Médicaments et conduite de véhicules: sensibilisez le public

22/03/2017

« La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit ». Tel est le slogan d’une campagne tout juste lancée par la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR), la DGS et l’Ordre des pharmaciens. Des outils grand public et professionnels, élaborés en partie par le Cespharm, sont à votre disposition.

La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit - campagne de sensibilisation médicament

En France, une prise médicamenteuse (benzodiazépines dans 1 cas sur 2) serait en cause dans plus de 3 % des accidents mortels de la route. Le pharmacien a un rôle de tout premier ordre à jouer dans la sensibilisation à cette problématique, via la diffusion de messages d’information et de prévention au moment de la délivrance des médicaments concernés.

Alors qu’un arrêté actualisant la liste des médicaments à risque* vient de paraître, la DSCR, la Direction générale de la Santé (DGS) et l’Ordre national des pharmaciens ont signé une convention le 22 mars 2017. Par ce biais, ils s’engagent à agir pendant 3 ans pour mieux faire connaître aux conducteurs les risques liés à la prise de certains médicaments.

Ces structures s’unissent dès aujourd’hui dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur le sujet. Autour du slogan « La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit », quatre outils sont proposés. Le Cespharm, qui a contribué à leur élaboration, les met à votre disposition :

  • une affiche ;
  • une brochure grand public à remettre notamment lors de la dispensation des médicaments concernés, qu’ils soient prescrits ou non par un médecin ;
  • un court film d’animation pensé pour être diffusé en particulier sur les écrans des espaces d’attente du public (officines, laboratoires de biologie médicale…) ;
  • une fiche mémo professionnelle pour refaire un point sur la problématique.

Tous ces outils mettent notamment en avant les trois pictogrammes d’alerte figurant sur les boîtes des médicaments à risque.

 

*Cet arrêté fait en particulier passer toutes les benzodiazépines en niveau 3 de vigilance. Celles-ci étaient auparavant, pour la plupart, en vigilance de niveau 2.