Actualités
19
avril
2016

L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier de nouvelles recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales, à l’intention notamment des professionnels de santé de ville.

17
novembre
2015

"Un geste simple peut vous sauver la vie", telle est la signature de la nouvelle campagne d’information sur le dépistage du cancer colorectal menée par l’Institut national du cancer (INCa) pendant tout le mois de novembre.

Avec 42150 nouveaux cas et 17700 décès estimés en 2012 en France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième cancer le plus meurtrier. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.

La campagne de l’INCa s’adresse aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans ciblées par le dépistage organisé. L’objectif est de les sensibiliser à l’importance de se faire dépister tous les 2 ans contre ce cancer et de les informer sur les avantages du test immunologique. Pour rappel, les personnes concernées sont invitées tous les 2 ans à réaliser un test de dépistage remis par leur médecin traitant et pris en charge à 100%.

Le remplacement du test Hémoccult par le test immunologique de détection de sang occulte dans les selles est effectif depuis le mois de mai. Ce nouveau test est plus fiable et plus performant : il permet de détecter environ 2 fois plus de cancers colorectaux et 2,5 fois plus d’adénomes avancés. Plus simple d’utilisation, il ne nécessite qu’un seul prélèvement de selles contre six auparavant.

A l’occasion de cette campagne, le Cespharm met à votre disposition une affiche ainsi que deux documents à remettre aux personnes âgées de 50 à 74 ans (carte postale, dépliant d’information présentant les avantages du nouveau test de dépistage ainsi que l’intérêt et le déroulement du dépistage organisé).

24
septembre
2015

L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier des recommandations pratiques sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux per os utilisés en hématologie, destinées notamment aux professionnels de santé de ville.

L’objectif est de les aider à gérer plus efficacement les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter le recours à certaines hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.

Ces recommandations concernent les traitements de cancers hématologiques (en particulier la leucémie myéloïde chronique et le myélome multiple) :

- les inhibiteurs de tyrosine kinase ciblant BCR-ABL (imatinib-Glivec, dasatinib-Sprycel, nilotinib-Tasigna, bosutinib-Bosulif, ponatinib-Iclusig) ou JAK (ruxolitinib-Jakavi) ;

- les immunomodulateurs (thalidomide, lénalidomide-Revlimid, pomalidomide-Imnovid).

Elles proposent notamment les mesures à mettre en œuvre pour prévenir certains de leurs effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en cas de toxicité avérée.

Elles sont disponibles sur le site de l’INCa sous la forme de deux documents interactifs. Seront prochainement mises à disposition des fiches pratiques récapitulant par molécule les modalités de prévention, de suivi et de gestion des effets secondaires.

D’autres recommandations sont d’ores et déjà prévues. Elles porteront sur la prévention et la gestion des effets indésirables des chimiothérapies orales utilisées dans le traitement des tumeurs solides (poumon, peau, rein, prostate, sein, système digestif).