’un programme d’ETP dans le champ des maladies chroniques", publié en juin 2007 par la Haute Autorité de Santé en lien avec l’INPES, sert de référentiel quant aux modalités de mise en œuvre de ces programmes.

08
juin
2010

Durant tout le mois de juin, l’Institut national du Cancer (INCa) lance une campagne de sensibilisation à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus provoque près de 1 000 décès chaque année en France. Grâce à l’extension du dépistage par frottis cervico-utérin, l’incidence et la mortalité liée à ce cancer baissent régulièrement depuis une trentaine d’années.

A côté du dépistage, la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) permet de prévenir l’infection par les sérotypes 16 et 18, responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus. Les femmes vaccinées conservent donc un risque de cancer et doivent également bénéficier du dépistage par frottis cervico-utérin.

La Haute Autorité de santé recommande un dépistage par frottis tous les 3 ans après deux frottis annuels ne révélant pas d’anomalie, pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non.

En France, le dépistage du cancer du col de l’utérus est majoritairement individuel et repose sur les professionnels de santé. Une expérimentation de dépistage organisé est actuellement menée dans 13 départements afin de favoriser la participation et de réduire les inégalités d’accès au dépistage.

Du 5 au 22 juin, des spots radio seront diffusés afin de rappeler l’importance du frottis de dépistage comme moyen d’agir contre le cancer du col de l’utérus. Des outils pédagogiques pour le public et les professionnels de santé seront largement diffusés sur le plan national.

Le pharmacien, professionnel de santé de proximité, joue un rôle majeur pour informer les femmes sur le cancer du col de l’utérus et les inciter au dépistage.

Participez à cette campagne et commandez les outils mis à disposition par le Cespharm !